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Channel: Configuration Archives - Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française....
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Boot simplifié sur USB avec les Raspberry Pi 1, 2 et 3

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La Fondation a dû avoir les retours sur les dégâts que le  Raspberry Pi occasionne aux cartes SD. C’est sans doute pour pallier à ce problème qu’elle a développé des moyens de s’affranchir de la carte SD, le maillon faible du Raspberry. Dyox vous propose ce tutoriel pour éliminer la carte micro SD du Raspberry Pi.

Boot simplifié sur USB avec les Raspberry Pi 1, 2 et 3

Nous devons cet article à Jean-François (@dyox), lecteur assidu et attentif du blog, et participant actif au forum framboise314. Il a publié ce tutoriel il y a quelques jours sur le forum.

Lexique
OTP : One-Time Programmable
MSD : Mass Storage Device (pour dire disque dur ou clé USB)
DD : Disque Dur

Si c’est une nouvelle installation :Sinon, il faut refaire une image complète de la carte micro SD pour la mettre sur le MSD.

Les prérequis

  • Un Raspberry Pi 3 (BCM2837)
  • Une version de Raspian >= 2017-04-10 (actuellement 2017-07-05)
  • Le nouveau bootcode.bin pour les Raspberry Pi (BCM2835), Raspberry Pi 2 (BCM2836) et si la méthode conventionnelle pour le Raspberry Pi 3 ne fonctionne pas.

Nota : Le tutoriel qui suit concerne le Raspberry Pi 3 avec une nouvelle installation de Raspian, en l’occurrence la version du 2017-07-05.

Tutoriel

Sur PC (pour ma part sous Windows) :

  1. Installez Raspian sur la SD ET ensuite sur le MSD avec la procédure conventionnelle.
  2. Reprogrammer l’OTP en ajoutant program_usb_boot_mode=1 à la fin du fichier config.txt de la carte SD. Pour cela, aucune difficulté. Bien que la SD possède au moins 2 partitions, seule la 1ère (la partition de boot), qui est en FAT32, est accessible sous Windows et donc le fichier config.txt peut être modifié sous Windows
  3. Démarrer le Raspberry Pi avec la carte microSD et on vérifier tout de suite la modification du registre 17 de l’OPT :
    $ vcgencmd otp_dump | grep 17
    17:3020000a  la réponse doit être cette valeur, sinon il est inutile de continuer

On peut maintenant effacer ou commenter la ligne program_usb_boot_mode=1

Vous pouvez éteindre le Raspberry Pi et enlever la carte micro SD.

Branchez le MSD et démarrez le Raspberry Pi. Si le MSD est compatible, on boote dessus. Le temps de démarrage se situe entre 5 et 10s.

Les résultats


Pour ma part, cela fonctionne avec un -très vieux- DD 2,5” 40Go (Momentus, 0,47A) PATA branché sur hub alimenté car directement sur le Raspberry Pi il “gratte”, même avec son cordon double USB. Et je n’ai pas besoin de ralentir la séquence de boot (voir plus loin).

Si cela ne fonctionne pas pour vous voir la section dépannage.

Voilà c’est fini ! Votre Raspberry Pi peut maintenant booter sur USB et LAN, en plus de la micro SD bien sûr ! Si celle-ci est présente, elle reste prioritaire lors de la séquence de boot.

Dépannage

  • Si cela ne fonctionne pas, essayez d’étendre la durée d’initialisation du MSD (5s au lieu de 2s) avec l’option program_usb_timeout=1 dans le config.txt.
  • Augmentez l’intensité des ports USB avec l’option max_usb_current=1 dans le config.txt (1200mA au lieu de 600mA) pour un DD. Inutile car automatique sur la v3 !
  • Essayez aussi avec le nouveau bootcode.bin. A mettre SEUL sur une carte microSD formatée en FAT32. Si cela ne fonctionne toujours pas, ajoutez un fichier timeout en plus pour étendre la durée d’initialisation du MSD à 6s.
  • Si cela ne fonctionne toujours pas, alors le MSD n’est pas compatible.

Astuces

On peut raccourcir le délai de boot sur MSD en insérant une carte micro SD vierge (5s de gagnées)

Si le MSD est une clé USB, pensez à utiliser le système de fichier F2FS.

Pour en savoir plus

Lisez les articles pointés par des liens dans les sources, tout est bien documenté et expliqué en particulier sur https://www.raspberrypi.org/documentation/hardware/raspberrypi/bootmodes/README.md

Pour info

Mes clés OCZ ATV USB2 32Go et INTEGRAL USB2 32Go (ci-dessus) n’ont pas fonctionné

Par contre cette clé Transcend 16 Go a fonctionné sans “artifice”, comme mon DD.

Sur les Pi 1 et 2 et la manip du bootcode.bin modifié (pas besoin du fichier timeout ) :
Cette clé fonctionne, mes précédentes clés, toujours pas… et mon DD a toujours besoin de son hub.
Le boot sur le Raspberry Pi 3 avec NOOBS sur ma clé USB Transcend fonctionne également.

Bon maintenant, j’ai besoin de motivation :mrgreen:
L’objectif est de modifier rpi-clone pour que le clonage se fasse sur MSD et si c’est une clé qui est détectée, celle-ci sera formatée en F2FS.

Conclusion

L’article sur le boot du Raspberry Pi 3 que j’avais publié en août 2016 n’est plus d’actualité car la Fondation a fait évoluer les méthodes de boot pour tous les Raspberry Pi.

Merci à Jean-François @dyox pour ce tutoriel publié sur le forum framboise314 🙂 et dont il a autorisé la reprise sur le blog, afin qu’un maximum de lecteurs en profite.

Bien entendu si @dyox aboutit dans sa modification de rpi-clone, les pages de framboise314 lui sont ouvertes 😀

Si vous utilisez la méthode de Jean-François, n’hésitez pas à signaler dans les commentaires ci-dessous les modèles de clés, disques durs… qui fonctionnent et ceux qui restent récalcitrants malgré vos efforts.

Sources

Bootez votre Raspberry Pi 3 sur une clé USB

 

 

Cet article Boot simplifié sur USB avec les Raspberry Pi 1, 2 et 3 a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....


Raspbian Stretch pour le Raspberry Pi est disponible

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Voila maintenant presque deux ans qu la version Jessie de Raspbian est sortie. Debian sort une version sur un cycle de deux ans. Raspbian Stretch est maintenant disponible en téléchargement sur le site de la fondation.

Raspbian Stretch pour le Raspberry Pi

Les versions de Debian sont nommées d’après les personnages de la trilogie Toy Story de Disney Pixar. Dans le cas, comme moi, vous vous demandiez qui est Stretch ? c’est une pieuvre pourpre qui apparait dans de Toy Story 3. Bonjour, Stretch!

Pas beaucoup de différence avec Jessie

Des optimisations en arrière plan

Les différences entre Jessie et Stretch sont principalement des optimisations en arrière plan, et vous ne devriez vraiment pas remarquer de différences dans l’utilisation quotidienne du bureau et des applications. (Si vous êtes vraiment intéressé(e), les détails techniques figurent dans les notes de version de Debian ici.)
Cependant, il y a eu quelques petits changements à dans l’image de la distribution, qui méritent d’être mentionnés.

De nouvelles versions des applications

La version 3.0.1 de Sonic Pi est incluse – cela ajoute beaucoup de nouvelles fonctionnalités en termes d’entrée / sortie. Consultez les notes de version de Sonic Pi pour plus de détails sur ce qui a changé.

Le navigateur Web Chromium a été mis à jour en version 60, la version stable la plus récente. Cela offre une utilisation améliorée de la mémoire et un code plus efficace, vous pourrez peut-être constater qu’il est légèrement plus rapide qu’avant. L’aspect visuel a également été très légèrement modifié.

L’audio Bluetooth

Dans Jessie, PulseAudio était utilisé pour fournir un support audio sur Bluetooth, mais l’intégration de cette technologie avec l’architecture ALSA utilisée pour d’autres sources audio n’était pas facile. Pour Stretch, c’est le package bluez-alsa qui est utilisé pour que l’audio Bluetooth fonctionne avec ALSA lui-même. PulseAudio n’est donc plus installé par défaut, et le plugin de volume sur la barre des tâches ne démarre plus et n’arrête plus PulseAudio. Du point de vue de l’utilisateur, tout devrait fonctionner exactement comme précédemment : le seul changement est que si vous souhaitez toujours utiliser PulseAudio pour une autre raison, vous devrez l’installer vous-même.

Meilleure gestion des autres noms d’utilisateur

Le compte d’utilisateur par défaut de Raspbian a toujours été appelé «pi», et beaucoup d’applications de bureau supposent qu’il s’agit de l’utilisateur actuel. Cela a été modifié pour Stretch. Maintenant, les applications comme Raspberry Pi Configuration ne le prennent plus par défaut. Cela signifie, par exemple, que l’option de connexion automatique en tant qu’utilisateur ‘pi‘ se connecte maintenant automatiquement avec le nom de l’utilisateur courant.

Un autre changement est la façon dont sudo est géré. Par défaut, l’utilisateur ‘pi‘ était configuré avec un accès sudo sans mot de passe. Ce n’est plus le cas maintenant, les applications de bureau qui nécessitent un accès sudo demanderont le mot de passe plutôt que de simplement ne pas fonctionner si un utilisateur qui n’a pas les droits de sudo sans mot de passe les utilise.

Scratch 2 Sense HAT extension

Dans la dernière version de Jessie, la version hors ligne de Scratch 2 a été ajoutée. Bien que Scratch 2 n’ait pas changé dans cette version, une nouvelle extension permet d’utiliser la Sense HAT avec Scratch 2. Regardez dans ‘More Blocks’ et cliquez sur ‘Add an Extension’ pour charger l’extension.

Cela fonctionne avec une Sense HAT physique ou avec l’émulateur Sense HAT. Si une Sense HAT est connectée, l’extension contrôlera celle-ci de préférence à l’émulateur.

 

Correction pour l’exploit de Broadpwn

Il y a quelques mois, une vulnérabilité a été découverte dans le firmware du chipset sans fil BCM43xx qui est utilisé sur Pi 3 et Pi Zero W. Elle permet potentiellement à un attaquant de prendre en charge la puce et d’exécuter du code. La version Stretch comprend un patch qui répond à cette vulnérabilité.

Il existe également l’ensemble habituel de corrections de bugs mineurs et d’améliorations de l’interface utilisateur – à vous de les repérer 🙂 !

Comment obtenir Raspbian Stretch

Comme il s’agit d’une version majeure de la distribution, il est recommandé d’utiliser une image propre. Celle-ci est disponible sur la page Téléchargements du site de la fondation, comme d’habitude.

La mise à niveau d’une image Jessie existante est possible, mais ce n’est pas garanti qu’elle fonctionne dans toutes les configurations. Si vous souhaitez essayer de mettre à niveau une image de Jessie pour Stretch, il est vivement recommandé d’effectuer une sauvegarde d’abord – vous seul serez responsable de la perte de données si une mise à jour échoue.

Pour mettre à niveau, modifiez d’abord les fichiers /etc/apt/sources.list et /etc/apt/sources.list.d/raspi.list. Dans les deux fichiers, modifiez chaque occurrence du mot ‘jessie’ en ‘stretch’. (Les deux fichiers auront besoin de sudo pour être modifiés.)

Ensuite, ouvrez une fenêtre de terminal et exécutez

 

sudo apt-get update
sudo apt-get -y dist-upgrade

 

Répondez «oui» à toutes les invites. Il peut également y avoir un point où l’installation s’arrête pendant qu’une page d’informations s’affiche à l’écran – maintenez la touche «espace» pour faire défiler tout cela, puis appuyez sur «q» pour continuer.

Enfin, si vous n’utilisez PulseAudio pour rien d’autre que l’audio Bluetooth, retirez-le de l’image en tapant

 

sudo apt-get -y purge pulseaudio *

 

Mise à jour du 19 août 2017

Depuis la publication de l’article, des lecteurs ont signalé quelques petits problèmes. Voici une mise à jour de la Fondation :

  • Certaines personnes ont remarqué que les polices chinoise et japonaise manquent, ce qui affiche des textes brouillés lorsque les paramètres régionaux sont modifiés. Ceci est dû à un paquet de polices qui était présent dans Jessie mais pas inclus dans Stretch. Une alternative est le paquet de polices Droid – pour l’installer, faites:
    sudo apt-get install fonts-droid-fallback
  • Il y a un bug dans la fenêtre de configuration : le bouton “Set Keyboard …” de l’onglet Localisation ne fonctionne pas. Cela a été corrigé -> pour obtenir le correctif :
    sudo apt-get update
    sudo apt-get upgrade
  • Il existe un bug intermittent dans l'interaction entre l'application serveur RealVNC et le bureau. Cela fait toujours l'objet d'investigations... La fondation indiquera quand un correctif sera disponible, mais pour l'instant, vous pourrez constater que la barre des tâches disparaît parfois lors du démarrage si le serveur VNC est activé. Ceci est intermittent, donc si vous redémarrez à plusieurs reprises vous pourrez finir par obtenir un fonctionnement normal. Sinon, pour afficher la barre des tâches, appuyez sur Ctrl-Alt-T pour afficher une fenêtre de terminal, et dans le terminal, entrez lxpanel -p LXDE-pi
    Vous devrez laisser ce terminal ouvert en cours d'exécution. Il est cependant recommandé de désactiver le serveur VNC dans la configuration de Raspberry Pi pour l'instant, jusqu'à ce que le problème soit résolu.

Sources

Raspbian Stretch has arrived for Raspberry Pi

 

 

Cet article Raspbian Stretch pour le Raspberry Pi est disponible a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Un Répéteur/Routeur/AP WiFi pour moins de 20 euros

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Vu chez Dodocool, ce Répéteur/Router/AP WiFI m’a semblé intéressant vu son prix… Dodocool m’en a gracieusement envoyé un exemplaire pour le tester.

Cet article vous est donc proposé avec la mention :

============= Article sponsorisé =============

Dans cet article je ne mets en œuvre que la fonction répéteur, pour laquelle il ne faut pas de connaissance particulière en réseau. Je l’ai donc classé dans la rubrique “débutants”.

Cliquez pour avoir la définition des niveaux.

DC38 Dodocool : Un Répéteur/Routeur/AP WiFi pour moins de 20 euros

Le déballage

L’appareil est livré dans une boîte en carton qui le protège correctement. La boîte de l’exemplaire que j’ai reçu avait été un écrasée lors du transport mais l’intérieur n’a absolument pas souffert.

Sur la boîte on peut lire les caractéristiques du DC38. La vitesse est indiquée jusque 300Mbps, ce n’est qu’un maximum, on verra que la valeur réelle est moins élevé.

Une fois l’ensemble sorti de la boîte, on se retrouve en possession d’un boîtier qui se connecte directement sur une prise secteur. Il est muni de 2 antennes orientables. C’est d’ailleurs pour cela que ce modèle m’a intéressé, les deux antennes extérieures devraient être plus performantes que les modèles comportant une antenne intégrée… Dans l’emballage il y a aussi un câble réseau (avec prises RJ45) et une documentation en plusieurs langues.

La documentation en français est assez bien faite et … compréhensible, ce qui n’est pas toujours le cas du matériel asiatique 🙂 J’en ai fait un PDF que vous pouvez télécharger/ouvrir en cliquant sur l’image ci-dessus ou sur ce lien : Documentation Dodocool DC38.

La version la plus récente du firmware est disponible en téléchargement sur le site du constructeur.

Le DC38 fonctionne avec du logiciel open source (tiens….!!) soumis à la licence GPL v2. Le constructeur l’annonce sur la première page de la documentation (ci-dessus). Il est donc tenu de redistribuer le code source comme prévu par la licence. J’ai contacté le support fin juin. Je mettrai la réponse ci dessous dès que je l’aurai reçue… Wait and see !

Le tour du propriétaire

Si on regarde ses dimensions, le DC38 se présente comme un bloc compact de 8x8x9cm environ (antennes repliées).

Les voyants disposés sur la droite de la face avant donnent des indications sur le fonctionnement de l’appareil. De bas en haut on trouve la LED LAN qui indique la connexion au port RJ45 LAN et son activité. Idem pour le port WAN. La LED Power/WPS s’allume lors de la connexion au secteur et son clignotement matérialise la fenêtre pendant laquelle on peut utiliser la connexion par WPS (le bouton situé à gauche de la photo). WLAN indique le niveau du signal sur 3 LEDs.

Sur un côté on trouve les interrupteurs (switches) : ON/OFF pour la mise en service de l’appareil et AP/Repeater/ Routeur pour choisir le mode de fonctionnement.

De l’autre côté un seul bouton poussoir dissimulé dans un trou pour éviter un Reset non souhaité. Il faudra se munir d’un petit tournevis pour l’actionner.

Sous le boîtier on trouve les prises destinées à recevoir les câbles réseau LAN et WAN.

A proximité de la prise secteur (au format français) la plaque d’identification donne les informations sur l’adresse IP par défaut, l’URL ainsi que l’adresse MAC. Le logo C E indique normalement la conformité aux normes européennes (dans le logo China Export les lettres sont plus rapprochées). Pour ce qui est des login / mot de passe, comme d’habitude, pensez à les changer ! (voir le Guide Ultime de la Sécurité 🙂 )

Bon, on a fait le tour, reste à déplier les antennes, et à connecter le DC38 dans une prise…

Modes de fonctionnement du DC38

Mode routeur : Dans ce mode c’est le DC38 qui gère la totalité de la liaison avec votre FAI.

Mode Point d’accès : permet de disposer d’un accès WiFi avec un appareil qui n’en a pas au départ (modem, Raspberry Pi 2).

Répéteur WiFi

Mode répéteur : c’est le mode qui nous intéresse aujourd’hui. Il est utilisé pour étendre la portée d’un point d’accès WiFI (en général votre Box Internet), sans nécessiter de paramétrage compliqué.

Sur ce schéma (http://www.3etechnic.be/3e/fr/component/tags/tag/9-repeteur-wifi) on voit que la box a une couverture qui ne permet pas de recevoir convenablement le WiFi dans toutes les parties du bâtiment.

On place un répéteur dans la zone d’action de la Box. Il est chargé de retransmettre le signal pour augmenter la portée du WiFi.

Je suis un peu dans cette configuration avec la Box à un niveau et mon bureau (avec mes Raspberry Pi) à l’étage, séparé du bas par une dalle en béton armé…  Pas très transparent pour les ondes tout ça…

Configuration

Positionnez le commutateur en position “Répéteur”, branchez le DC38 sur une prise secteur et passez l’inter A/M sur ON et… c’est parti.

J’ai choisi de configurer le DC38 sans utiliser le câble de connexion, en utilisant un smartphone. Vous trouverez le mode opératoire en détails dans la documentation.

La première étape consiste à trouver le DC38 dans la liste WiFi du smartphone. Il est identifié (SSID) comme Wireless-N. La Box locale est juste dessous, elle se nomme Livebox-d9b9.

Le signal a l’air costaud, c’est parti pour la connexion 🙂

Ça mouline, le temps de récupérer une adresse IP pour le smartphone.

Ah… ça se connecte

Un tour dans le navigateur à l’adresse ap.setup.

et voilà la page d’accueil 🙂

Dans la liste déroulante, choisissez Français

et saisissez l’identifiant et le mot de passe : admin   admin

Vous voici sur la page d’accueil. Répéteur est bien affiché (en haut à gauche). Cliquez sur Répéteur.

Dans la liste qui apparait sélectionnez votre Box (ici c’est la Livebox-d9b9). Cliquez sur Appliquer.

Entrez la clé de sécurité de votre Box.

La barre défile pendant que le DC38 se connecte à la Box.

On va reconnecter le smartphone au WiFi.

Le répéteur apparait sous le même nom que la box, avec la même Pass Phrase

Les choses se déroulent comme d’habitude

On se connecte au répéteur

Le signal est plus fort que précédemment.

La navigation Internet fonctionne 🙂

Sur cette copie d’écran de WiFi Analyser on voit que deux signaux Livebox-d9b9 sont présents : un en rouge à -70db et un autre beaucoup plus puissant, vers -25dB, c’est le DC38. J’étais à proximité du répéteur d’où la puissance du signal.

En mode vu-mètre la différence est également bien visible

 

Vous pouvez distinguer les deux appareils en regardant l’adresse MAC, celle du DC38 commence par 80:3f…

Un peu plus de précision

Scientifique dans l’âme, une mesure ponctuelle ne me satisfait pas. Surtout faite à proximité du répéteur. Je voulais voir ce que la mise en place de cet équipement changeait dans l’environnement réel (murs, dalle en béton, espace extérieur…).

J’ai donc installé HeatMapper de EkaHau pour faire un relevé du niveau WiFi dans a maison et aux alentours.

Intérieur et alentours avec la box seule

Avec la Box seule, la zone en vert foncé se limite à la pièce dans laquelle se trouve la box (et encore…) et on peut voir que l’extérieur est très mal couvert par le WiFi. Sur la terrasse, en bas à gauche, c’est vraiment limite pour utiliser une tablette.

Intérieur et alentours avec le répéteur

Avec le répéteur (situé à l’étage au dessus de la Box) la couverture WiFi a sérieusement augmenté et par exemple la terrasse est cette fois parfaitement desservie.

Étage avec la Box seule

La Box est à l’étage en dessous, située en haut de l’image à peu près aux 2/3 de l’image. On voit que la zone de couverture est centrée sur la Box.

Étage avec le répéteur

Cette fois le répéteur fonctionne. Il est situé dans la pièce en bas à droite du plan. Tout l’étage est correctement desservi par le WiFi.

Conclusion

Cet appareil est disponible sur Amazon (je n’ai pas de lien, ni d’affiliation avec Amazon ! ) pour 19,99€ au moment où j’écris ces lignes.

Sa mise en œuvre a amélioré la couverture WiFi de la Box, sans que les utilisateurs aient à modifier la configuration de leurs appareils connectés et sans nécessiter de paramétrage complexe. Les Raspberry Pi connectés à la Box n’y ont vu que du feu et continuent leur petit bonhomme de chemin comme si de rien n’était.

Cet article a été publié début juillet 2017. Dodocool propose à nouveau un code réduc. pour les lecteurs de frambois314, c’est pour cela que je re-publie cet article.

Voici un code promo dont la date est limitée au 30 septembre.
Code promo de 40% : JAT65L6Q     Date de fin: le 30 septembre 2017  sur   http://amzn.to/2hb7vD1

L’avenir de ce DC38 devrait rejoindre celui d’un Raspberry Pi. J’aimerais l’alimenter en direct (après l’alim secteur) et l’utiliser comme point d’accès sur un Raspberry Pi. Mais ça… c’est une autre histoire 🙂

 

Sources

Cet article Un Répéteur/Routeur/AP WiFi pour moins de 20 euros a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Pi Desktop un boîtier pour votre Raspberry Pi

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Au mois de mai je vous avais annoncé la sortie du boîtier PiDesktop pour le Raspberry Pi. Il permet de protéger le Raspberry Pi mais offre en plus une horloge RTC, un bouton arrêt-marche façon PC et la possibilité d’ajouter un disque dur SSD. Je l’utilise et je vous propose cette présentation de Pi Desktop.

Cliquez pour une information sur les niveaux

Ce boîtier peut être utilisé sans problème par un débutant. J’ai cependant attribué le niveau “Avancé” à l’article car selon la version de Raspbian utilisée, l’utilisation (ou pas) de l’horloge RTC et du disque SSD il est possible que l’utilisateur doive aller chercher des infos qui ne figureraient pas dans cet article.

Matériel et logiciel utilisés

  • Raspbian Jessie mis à jour le 25 septembre 2017
  • Raspbian Stretch mis à jour le 25 septembre 2017
  • Etcher et Win32DiskImager
  • Cartes SD Samsung EVO 16Mo
  • SSD 32Go KingSpec
  • Tournevis miniature
  • Pinces brucelles
  • Boîtier Pi Desktop (provenance Kubii)

Pi Desktop, un boîtier pour le Raspberry Pi

Le déballage de PiDesktop

Comme d’habitude on va se pencher sur le paquet reçu.  Il est arrivé une grande boîte en carton avec des bulles géantes à l’intérieur et le petit coffret bien protégé au milieu. de ce côté là rien à dire !

Le boîtier est protégé par une boîte en carton épais et résistant. Ça ressemble un peu aux boîtes de montres ou de smartphone. Costaud.

Une fois le couvercle soulevé on tombe sur la notice de montage. C’est écrit petit et en anglais, mais c’est disponible au format pdf en ligne. Vous avez une version en français ci-dessous 🙂

A l’intérieur du carton on trouve encore une protection épaisse qui entoure le boîtier par lui même. On voit ici la face supérieure, protégée par un film. Elle est séparée des éléments inférieurs par une couche de mousse découpée à ses dimensions. La protection externe  comporte 2 encoches pour faciliter l’extraction des éléments.

Après avoir enlevé la face supérieure et sa couche de mousse, on arrive sur le boîtier. Il renferme un emballage plastique dans lequel on trouve

  • La carte fille qui va se connecter sur le Raspberry Pi
  • Un jeu d’entretoises et de vis
  • Un radiateur à ailettes pour le CPU de la framboise
  • Un adaptateur USB qui va permettre de relier le SSD (si présent) à un port USB du Raspberry Pi

Finalement il ne reste que le boîtier.

Tout ça est bien protégé et si vous recevez un boîtier abimé, c’est pas de bol vous êtes tombé sur lui :

Transfert de colis au centre de tri de Créteil

Parfois, comme moi, vous avez du recevoir des #paquets aux coins un peu #abimés… Des enveloppes un peu écrasées ou arrachées, des connecteurs "un peu" écrabouillés, des joystick explosés, des verres de protection pour tablette "un peu" fracassés etc. Je vous laisse ajouter vos exemples à ces exemples qui sont les miens 🙂 . Pourtant comme le montre le film ci-dessous pris en douce au centre de tri postal de Créteil, nos colis sont traités avec le plus grand soin par Laposte. Enfin, je vous rassure, seuls ceux qui sont marqués "#FRAGILE" sont traités de la sorte. Bien entendu tous les postiers ne sont pas à classer dans la même catégorie, mais il appartient à LA POSTE de veiller à ce que ce genre de choses n'existe plus. Même si c'est maintenant privé et qu'ils ont une obligation de rendement, on peut attendre un meilleur traitement pour nos colis. Non ?

Publié par Framboise314 sur mercredi 26 juillet 2017

 

Le montage du Raspberry Pi et de la carte dans le boîtier

J’ai utilisé un Raspberry Pi 3 qui a déjà vécu de nombreuses aventures, il est donc garni de deux radiateurs. Je n’ai pas utilisé le radiateur fourni dans le kit. Voilà à quoi le boîtier ressemble un fois le Raspberry Pi en place. On va voir les étapes de cet assemblage.

Les étapes

Cliquez pour agrandir

J’ai repris le schéma fourni par Element 14 et séparé le montage en 11 étapes que voici :

Etape 1

Montez le radiateur sur le CPU du Raspberry Pi. Dans mon cas le CPU est déjà garni d’un radiateur.

Etape 2

Préparez une carte SD avec une image de Raspbian. Utilisez Etcher, Win32DiskImager, dd… ou par tout autre moyen à votre convenance

Etape 3

A ne réaliser que si vous avez prévu d’installer une caméra dans le boîtier

Mettez en place le câble en nappe de la caméra dans le connecteur CSI

Etape 4

Mettez le Raspberry Pi en place dans le boîtier. Les trous de la carte doivent être bien en face des trous du boîtier destinés à recevoir les vis.

Vérifiez que les prises soient bien alignées avec les trous du boîtier, côté HDMI et sortie Son.

Également côté ports USB et réseau. Les deux prises PWR et micro USB serviront par la suite pour la carte additionnelle.

Etape 5

Vissez les colonnettes les plus longues dans les trous de la carte

Etape 6

Glissez la caméra dans les glissières prévues sur un côté du boîtier. Deux clips viennent bloquer la caméra en place.

Vérifiez que l’objectif de la caméra  est bien centré dans l’ouverture (enlevez le film de protection si ce n’est pas fait.

Montée dans ce sens, les images de la caméra sont retournées (haut-bas). Vous pouvez tordre la nappe pour la mettre en bas. Il est aussi possible de retourner l’image via la ligne de commande…

Etape 7

Le boîtier est livré avec une pile CR2032 qui vient se loger sous la carte. Elle permet de maintenir à l’heure l’horloge RTC embarquée sur la carte d’extension, et de garder le Raspberry Pi à l’heure, même s’il démarre sans être connecté au réseau.

Sortez la pile de son emballage et placez la sur le support, en biais comme ci-dessus. Appuyez dans le sens de la flèche pour clipser la pile en place.

La pile une fois en place est maintenu par la languette métallique située à gauche.

Etape 8, Etape 9 et Etape 10

Si vous ne souhaitez pas utiliser de disque mSATA, passez directement au montage de la carte d’extension.

L’ordre de ces trois étapes n’a pas d’importance. J’ai choisi de monter le disque mSATA sur la carte d’extension d’abord. Mais vous pouvez tout aussi bien monter la carte d’extension sur le Raspberry Pi en premier…

J’ai en stock un disque SSD mSATA KingSpec (oui je sais c’est pas trop connu comme marque 🙂 ) de 32Go. Le boîtier Pi Desktop peut accepter des mSATA jusqu’à 1To de capacité.

Pour info le disque vient de la boutique Frank Wang (publicité gratuite)
Bon… si un généreux donateur/sponsor/mécène veut bien me fournir un disque mSATA de 1To je ferai l’essai… en attendant ce sera un 32Go 😀

Sortez les disque mSATA de son emballage. Attention à l’électricité statique présente sur vos mains pleines de doigts.

Insérez le disque mSATA dans son connecteur. Pas moyen de se tromper, il y a une encoche, donc un seul sens de montage.

Vissez les vis pour bloquer le disque mSATA et éviter qu’il ne sorte du connecteur en cas de vibrations. Il y avait des vis avec le disque mSATA et d’autres dans le sachet de visserie du Pi Desktop. Je n’ai eu que l’embarras du choix.

Le mSATA est en place.

Vous pouvez maintenant mettre la carte en place. Il est également possible de monter d’abord la carte puis d’ajouter le disque mSATA.

 

Insérez avec précaution le connecteur GPIO sur le connecteur du Raspberry Pi (flèche jaune). Le GPIO est toujours accessible au dessus de la carte via un connecteur 40 points. Vérifiez la disponibilité des broches GPIO car certaines sont utilisées par la carte !

Remarquez le haut des colonnettes (flèche rouge) il comporte une partie cylindrique qui va venir se loger dans les trous de montage de la carte d’extension.

Il ne vous reste qu’à vérifier l’alignement des prises avec les trous du boîtier et à mettre en place les vis supérieures (flèche jaune).

Etape 11

Il nous reste à monter le couvercle. Celui-ci comporte un poussoir qui va venir appuyer sur le bouton poussoir présent sur la carte d’extension.

La carte d’extension comporte également une LED qui va briller de tous ses feux lorsque le Raspberry Pi est sous tension. Lorsque le programme de gestion est installé, elle clignote pendant un reboot.

La LED bleue va éclairer un plastique transparent qui entoure le logo au centre du couvercle et illuminer la circonférence en bleu.

Enlevez la protection du couvercle…

Puis la protection qui recouvre le logo Element 14

Mettez le couvercle en place. Il se clipse tout autour du boîtier. Si vous voulez le retirer par la suite, soit vous avez des ongles costauds, soit (comme moi) vous glisserez un tournevis d’horloger le long du boîtier pour faire sauter les clips, en espérant ne pas déraper et faire une vilaine rayure sur la surface lisse et brillante…

 

On voit ici l’effet de la LED bleue qui éclaire le tour du logo. Pas mal …

La dernière chose à faire est de mettre en place le “bouchon” USB qui va relier le disque mSATA (si vous en avez monté un sur la carte d’extension) à votre Raspberry Pi.

Le bouchon s’insère (salutations) sur la prise USB supérieure droite du Raspberry Pi et fait la liaison avec le disque SSD mSATA. Si vous devez accéder au disque mSATA depuis un autre ordinateur (pour y installer une image par exemple) il suffira de retirer le bouchon et de relier la prise micro USB au PC par un cordon standard micro USB – USB A.

Le bouchon en place. Il reste 3 prises USB.

Tout est prêt, Houston ! On est parés pour le décollage !

Installation du système

On va voir deux méthodes d’installation de l’OS :

  • Raspbian sur une carte micro SD avec le mSATA en disque de données
  • Raspbian sur le mSATA (pas de carte micro SD)
Attention !

J’attire votre attention sur le fait qu’une fois la carte micro SD mise en place et le Raspberry Pi monté dans le boîtier, vous ne pourrez plus retirer la carte 🙁 J’ai essayé avec des pinces brucelles mais ça coince à la sortie. Il faudra donc être certain que tout va bien avant de visser le Raspberry Pi en place. D’autre part si vous voulez faire des tests avec un montage “en volant” sur la table (donc sans les entretoises) :

  • Assurez vous que le connecteur 40 points est bien positionné, pas décalé. Revérifiez 2 fois !
  • Mettez en place le bouchon USB avant la mise sous tension, il maintiendra la carte d’extension écartée des capots métalliques des prises USB
  • Vérifiez (plutôt 2 fois qu’une que rien ne risque de provoquer de court-circuit si vous posez le Raspberry Pi dessus (trombone, agrafe, stylo métallique…)

La carte micro SD bute sur la glissière de la caméra. On ne pourra pas changer de carte facilement.

Installation de Raspbian sur carte micro SD

Normalement à l’Etape 2, vous avez préparé une carte micro SD avec une image de Raspbian. Vous pouvez utilisez Etcher, Win32DiskImager, dd… ou par tout autre moyen à votre convenance. La carte est en place dans le connecteur du Raspberry Pi.

Démarrage

SplashScreen de Pi Desktop

Ce nouvel écran indique que le programme de Pi Desktop a bien été installé.

Connectez la prise micro USB sur la prise PWR en face avant du boîtier. Appuyez brièvement sur le bouton A/M présent sur le dessus du couvercle. A LED bleue s’allume et vous devriez voir la ou les framboises s’afficher sur l’écran. Attendez que le Raspberry Pi ait démarré.

Ouvre le navigateur et mettez le système à jour.

[code lang="bash"]sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade[/code]

Ouvrez le navigateur.

Rendez vous sur la page www.element14.com/PiDesktop Cliquez sur Downloads puis sur Pi Desktop Debian Package (on github).

Téléchargez le fichier .zip indiqué ci-dessus. Éventuellement la version peut-être différente si vous installez PiDesktop à une date future (on est fin sept. 2017). Vous pouvez aussi le télécharger ici : pidesktop-base-1.1.0

Rendez vous dans le répertoire Downloads, et décompressez l’archive.

Installez le paquet de gestion de Pi Desktop.

Comment ça marche ?

  • Lorsque vous appuyez une fois rapidement (plus de 150mS) sur le bouton A/M, le Raspberry Pi démarre
  • Lorsque vous appuyez plus longuement (plus de 2 secondes) sur le bouton A/M, le programme de gestion arrête proprement le Raspberry Pi (le système s’arrête normalement) puis coupe l’alimentation.
  • Lorsque vous appuyez très longuement (plus de 5 secondes) sur le bouton A/M, le programme de gestion arrête le Raspberry Pi à “la sauvage” en coupant l’alimentation.

Si vous éteignez le Raspberry Pi en passant par le menu  Shutdown, La LED va se mettre à clignoter :

et il faudra de toute façon appuyer 5 secondes sur le bouton A/M pour éteindre complètement la bête…
Donc pour éteindre le Raspberry Pi, mieux vaut appuyer 2 secondes sur A/M. Le système s’arrête proprement et la LED s’éteint, l’alimentation du Raspberry Pi est coupée.

Si vous avez un SSD monté sur le support mSATA

Vérifiez que votre disque SSD est vu par le système (voir ici pour la suite : partitionner et formater un SSD)

Préparer le disque en mode texte

En mode texte on montera le disque manuellement pour tester puis automatiquement. En mode graphique après redémarrage il n’y a rien à faire, vous retrouverez le disque déjà monté par le système dans /media/pi.

Cette commande permet de rendre pi propriétaire sur les sous répertoires de media et l’autorise à intervenir.

En mode graphique

Ici le SSD apparait comme /media/pi/Data, j’ai créé un dossier d1 pour tester l’accès.

A partir de là vous avez un système opérationnel avec un disque supplémentaire pour stocker vidéos, données, jeux…

Installation de Raspbian sur SSD mSATA

Modifier le registre de l’OTP

Une des possibilités intéressantes du Raspberry Pi est qu’il peut démarrer directement sur un sur un périphérique USB. Or, coup de bol, notre mSATA est justement connecté en USB… yesss !

Pour que le pi démarre sur un périphérique externe, il faut modifier un registre pour l’autoriser. Cette modif est irréversible. Mais si vous insérez une carte micro SD elle est prioritaire et c’est l’OS qui est sur la carte qui démarre.

Pour cette modif voyez cet article ou celui-ci.

Transférer l’image de l’OS

Pour le reste rien de spécial. Raccordez le mSATA à votre PC via un câble micro USB <=> USB-A puis procédez comme d’habitude (Etcher, Win32DiskImager, dd…). L’important c’est que l’image de Raspbian soit sur le SSD. Enlevez la carte SD (ça peut toujours re-servir 😉 ), rebranchez le bouchon USB (bin oui, pour brancher le câble USB il a bien fallu l’enlever) et appuyez sur le bouton de démarrage. Si tout s’est bien passé, vous devriez voir les framboises apparaitre sur l’écran.

Temps de démarrage
Je n’ai pas fait de mesures exactes, mais avec la carte SD le Pi 3 que j’utilise démarre en 21 secondes. C’est le temps qui se passe entre l’appui sur le bouton et l’apparition du message d’insulte qui me dit que je n’ai pas modifié le mot de passe SSH). En démarrant sur le SSD il faut à peu près 45 secondes pour que le message s’affiche. Ce n’est pas une catastrophe… A mon avis si on monte son Raspberry Pi 3 dans un joli boîtier, ce n’est pas pour faire du test. On le démarre une fois     et après on l’utilise. S’il met une vingtaine de secondes de plus, ça ne me dérange pas. Mais bon, il faut le savoir.

Notice d’installation

User Manual

 

Element 14 met à votre disposition une notice Pi Desktop User Manual_EN_Rev4.0 (en anglais mais les éléments importants sont dans cet article).

Vous pouvez la télécharger au format PDF en cliquant sur l’image ci-contre.

 

Ventiler… une bonne idée ?

Comme à mon habitude j’ai ajouté à la barre des taches un moniteur de température CPU. En utilisation “normale” (c’est quoi normal) c’est à dire Internet, bureautique, youtube… la température reste en dessous de 65 degrés. Il y a bien un espace à droite des prises USB où il y a une zone perforée. J’avais pensé ajouter un ventilateur de 30x30mm mais il y a des renforts qui ne facilitent pas l’opération en face avant (à côté des prises).

Sur le côté il y a aussi des perforations et j’ai essayé d’y placer le ventilateur.

Ventilateur de 30x30mm en fonctionnement, alimentation 3,3 volts.

Le premier essai avec le ventilateur connecté en 5v n’a pas été concluant. (trop de bruit)
J’ai sorti le contact 5v (fil rouge) de la prise pour le brancher directement sur la pinoche 3.3v comme me l’avait conseillé un lecteur. Le ventilateur tourne (photo ci-dessus) et n’est pas bruyant lorsqu’il est tenu à la main.

Je l’ai fixé contre la paroi perforée avec du “patafix” et remis le PiDesktop en route.
Ça démarre et le ventilo tourne mais malgré l’isolation amenée par le “patafix” on entend le sifflement du ventilateur à travers les trous de la cloison. Ce ne sont pas des vibrations car pratiquement tout bruit disparait en bouchant les trous avec un bout de papier.

D’un autre côté, la température reste en dessous de 50 degrés (il fait 22 dans la pièce) et ce n’est pas mal, mais avec le bruit en contrepartie. Pour ma part je vais virer ce générateur de bruit… Vous ferez bien comme vous voudrez 🙂

Conclusion

Proposé à 54 € (hors frais de port) par Kubii, ce boîtier offre une protection parfaite pour le Raspberry Pi en plus d’une présentation qui lui ouvre les portes des salons où le WAF a son importance ! Le prix me semble justifié par la qualité de l’ensemble que ce soit l’emballage ou la qualité du boîtier (très bien ajusté aux dimensions des cartes), la finition de la carte d’extension et de sa visserie…

Il offre la possibilité de gérer “normalement” l’alimentation sans avoir à débrancher la prise USB d’alimentation.

********* Ajouté le 19 octobre 2017 *********

PiDesktop : Installation de Kodi sur Stretch

Christian, lecteur assidu du blog et auteur de plusieurs publications m’a envoyé ce complément à l’article.

Voulant installer mon Média-center dans le nouveau boitier Pi-Desktop, suite à la lecture de cet article, il m’a été impossible d’installer un script de boot avec mon ancien Kodi sous Wheezy, qui n’est pas sous systemd.

Je suis donc reparti de zéro avec STRETCH et KODI en application.

INSTALLATION DE STRETCH

Utilisation de NOOBS 2,4,4

sudo apt-get update && sudo apt-get upgrade  (65 MAJ)

Configurer le Raspi comme d’habitude avec:

  •          320 en mémoire GPU
  •          SSH et VNC

Installer SAMBA et le configurer pour avoir accès au HDD du Média-center avec Windows.

Le reste à votre convenance …

Moi, je supprime wolfram, sonic et minecraft :

         sudo apt-get autoremove –purge wolfram-engine minecraft-pi sonic-pi
         sudo apt-get clean
         sudo apt-get autoremove
         reboot

INSTALLATION DE DESKTOP

J’ai téléchargé le script sur le PC www.element14.com/PiDesktop comme dans l’article.
Après dézipage, transfert du .deb dans /home/pi en SSH

         cd /home/pi
         sudo dpkg -i desktop-base-1.1.0.deb
         reboot

Bien vérifier le fonctionnement du bouton du boitier et vérifier la RTC :

         sudo hwclock -r

INSTALLATION DE KODI

         sudo apt-get install kodi

Pour un Média-center, il vaut mieux que KODI se lance tout de suite.

Charger le script de démarrage de KODI qui n’existe pas

         sudo wget -O /etc/init.d/kodi https://gist.githubusercontent.com/shyamjos/60ea61fd8932fd5c868c80543b34f033/raw

         sudo nano /etc/init.d/kodi

                  # Defaults
                  ENABLED=1
                  USER=pi
                  NICE=-5      <<modifier cette valeur et enregistrer avec CTRL X

         sudo chmod +x /etc/init.d/kodi
         sudo systemctl daemon-reload
         lib/systemd/systemd-sysv-install enable kodi

demande 2 fois le mot de passe UNIX

         Reboot

KODI doit se lancer au boot

pour l’enlever ou le remettre :

         sudo systemctl mask/unmask kodi

ECRIRE SUR LE HDD AVEC SAMBA A PARTIR DU PC

Après avoir mis en cause le paramétrage de Samba, celui du réseau pendant une journée,
essayer de changer les droits du HDD……..
je suis tombé sur cela sur raspberry.org:

Re: Cannot write to USB Hard Drive in Raspbian Stretch (Jessie OK)

Sat Sep 09, 2017 6:00 pm

The system might not have the files for writing to NTFS partitions installed.

Try this in terminal:

sudo apt-get install ntfs-3g

and install both ntfs-3g and all its dependencies.

Then reboot your system, and attempt to open the NTFS drive for write access. You should now be able to write to the NTFS drive.

Eh bien ça fonctionne !!!

Ce Stretch n’est vraiment pas au point

Alimentation du disque dur

         Ajouter max_usb_current = 1 dans le config.txt

pour être sûr d’alimenter suffisamment le HDD

 

REMARQUES

  • Lorsqu’on ferme KODI, le retour à l’écran de STRETCH est laborieux Il ne se rafraichit pas et il faut passer la souris sur l’écran
  • Mais j’ai fait ces essais sur un PI2B+
  • Le réglage du volume de la télécommande ne fonctionne plus avec kodi 17.4
  • L’avantage par rapport à LibreElec ou autre, c’est d’avoir un OS complet derrière.

Je vais maintenant pouvoir mettre l’ensemble dans son nouveau joli boitier.

Mais quelle galère !

Sources

 

Un boîtier façon NUC pour le Raspberry Pi

Cet article Pi Desktop un boîtier pour votre Raspberry Pi a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Raspberry Pi + écran officiel 7″ : Le minimum pour démarrer avec Windows IoT Core

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Que dois-je acheter pour commencer avec un Raspberry Pi et Windows 10 ? A cette question posée par tout novice, on peut répondre par une multitude de solutions. Le débutant lui, désire une configuration simple techniquement, bon marché, et surtout éprouvée.
Afin de mettre de côté les éventuels dysfonctionnements, incompatibilités et tracas toujours décourageants au début, je vous propose d’utiliser la configuration matérielle décrite ci-dessous pour bien démarrer avec votre Raspberry Pi sous Windows IoT Core.

Le matériel :

Voici la liste exhaustive de ce que vous aurez besoin :

  • Un Raspberry Pi, bien sûr : comme l’objectif est d’installer Windows IoT Core, il faudra obligatoirement un Pi2 ou un Pi3.
  • Une alimentation : l’alimentation officielle pour Pi3 assurera un résultat sans déconvenues.
  • Une carte SD : de ses performances va largement dépendre la rapidité de l’ensemble. Investissez dans une carte hautes performances USH-3 avec un taux de transfert de 60 ou 90 MB/s. Attention, ne vous faites pas berner sur la vitesse en écriture, généralement inférieure à celle de lecture. Un minimum de 4Go est requis. Pour ma part, les cartes SAMSUNG EVO PRO et SANDISK de la gamme Extrême et Extrême plus offrent de bon résultats.
  • Un écran : l’avantage de l’écran officiel 7″ réside dans son excellent rapport qualité prix et sa totale compatibilité. Mais sachez que n’importe quel écran tactile d’ordinateur muni d’une prise DVI ou HDMI fera l’affaire.
  • Du contreplaqué ou du plastique type PMMA pour les supports.

Le montage :

L’écran :

L’écran officiel pour Raspberry Pi est composé d’une dalle de 800×480 pixels associée à une carte contrôleur vissée à l’arrière. Ces éléments sont reliés entre eux par deux nappes de couleur orange et noire, l’une pour la transmission de l’image (1), l’autre pour la réception des informations tactiles (2). Tout ce beau monde est généralement pré-monté. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez suivre cette vidéo pour vous guider dans le montage.

En dehors des deux nappes que nous venons d’évoquer, la carte contrôleur dispose de quatre connecteurs.

Commençons par ceux de type USB, l’un micro-USB dénommé PWR IN, l’autre un USB classique nommé PWR OUT. Cette connectique permet « d’insérer » notre écran dans un circuit d’alimentation existant. En effet, le bloc d’alimentation viendra se connecter sur PWR IN, et un câble USB → Micro-USB prendra place dans PWR OUT pour transmettre l’alimentation électrique vers le Raspberry Pi. Néanmoins, nous n’utiliserons pas cette configuration classique ici pour une raison d’encombrement que nous aborderons par la suite.

A la place, nous utiliserons le troisième connecteur nommé GPIO. Il dispose de 5 broches, dont la première pour le 5V, et la dernière pour la masse. Les trois autres broches mettent à disposition les signaux du bus I²C et une broche d’interruption. Nous laissons ces trois broches inutilisées et connectons les deux fils rouge et noir respectivement aux 5V et GND.

Le dernier connecteur nommé RPI-DISPLAY reçoit une nappe à 15 conducteurs à destination du Raspberry Pi. Cette nappe véhiculera l’image à afficher dans le sens Raspberry → écran, et les informations tactiles dans le sens écran → Raspberry.

Le Raspberry Pi :

Cette solution d’affichage a l’avantage de s’adapter parfaitement à la mécanique du Raspberry Pi. Les entretoises fournies avec l’écran sont spécialement adaptées au soutien du Raspberry à bonne hauteur. Ainsi, il suffit de placer la carte Raspberry sur ces dernières, puis de la fixer à l’aide des quatre vis fournies.

C’est le moment de relier nos deux fils rouge et noir au GPIO du Raspberry Pi. Selon le brochage que vous finirez par connaitre par cœur à force, le fil rouge se place sur la broche 2 et le fil noir sur la broche 6. Ceci relie les alimentations 5 volts des deux cartes, autorisant le branchement du bloc d’alimentation soit sur le PWR IN du contrôleur d’écran, soit sur le Raspberry Pi. Notez que j’ai une préférence pour la deuxième solution car cette dernière permet de rester protégé d’un éventuel court-circuit grâce aux fusibles polyfuses du Raspberry.

Insérons ensuite la nappe dans le connecteur DISPLAY du Raspberry Pi en prenant soin de soulever la partie mobile blanche vers le haut avant l’insertion, puis de la verrouiller en appuyant vers le bas.

Les supports :

Pour l’instant, notre montage est néanmoins très instable et peut être détérioré à tout moment à cause de l’absence points de support. Bien évidement il existe beaucoup de supports tous faits dans le commerce. Pour ne pas alourdir le budget, je vous donne ici deux solutions proches que les bricoleurs ou les « fab-labeurs » réaliseront en quelques minutes.

La première utilise du contreplaqué d’au moins 12mm d’épaisseur, façonné en forme de triangle, avec une ouverture rectangulaire à l’intérieur.

Les deux triangles sont identiques. Deux encoches prennent place sur l’hypoténuse, en regard avec les deux fixations prévues sur la dalle d’écran. Deux vis M3 de 16mm de longueur prennent place dans des trous percés dans la tranche du bois. Ces trous sont prolongés et agrandis dans la partie pointue du triangle de manière à permettre l’insertion d’un tourne-vis pour le serrage.

La deuxième est réalisée avec deux plaques de PMMA de 5mm, prenant en sandwich une autre plaque de PMMA de 3mm, découpées à la laser.

La forme triangulaire est identique au modèle en bois. La plaque de 3mm, prise en sandwich, est en fait découpée en quatre parties distinctes. Des réserves permettent le passage des vis et du tournevis dans la tranche du support. Le tout est maintenu à l’aide de vis M2,5 vissées dans des trous taraudés dans l’une des plaques de 5mm. Des taquets de maintien prennent place dans des logements carrés. Ils sont collés avec un mélange de chutes de PMMA dissoutes dans de l’acétone. Les vis assurent le serrage du sandwich, les taquets carrés évitent la rotation des pièces de 3mm.

Plus compliquée à mettre en œuvre, cette version plastique transparente est néanmoins plus élégante et offre une meilleure stabilité à l’ensemble à cause de son poids.

Le fichier Sketchup de la version bois
Les fichiers SVG de la version plastique

A cause du faible espace entre le support et la carte contrôleur d’écran, on comprend désormais le choix de ne pas utiliser la prise PWR OUT. A moins d’investir dans un câble de petite longueur, coudé au niveau de la prise USB grand format.

Le système Windows 10 :

L’installation de Windows IoT Core sur la carte SD se réalise à l’aide d’un Pc en Windows 10. Notez qu’une tablette Surface équipée de Windows 10 suffit.

  • Téléchargez le Dashboard depuis cette page.
  • Installez-le sur votre Pc Windows.
  • Lancez le Dashboard et acceptez la configuration du pare-feu.
  • Dans le menu de gauche, cliquez sur Configurer un nouvel appareil.
  • Sélectionnez Raspberry Pi 2 & 3 comme type d’appareil.
  • Sélectionnez la version courante nommée Windows IoT Core (xxxxx).
  • Insérez la carte SD dans votre Pc afin de la voir apparaître dans la liste déroulante intitulée Disque.
  • Saisissez le nom d’hôte que votre appareil endossera sur le réseau dans la zone intitulée Nom de l’appareil.
  • Saisissez, puis confirmez le mot de passe d’administration que vous souhaiterez utiliser.
  • Si vous disposez d’un Pi 3 et d’un bon réseau WiFi local, configurez dès à présent l’accès WiFi. Sinon, rien de plus fiable qu’une bonne “vielle” connexion Ethernet filaire.
  • Cochez l’acceptation des termes du contrat.
  • Cliquez sur Télécharger et installer.

Le téléchargement de Windows IoT Core démarre. Vient ensuite la configuration des partitions de la carte SD et enfin la copie des fichiers nécessitant l’acceptation d’une élévation de droits.

  • Éjectez proprement la carte SD de votre Pc Windows 10.

Le premier démarrage :

  • Insérez la carte SD dans votre Raspberry Pi (1). Rappelez vous que les contacts de la carte SD doivent être en regard du circuit imprimé du Raspberry. Un peu de doigté sera nécessaire pour se saisir de la carte SD à l’intérieur de la boucle formée par la nappe DSI, afin de l’insérer délicatement dans le slot de la carte Raspberry Pi.

  • Branchez l’éventuel câble Ethernet (2).
  • Branchez le bloc d’alimentation sur votre Raspberry Pi (3).
  • Branchez le bloc d’alimentation sur le secteur 220v.

C’est à ce moment là que les « intégristes » devront se cacher les yeux, car le logo Windows va apparaître au centre de l’écran.

Un premier redémarrage va se réaliser automatiquement de manière à opérer le changement de nom de machine. Vient l’écran de bienvenue de couleur bleue, puis ensuite le choix de langue.

La fonctionnalité tactile est immédiatement opérationnelle, et elle est bien utile pour configurer la langue, le WiFi ou encore Cortana. Une fois terminée, vous devez obtenir à l’écran l’affichage de l’application installée par défaut appelée IoTCoreDefaultApp.

L’apparition du clavier virtuel n’est pas activée par défaut. Son activation passe par le Device Portal, le portail web d’administration des machines Windows 10.

  • Repérez l’adresse IP de votre Raspberry affichée sur la page d’accueil de l’application par défaut.
  • Depuis n’importe quel navigateur internet connecté au même réseau local que votre Raspberry Pi, accédez au Device Portal en saisissant l’adresse suivante :

http://<IP_RASPBERRY>:8080

Bien évidemment, <IP_RASPBERRY> est à remplacer par l’adresse IP de votre Raspberry Pi.

  • Entrez administrator comme compte utilisateur,  puis le mot de passe que vous avez configuré lors de l’installation de la carte.

Vous accédez alors aux paramètres de votre système. Voici quelques réglages à réaliser immédiatement :

  • (1) Sur la page DEVICE Settings, réglez immédiatement la Time zone de manière à ce que l’horloge de votre Raspberry soit correctement affichée. En France, c’est (UTC+01:00) Brussels, Copenhagen, Madrid, Paris.
  • (2) Toujours sur cette page, cochez la case Show the on-screen keyboard when text input controls have focus. En clair, afficher le clavier virtuel lorsqu’un contrôle d’entrée de type texte est actif.

Voyons à quoi ressemble ce clavier virtuel en exploitant la toute dernière nouveauté embarquée : un petit navigateur web.

  • Sur votre Raspberry Pi, cliquez le bouton Navigateur. Le navigateur démarre automatiquement sur la page d’accueil Microsoft de Windows IoT Core.
  • En touchant la zone de texte contenant l’url, le clavier virtuel apparaît.
  • Maintenez appuyée la touche &123, afin de choisir votre disposition de touches préférée.

Conçue au tout début de Windows IoT Core, l’application IoTCoreDefaultApp n’est pas toujours optimisée pour l’utilisation du clavier virtuel. De toute manière cette application n’est qu’une page d’accueil par défaut. Votre but par la suite, est de créer et d’installer votre application à la place.

A l’aide du dernier bouton à droite de la barre supérieure symbolisant l’alimentation, vous avez la possibilité d’effectuer un arrêt complet, ou bien un redémarrage.

J’attire votre attention sur le fait que la led verte du Raspberry n’est pas pilotée par le système Windows. Son clignotement intervient seulement pendant les phases de boot et d’arrêt de votre Raspberry, gérées par le système EFI. Vous pouvez donc considérer que votre Raspberry est complètement arrêté uniquement lorsque la led verte clignote sept fois de suite.

Conclusion :

Vous disposez désormais d’une petite plate-forme de test simple et évolutive en fonction de votre progression dans le monde du Raspberry Pi, et ce, quelque soit le système d’exploitation que vous souhaitez découvrir. Nous aurons bien évidemment l’occasion d’y revenir dans de prochains articles.

Cet article Raspberry Pi + écran officiel 7″ : Le minimum pour démarrer avec Windows IoT Core a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Clavier Bluetooth pour le Raspberry Pi chez Lidl

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Il y a souvent des “gadgets” chez LIDL, aujourd’hui en passant dans les rayons, j’ai vu ce clavier Bluetooth. La question qui vient à l’esprit du RaspiNaute c’est : Est-ce que ça marche sur la framboise ? Le clavier existe en Blanc et en Noir. J’ai opté pour le noir. N’écoutant que mon courage et très attaché à mon surnom d’Inspecteur Gadget,  j’ai déposé le clavier sur le tapis et réglé les 18,19€ demandés par la caissière (pardon, l’hôtesse de caisse).

Un clavier Bluetooth à 18,19€

Pas très grande la boîte, le clavier fait 28cmx10cm pour seulement 1cm d’épaisseur. Ca fait à peu près la même taille que la partie alphabétique d’un clavier classique, sans tout ce qu’il y a autour. Il comporte 64 touches avec une disposition AZERTY, comme on peut le voir au travers de la partie transparente de la boîte.

Dans la boîte on trouve le clavier (ouf !) mais aussi un (court) câble de rechargement microUSB. Le clavier est équipé d’une batterie LiPo 3,7v/500mAh qui lui confère une autonomie de 90h (sans le rétroéclairage LED. Si vous allumez les LED (mais c’est tellement joli 🙂 ) la durée de vie tombe à 4 à 10h selon la luminosité et la couleur choisie. Enfin, d’après la notice. Une LED s’allume pendant la charge et s’éteint quand la batterie est chargée. Elle clignote quand l’énergie restante devient faible.

Le clavier est à la norme Bluetooth 3.0 et utilisable avec iOS, Android et Windows. J’ai choisi comme système Android (Fn Z) et ça a fonctionné sur la framboise. Les touches “spéciales” fonctionnent normalement |  \  & etc.

La notice

Une notice (en français s’il vous plait) accompagne ce clavier. Je l’ai trouvée assez détaillée, cependant certains dessins, en particulier ceux qui concernent l’utilisation des touches) m’on semblé bien trop petit (qui a dit ça doit être l’âge 😉 ).

Il faudra passer un peu de temps à lire la notice ce genre de clavier intègre pas mal de possibilités accessibles par des combinaisons de touches.

Connexion au Raspberry Pi

J’ai fait simple. Sur le Raspberry Pi j’ai cliqué sur le logo Bluetooth.et choisi Add Device…

La fenêtre s’est ouverte. J’ai mis le clavier sous tension (on peut dire aussi je l’ai allumé, mais ça me fait toujours bizarre). Puis j’ai appuyé simultanément sur Fn et C (Fonction C). La touche C est pourvue d’un logo Bluetooth. La LED A/M a changé de couleur et est devenue bleue clignotant, signe que l’appairage devient possible. Après un moment (qui m’a semblé long) le clavier SBTB 3.0 A1 est apparu dans la fenêtre. J’ai sélectionné le clavier en cliquant sur sa ligne (elle devient bleue… Elle aussi :-D), puis cliqué sur le bouton Pair.

L’appairage nécessite la saisie d’un code sur le clavier. Il suffit de taper directement sur les touches de la rangée du haut sur le clavier, puis de valider en appuyant sur le touche Entrée.

Si vous avez saisi le bon code, la connexion entre le Raspberry Pi et le clavier s’effectue.

Après quelques secondes, le clavier est connecté. J’ai ouvert un terminal et saisi des commandes sans rencontrer de difficulté

Le rétroéclairage

Le clavier est rétroéclairé par des LED RVB qui autorisent 7 couleurs (8 avec le noir qui n’en est pas une) et deux niveaux de luminosité (3 avec l’extinction des LED 😉 ). L’effet est sympa si vous utilisez le clavier dans la pénombre. En pleine lumière… euh….

Les couleurs et niveaux de luminosité sont accessibles par des combinaisons de touches, là encore.

Et sous Windows 10 ?

A la demande de plusieurs lecteurs qui ont apparemment des soucis pour faire adopter ce clavier par leur système propriétaire et non libre 😉 voici comment j’ai fait pour utiliser ce clavier sur un portable équipé de l’OS en question.

Cliquez pour agrandir

On va commencer par ouvrir la partie Bluetooth dans les Paramètres de Win10. Cliquez sur la croix (Ajouter un appareil Bluetooth)

Cliquez pour agrandir

Sur le clavier : mettez le sous tension, puis appuyez sur Fn et sur la touche C simultanément. La LED doit maintenant clignoter en bleu. Après quelques secondes, le clavier apparait dans le fenêtre. Demandez la connexion. Windows vous demande de saisir un code sur le clavier ici 06818459, validez avec la touche entrée.

Cliquez pour agrandir

Le clavier est prêt à l’emploi et est connecté

Cliquez pour agrandir

Après avoir cliqué sur OK le clavier SBTB 3.0 A1 apparait dans la liste des appareils Bluetooth connectés. Je l’ai utilisé avec Word et Excel sans rencontrer de difficulté 😉

Voilà, ça, c’est fait. Après il ne faudrait pas que le blog qui est normalement consacré au Raspberry Pi et à Raspbian dérive vers des install sous Windows… 😀

Conclusion

Pour 18,19€ voilà un clavier qui va rejoindre mon matériel utilisé en atelier et/ou en expo. léger, pas encombrant. C’est l’idéal pour des déplacements. Pendant que j’y étais j’ai aussi testé le clavier sur une tablette Samsung. Aucun problème pour le connecter et l’utiliser.

Cliquez pour agrandir

Le prix semble annoncé avec une réduction de 39% pour le black friday (pourquoi on a importé ce truc ? c’est comme le lapin de Pâques  ou Halloween, ça me file des boutons !)

Cliquez pour agrandir

mais le catalogue indique bien un prix de 18,19€, donc on doit le trouver à ce prix… Si vous optez pour ce clavier et que vous l’appréciez, n’hésitez pas à mettre un commentaire ci-dessous… Dans le cas contraire aussi 🙂

En complément, suite en particulier au retour de Dodutils sur tweeter, Effectivement ce clavier ne comporte que le minimum, touches alphabétiques et chiffres. D’autre part il semble qu’on puisse l’utiliser tout en le rechargeant (contrairement à ce que dit la notice) mais dans ce cas il ne se connecte pas …

Je n’ai pas d’actions chez LIDL, pas d’affiliation non plus !

La partie française de la documentation technique est scannée et disponible sur framboise314 au format PDF.

Sources

 

Cet article Clavier Bluetooth pour le Raspberry Pi chez Lidl a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Attribuer une adresse APIPA fixe à un Raspberry Pi headless

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Lors des ateliers Raspberry Pi, il arrive souvent d’avoir des Raspberry Pi sans écran. Ils sont connectés à un PC ou MAC via un câble réseau. Au démarrage du Raspberry Pi il n’est pas simple d’obtenir son adresse. Voici une méthode pour vous en sortir simplement en lui donnant une adresse IP fixe.

Attribuer une adresse APIPA fixe à un Raspberry Pi headless

Headless : Sans clavier, souris, ni écran

APIPA : processus qui permet à un système d’exploitation de s’attribuer automatiquement une adresse IP. Vu mon âge, je m’autorise à appeler cela une adresse APAPI 😉

Prérequis :

  • Réalisé sur la version Raspbian Stretch 2018-04-18-raspbian-stretch
  • Une machine Windows 10 avec les logiciels Notepad++  et  putty installés (ou équivalents)
  • Savoir utiliser Notepad++ et putty
  • Afficher les extensions de fichiers dans les fenêtres de dossiers

Les solutions

Ah bin ça ! il y en a plein les forums !
je vous en cite quelques unes ? Allez…

  • Tritouiller les fichiers de config de Raspbian avant de démarrer  (le système doit être démarré ou il faut accéder à la carte via un Linux ou un utilitaire sous Windows)
  • Tritouiller les fichiers de config de Raspbian après avoir démarré. Bin oui, mais là c’est plus du headless, il faut au moins un écran et un clavier pour faire ça.
  • Modifier le serveur DHCP (en général dans la box Internet) pour que le DHCP affecte une adresse IP donnée à une adresse MAC. L’adresse MAC est l’adresse physique de votre carte réseau. Ça veut dire qu’il faut d’abord la relever, puis faire ce qu’on appelle une “réservation” d’adresse…
  • Utiliser une appli sur son smartphone pour identifier les Raspberry Pi du réseau, puis utiliser ces adresses pour VNC (dans ce cas l’adresse n’est même pas fixe)

Il n’y en a surement encore d’autres… mais celles là me suffisent. On voit vite qu’un informaticien n’aura pas trop de difficultés avec ces méthodes (et encore 😉 ). Par contre le gars qui va former un groupe de scolaires à Scratch lors d’un atelier pour lequel il dispose de quelques ordinateur portables (un peu anciens) n’a pas forcément les compétences pour réaliser ces opérations. Et pas forcément le temps non plus, et même pas les codes d’accès pour tritouiller le DHCP ou la box.

Du coup je vous propose la mienne. En bon informaticien j’essaye d’être un bon fainéant : il faut que ça soit simple, facile, pas ch… à mettre en œuvre, même par quelqu’un qui n’y connait pas grand chose.

A ce propos si vous avez besoin de bases de réseau, je vous signale (pub) qu’il y a un chapitre complet sur le réseau, spécialement écrit pour les débutants dans mon livre “Raspberry Pi 3 ou Pi Zero”. Si vous l’avez lu et/ou utilisé, n’hésitez pas à dire ce que vous en pensez dans les commentaires de cette page !

Le problème à résoudre

Il s’agit, sans rien avoir à configurer de relier un Raspberry Pi à un PC portable. Au démarrage, et sans rien avoir à faire, on connait l’adresse du Raspberry Pi, parce qu’on l’a configurée avant (sous Windows) et qu’en quelques secondes VNC est connecté et affiche l’écran du Raspberry Pi.

Ça vous tente ?

L’adressage APIPA

APIPA (Automatic Private Internet Protocol Addressing) ou IPv4LL est un processus qui permet à un système d’exploitation de s’attribuer automatiquement une adresse IP, lorsque le serveur DHCP est hors service ou injoignable.
APIPA utilise la plage d’adresses IP 169.254.0.0/16 (que l’on peut également noter 169.254.0.0/255.255.0.0), c’est-à-dire la plage dont les adresses vont de 169.254.0.0 à 169.254.255.255. Cette plage est réservée à cet usage auprès de l’IANA. (Wikipedia)

Pour résumer, lorsque vous connectez un ordinateur au réseau, celui-ci essaye de récupérer automatiquement une adresse via un serveur d’adresse, nommé DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol ou protocole de configuration dynamique des hôtes). Ce DHCP est selon les cas un serveur (en entreprise), un routeur, ou votre box, tout simplement.

Comment faire ?

Bin… il n’y a rien à faire. Les ordinateurs actuels sont prévus pour ça ! Bien entendu si vous ne reliez la prise réseau de votre Raspberry Pi à rien… elle n’aura pas d’adresse IP.
Mais si vous reliez directement (comme sur l’image ci-dessus) votre Raspberry Pi au port réseau d’un PC (oui, d’accord, d’un MAC si vous voulez) les deux machines vont d’abord partir à la recherche d’un serveur DHCP : Elles envoient des messages : “Y’a quelqu’un ?
Comme personne ne répond, chaque machine va prendre une adresse au hasard entre 169.254.0.0 et 169.25.255.255. Comme il y a 65536 possibilités (je ne chipote pas à une ou deux près) il y a peu de chances que plusieurs machines connectées ainsi prennent la même adresse.
La particularité de cette adresse c’est qu’elle est privée. Elle ne permet de communiquer qu’avec des équipements utilisant la même plage d’adresse. Il sera impossible d’aller sur Internet (pas de routage possible). Il est également impossible de configurer l’ordinateur avec un serveur DNS ou une adresse de passerelle.

A qui ça sert ?

Ça permet à deux ordinateurs de communiquer sans que le client “lambda” n’ait quoi que ce soit à configurer. Le réseau pour les nuls, quoi !

C’est trop beau pour être vrai !

Si, si c’est vrai. Ah oui j’oubliais de vous dire, il y a juste un truc qu’on ne sait pas, c’est quelle adresse APIPA chaque machine va prendre. Il n’y a pas de règle. C’est vraiment au hasard 😉

Je fais quoi pour trouver l’adresse de mon Raspberry Pi, alors ?

On en revient aux solutions du début. Du coup, ce “réseau pour les nuls” devient plus difficile à utiliser par un néophyte en réseau. Pas cool 🙁

Donner une adresse APIPA fixe à un Raspberry Pi

Préparer la carte du Raspberry Pi

Créez votre carte SD comme d’habitude. Utilisez Win32DiskImager ou Etcher à votre convenance. Une fois la carte “cuite”, ouvrez le dossier auquel vous accédez depuis votre machine Windows :

Chez moi il s’appelle J: mais vous devez voir comme nom du dossier : boot. c’est la partition sur laquelle le Raspberry Pi démarre quand vous le mettez sous tension.

Modifier le fichier cmdline.txt

Ouvrez ce dossier vous devriez y trouver ce qui suit :

Le fichier qui nous intéresse c’est cmdline.txt.

Ce fichier configure un certain nombre d’options du noyau Linux. Sa particularité c’est qu’il ne doit posséder QU’UNE LIGNE ! D’où l’importance d’utiliser NotePad++ qui n’introduit pas de caractères supplémentaires indésirés.

Ouvrez cmdline.txt avec NotePad++ (ou votre éditeur de texte “propre” – évitez l’éditeur de texte de Windows NotePad)

Cliquez sur l’image pour l’agrandir… Vous verrez les options par défaut de cette version de Raspbian. On va se placer à la fin de la ligne et ajouter l’adresse IP que nous voulons attribuer à notre Raspberry Pi :

Elle est dans la plage APIPA 169.254.XX. j’ai choisi 169.254.0.53. Je mets 53 comme ça je le retiens. C’est mon année de naissance. Ça vous explique aussi le APAPI du début 😛

Et puis c’est tout ! N’allez surtout pas à la ligne, ne tapez pas sur la touche Entrée ! Enregistrez le fichier et votre Raspberry Pi prendra cette adresse la prochaine fois qu’il démarrera et ne trouvera pas de serveur DHCP.

Bien entendu cette adresse en 0.53 est MON adresse, rien ne vous empêche de choisir plus simple, par exemple 0.1. Si vous avez plusieurs Raspberry Pi reliés chacun à un PC, vous pouvez sans remord leur mettre la même adresse IP à tous, car chacun fonctionnera sur son propre réseau.

Activer la prise de main à distance en SSH

Par défaut votre Raspberry Pi n’a aucune interface validée. Vous ne pouvez donc pas vous connecter en SSH depuis un PC. Il faudrait démarrer le Raspberry Pi en le connectant à un écran pour modifier ces paramètres. Heureusement les créateurs de Raspbian ont prévu le coup et  vous pouvez activer le SSH simplement en mettant un fichier (vide) nommé ssh dans le dossier boot dont nous venons de parler.

Faites u clic droit dans le dossier boot. Choisissez Nouveau > Document texte. renommez le fichier ssh, tout simplement, sans l’extension finale .txt.

Attention
Si vous ne voyez pas le .txt quand vous créez le fichier, il faut activer l’affichage des extensions.

Vous devriez obtenir ceci :

Test de l’attribution d’adresse APIPA fixe

Reliez une extrémité du câble réseau à votre Raspberry Pi. Aucun autre câble n’est nécessaire. Ne branchez ni clavier, ni souris, ni câble HDMI pour l’écran.

Démarrez votre Raspberry Pi. Le temps qu’il démarre faites un tour sur le PC

Côté du PC on va voir s’il a pris une adresse APIPA : un ipconfig nous indique qu’il est en 169.254.220.73
Impeccable c’est bien une adresse de type 169.254.XX

Sur le PC démarrez putty et saisissez l’adresse que vous attribuée à votre Raspberry Pi (pour moi 169.254.0.53)

Ah, c’est de bon augure. Ça veut dire que le serveru SSH a bien démarré sur le Raspberry Pi et que putty vous indique que c’est la première fois que vous vous y connectez ! Répondez OUI.

 

Loguez vous au Raspberry Pi (le login par défaut est pi et le mot de passe raspberry). Vous devez avoir l’écran ci-dessus.

Démarrage du serveur VNC

Pour configurer le serveur VNC, on va utiliser raspi-config, puisqu’on est en mode texte. tapez

sudo raspi-config

Dans l’écran d’accueil, descendez sur Interfacing Options et validez

Descendez sur VNC et validez

Mettez en route en allant sur OUI (avec la touche TAB) puis validez

Votre serveur VNC est démarré sur le Raspberry Pi, vous allez pouvoir vous connecter depuis le PC en mode graphique. Faites “Entrée

Quand vous revenez à la ligne de commande vous devez afficher ces lignes qui indiquent le démarrage du serveur VNC.

Connexion au Raspberry Pi avec VNC

Sur le PC démarrez VNC Viewer (ou autre) et saisissez l’adresse IP du Raspberry Pi. La fenêtre s’ouvre et affiche l’écran graphique du Raspberry Pi et là… vous pleurez !
Mais que s’est-il donc passé, tout allait si bien…

Je vous rappelle que notre Raspberry Pi est “headless”. Il n’a donc pas de câble HDMI. Par défaut, la vidéo est donc passée en mode analogique, au format TV… Ce qui explique ce format riquiqui. Allez ! On y retourne !

Réglage de la vidéo

Relancez raspi-config (débrouillez vous, je vous ai expliqué comment faire, juste au dessus 🙂 )
Allez dans Advanced Options puis Resolution et choisissez la résolution qui vous convient (là je ne peux pas vous aider, ça dépend du PC que vous utilisez. Si vous ne savez pas… faites quelques essais 😉 )
Terminez la modification et acceptez le redémarrage du Raspberry Pi.
Reconnectez vous avec VNC…

cliquez pour agrandir

ouf ! cette fois l’affichage est bon ! (j’avais choisi 1920×1080)

Conclusion

Après cette configuration d’un Raspberry Pi en headless vous allez pouvoir utiliser les Raspberry Pi sans avoir à leur connecter clavier, souris ou écran et sans avoir à jouer à chat (normal avec Scratch) pour découvrir leur adresse IP

J’espère que cette astuce servira à tous ceux qui animent des ateliers ou des classes dans lesquel(le)s les RasPi sont connectés via un câble réseau à des PC, portables ou non.

Si vous testez cette méthode, n’hésitez pas à faire part de vos remarques dans les commentaires ci-dessous

Sources

 

Cet article Attribuer une adresse APIPA fixe à un Raspberry Pi headless a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Utiliser le protocole MQTT pour communiquer des données entre 2 Raspberry Pi

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Les objets connectés IoT envahissent notre monde chaque jour d’avantage. Bonne ou mauvaise chose ? je ne me prononcerai pas. Pour mieux comprendre comment ça fonctionne, je vous propose cet article de découverte de MQTT.

Créer un objet connecté IoT avec MQTT et des Raspberry Pi

niveau de cet article

Cliquez pour des informations sur les niveaux

Pourquoi cet article ?

Je ne sais pas vous (vous me direz), mais quand je cherche un article pour tester MQTT, j’en trouve plein. Super ! Mais quand il faut mettre en œuvre, on s’aperçoit que les articles sont écrits par des utilisateurs qui maitrisent ce protocole. Ils vous expliquent ce qu’il faut faire, ça oui. Mais ils ne disent pas COMMENT FAIRE. Plus clairement ? un mode opératoire détaillé, une recette qui fonctionne. De quoi démarrer avec un ensemble qui fonctionne et ensuite le modifier pour aller plus loin… Je vous mets dans les sources une partie des liens que j’ai explorés. Je vous laisse juge.

Du coup je me suis mis en tête de proposer une solution avec des Raspberry Pi.

Cahier des charges

Un premier Raspberry Pi capture des données Température + Humidité. Il les envoie en Wifi (protocole MQTT) à un deuxième Raspberry Pi, chargé de recevoir les messages, de les stocker dans une base de données, puis de les afficher en temps réel.

Solution retenue

Après de nombreuses (et longues) recherches, des essais (plus ou moins fructueux) j’ai finalement retenu la solution que je vous propose.

Émetteur :

  • Un Raspberry Pi 2 sous Raspbian Stretch version 04-2018
  • Une clé WiFi USB “officielle”
  • Un capteur DHT22 – AM2302 monté sur une breadboard (plaque de prototypage)

Récepteur :

  • Un Raspberry Pi 3 sous Raspbian Stretch version 04-2018
  • Pour traiter les données MQTT le pack Telegraf / Influxdb / Chronograf

Il y avait bien entendu de nombreuses autres possibilités  : MySQL, MariaDB… pour la base de données, Grafana pour l’affichage, tout écrire en Python ou en C au lieu d’utiliser des briques logicielles…
N’hésitez pas à faire part de votre expérience dans les commentaires de cet article, mais inutile de me dire que mes choix sont mauvais 😉 ils sont juste les miens et répondent à mon besoin de présenter un ensemble fonctionnel et rapidement mis en œuvre. C’est le principal.
Après si vous pensez que VOTRE solution est la meilleure (c’est certainement le cas, en fonction du problème que vous aviez à résoudre !), les pages de framboise314 vous sont ouvertes 🙂 Contactez moi, je vous crée un compte d’auteur et vous nous rédigez un super article qui explique votre problématique, vos choix et comment réaliser tout ça. Vous en faites profiter la communauté, ce qui est bien plus enrichissant qu’une critique stérile 😀
Bon… ceci étant dit, on y va ?

Le protocole MQTT

MQTT (Message Queuing Telemetry Transport) est un protocole de messagerie publication-souscription  basé sur le protocole TCP/IP. Il a été initialement développé par Andy Stanford-Clark (IBM) et Arlen Nipper (EuroTech). (wikipedia)

Principe de fonctionnement de MQTT

Ce schéma montre le principe de fonctionnement de MQTT. A gauche figurent les “publieurs”. Ce sont des machines (Arduino, ESP8266, Raspberry Pi…)  qui captent des valeurs (température, humidité, pression, consommation électrique, consommation d’eau…) et les envoient à un serveur appelé “Broker”.
Des clients “souscripteurs” sont connectés au “Broker”. Ils ont sollicité l’envoi de certaines données. Lorsque le Broker reçoit ces données, il les retransmet aux clients qui se sont abonnés à ce flux de données. Par exemple un des clients souscripteurs recevra la température et l’humidité pour en faire un graphe en temps réel. L’autre client recevra la consommation d’eau et déclenchera une alerte si elle dépasse une valeur déterminée.

Un premier test de MQTT en local

Pour ce premier test il n’était pas question d’envoyer des données… juste une chaîne de caractères, pour voir si “ça passe” entre les deux Raspberry Pi.
J’ai retenu cet article de Felix, sur tutorials-raspberrypi. Il propose d’installer Mosquitto qui est sans doute la solution la plus simple pour débuter.

Commencez par connecter vos deux Raspberry Pi en WiFi sur votre Box, et relevez leurs adresses IP (souris sur l’icône réseau ou ifconfig dans un terminal).

Installez d’abord Mosquitto sur les deux Raspberry Pi

sudo apt-get install -y mosquitto mosquitto-clients

Après l’installation, un serveur Mosquitto est démarré automatiquement. Ouvrez un abonné (subscriber) dans le canal “test_channel” en attente de messages sur un des Raspberry Pi. Dans un terminal tapez :

mosquitto_sub -h localhost -v -t test_channel

Mosquitto reste en attente de message sur ce canal.
Le canal est ici comme une fréquence en FM, sur laquelle on écoute une station. Par exemple, différentes données peuvent être envoyées sur différents canaux (température, humidité, luminosité, etc.).
Afin de transférer simplement les données, nous allons d’abord utiliser le même Raspberry Pi. Cela permet de tester que Mosquitto fonctionne sur ce Raspberry Pi. Ouvrez un nouveau terminal / une nouvelle connexion SSH sur le même Raspberry Pi et tapez :

mosquitto_pub -h localhost -t test_channel -m "Hello Raspberry Pi"

Ici les données partent d’un publisher test_channel, rejoignent le broker et sont envoyées au subscriber. Dans la première fenêtre de terminal (ou dans votre première session SSH) vous devez voir apparaître Hello Raspberry Pi. Ceci prouve que votre broker Mosquitto fonctionne correctement sur cette machine.
Si ce n’est pas le cas, inutile d’aller plus loin. Il faut faire fonctionner cette manip d’abord !

Cliquez pour agrandir

Sur l’exemple ci-dessus vous voyez deux sessions putty ouvertes sur la même machine. Lancez en premier le subscriber (récepteur) dans la fenêtre du bas. La fenêtre supérieure reçoit le publisher (émetteur). Quand vous validez la ligne de commande mosquitto_pub, le texte apparait dans la fenêtre du bas. C’est la preuve que MQTT fonctionne sur cette machine.

Nota : localhost remplace l’adresse IP de la machine sur laquelle on intervient.

Faites la même chose sur l’autre Raspberry Pi. Vous confirmerez ainsi que les deux Raspberry Pi fonctionnent en local, chacun avec son propre Mosquitto.

Envoyer des données avec MQTT entre deux Raspberry Pi

Maintenant que nous sommes certain(e)s que MQTT est opérationnel sur les deux Raspberry Pi, voici venu le moment d’envoyer les données d’un Raspberry Pi vers l’autre.

Cliquez pour agrandir

Pas de grand changement. Mes Raspberry Pi ont respectivement comme adresse 192.168.1.16 pour le publisher et 192.168.1.20 pour le subscriber. Lances d’abord le subscriber (fenêtre du bas) pour qu’il se mette en attente de réception. Il faudra ensuite indiquer au publisher (fenêtre du haut) l’adresse du broker (serveur) au lieu de localhost. Le publisher enverra le message au deuxième Raspberry Pi, vers le broker. Le broker constate la présence d’un subscriber sur le même canal. Il lui envoie les données et le subscriber affiche le texte.

Voilà, vous êtes maintenant capable d’envoyer des données en MQTT d’un Raspberry Pi à l’autre. Pour une utilisation moins primaire, on voudra envoyer des valeurs de  température, pression, humidité…  Pour gagner en souplesse et varier nos contenus, il va falloir utiliser un langage de programmation, par exemple Python.

Manip : Éteignez le Raspberry Pi avec le Broker et le subscriber. Démarrez ensuite le publisher. Regardez ce qui se passe…

Transmettre des données avec MQTT : le publisher

Le capteur

C’est un article de thingsboard.io qui m’a servi de base de départ pour la mise en place du publisher. Dans cet article l’auteur utilise un capteur DHT22 ou AM2302 pour mesurer la température et l’humidité relative. Ces valeurs sont ensuite envoyées en JSON via MQTT vers le broker. JSON permet de transporter des valeurs avec un intitulé pour les identifier.

Le montage

Le circuit DHT22 utilisé ainsi que son brochage (Image Thingsboard.io)

Câblage du DHT22 sur le Raspberry Pi (image thingsboard.io). Résistance 4K7 environ.

Le Raspberry Pi 2 utilisé en publisher. Le DHT22 est monté sur une breadboard et le Pi2 est connecté au réseau WiFi grâce à une clé WiFi USB “officielle”.

Câblage du circuit DHT22.

Le Raspberry Pi 3 utilisé en broker, publisher et autres…

Le programme Python de publication

Voici le programme Python extrait de cet article et modifié pour répondre au cahier des charges et au fonctionnement souhaité. Dans cette utilisation le broker sera sur le Raspberry Pi 3B+ (adresse 192.168.1.16) avec le subscriber. Le Raspberry Pi 2 à l’adresse 192.168.1.20 sera le publisher. Il utilise paho-mqtt. C’est une bibliothèque client Paho MQTT pour Python, qui implémente les versions 3.1 et 3.1.1.1 du protocole MQTT. Ce code fournit une classe client qui permet aux applications de se connecter à un broker MQTT pour publier des messages (c’est ce qu nous allons utiliser), s’abonner à des canaux et recevoir des messages publiés. Il supporte Python 2.7.9+ ou 3.4+.

Commencez par installer paho-mqtt :

sudo pip install paho-mqtt

puis la librairie Adafruit qui gère les capteurs :

sudo apt-get install python-dev
git clone https://github.com/adafruit/Adafruit_Python_DHT.git
cd Adafruit_Python_DHT
sudo python setup.py install

Ensuite saisissez ce programme (ou téléchargez le)

Voici le programme Python sous forme d’image (WordPress a une fâcheuse tendance à supprimer les espaces inutiles, et il enlève l’indentation pourtant très utile (indispensable) en Python. Vous pouvez télécharger le programme en cliquant sur ce lien.

Si on regarde ce que fait ce programme, on importe un certain nombre de librairies, dont la librairie Adafruit de gestion des DHTxx
Ensuite on donne l’adresse du broker à laquelle le programme doit se connecter.
J’ai mis un intervalle de temps de 5s pour les mesures, mais vous pouvez régler comme vous le souhaitez.
Le programme lit les données  dht.read_retry puis les données sont rangées dans sensor_data avec les intitulés ‘temperature’ et ‘humidity’
Les données sont envoyées au broker  par  client_publish  sur le canal test_channel.

Pour tester lancez mosquitto sur l’autre Raspberry Pi, vous verrez arriver les données :

Nous sommes prêt(e)s côté publication, on va passer au côté broker.

Le broker, son client, la base de données et l’affichage

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C’est cette architecture que j’ai choisie pour le broker. Elle est présentée sur le site influxdata.com. Pour mon cahier des charges, je n’ai besoin que de Telegraf pour recevoir les données, InfluxDB pour les stocker et Chronograf pour les afficher sur une page web.

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A gauche de cette image, on voit le Pi2 que nous venons de configurer, avec sa sonde DHT22. Il est connecté  en WiFi à la box. Le deuxième Raspberry Pi est un Raspberry Pi 3. Il est également connecté en WiFI à la Box.
Telegraf est chargé de récupérer les données émises par le Pi2, et reçues par le broker. Il les stocke dans InfluxDB dont la particularité est d’enregistrer les données avec un “timestamp“, un horodatage. C’est très utile quand on enregistre des données climatiques, par exemple. Chaque donnée est précisément datée.
Chronograf génère une page web permettant d’administrer influxdb et de gérer les tableaux (dashboards) présentant les données.

Installation de TIC  (Telegraf, InfluxDB, Chronograf)

Attention
  • La suite TIC dispose de son propre dépôt que nous allons ajouter à la liste des repositories du Raspberry Pi.
  • Avant de modifier les fichiers de configuration pensez à en faire une copie de secours… on ne sait jamais

sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade
sudo apt-get install apt-transport-https
sudo apt-get install curl
curl -sL https://repos.influxdata.com/influxdb.key | sudo apt-key add -
echo "deb https://repos.influxdata.com/debian stretch stable" | sudo tee /etc/apt/sources.list.d/influxdb.list
sudo apt-get update
sudo apt-get install influxdb
sudo nano /etc/influxdb/influxdb.conf

InfluxDB est installé (d’après bentek.fr). Pour des tests on n’a pas besoin de sécurité (pensez y par la suite si vous utilisez ce système en réel ! ).

Nota : Il est possible que apt-transport-https et curl soient déjà installés dans leur dernière version sur votre système.

Dans /etc/influxdb/influxdb.conf  nous allons activer le port HTTP sans authentification en modifiant les lignes de la rubrique [HTTP] du fichier comme suit :

[http]
# Determines whether HTTP endpoint is enabled.
enabled = true

# The bind address used by the HTTP service.
bind-address = “:8086”

# Determines whether user authentication is enabled over HTTP/HTTPS.
auth-enabled = false

Il suffit de décommenter les lignes qui ont un # en première position, en supprimant ce #.

Redémarrez le service influxdb. Vous pouvez utiliser status pour vérifier que la BDD fonctionne. (quittez avec “q”)

 

sudo service influxdb restart
sudo service influxdb status

Installez maintenant Telegraf :

sudo apt-get install telegraf
sudo systemctl start telegraf

et modifiez son fichier de configuration pour qu’il reçoive les data du publisher (test_channel) et les envoie à la BDD InfluxDB :

[code lang="bash"]sudo nano /etc/telegraf/telegraf.conf[/code]

###############################################################################
# OUTPUT PLUGINS #
###############################################################################

# Configuration for sending metrics to InfluxDB
[[outputs.influxdb]]
## The full HTTP or UDP URL for your InfluxDB instance.
##
## Multiple URLs can be specified for a single cluster, only ONE of the
## urls will be written to each interval.
# urls = [“unix:///var/run/influxdb.sock”]
# urls = [“udp://127.0.0.1:8089”]
# urls = [“http://127.0.0.1:8086”]

## The target database for metrics; will be created as needed.
database = “michelin”

## If true, no CREATE DATABASE queries will be sent. Set to true when using
## Telegraf with a user without permissions to create databases or when the
## database already exists.
# skip_database_creation = false

Name of existing retention policy to write to. Empty string writes to
## the default retention policy. Only takes effect when using HTTP.
retention_policy = “”

ainsi que

# # Read metrics from MQTT topic(s)
[[inputs.mqtt_consumer]]
# ## MQTT broker URLs to be used. The format should be scheme://host:port,
# ## schema can be tcp, ssl, or ws.
servers = [“tcp://localhost:1883”]
#
# ## MQTT QoS, must be 0, 1, or 2
qos = 0
# ## Connection timeout for initial connection in seconds
connection_timeout = “30s”
#
# ## Topics to subscribe to
topics = [
“test_channel/#”,
]

# ## Data format to consume.
# ## Each data format has its own unique set of configuration options, read
# ## more about them here:
# ## https://github.com/influxdata/telegraf/blob/master/docs/DATA_FORMATS_INPUT.md
data_format = “json”
tag_keys = [
“Temperature”,
“Humidity”
]

J’ai ici indiqué à Telegraf de récupérer les données du canal test_channel. Ces données au format JSON comportent deux champs : temperature et humidity. Les données seront rangées dans la base de données michelin.

Enregistrez vos modifications puis redémarrez telegraf.

Par défaut Telegraf enregistre les données locales (CPU, charge disque etc.) vous pouvez vérifier son fonctionnement avec cette commande qui devrait vous afficher une quantité de données…

[code lang="bash"]curl &quot;http://localhost:8086/query?q=select+*+from+telegraf..cpu&quot;[/code]

On va maintenant pouvoir installer Chronograf qui sera utilisé pour afficher une page web avec les données reçues, mais aussi pour gérer la BDD influxDB.

sudo apt-get install chronograf
sudo systemctl start chronograf

Automatiser le lancement des logiciels

Pour que influxdb, telegraf et chronograf soient lancés au démarrage / redémarrage du Raspberry Pi, tapez

<pre>sudo systemctl enable influxdb
sudo systemctl enable telegraf
sudo systemctl enable chronograf</pre>

Mosquitto sera relancé sans que vous ayez à intervenir.

Utiliser Chronograf

Se connecter à Chronograf

Ouvrez un navigateur (sur le Raspberry Pi ou sur un PC) et entrez l’adresse de la machine sur laquelle vous avez installé la suite TIC, indiquez le port : 8888

Chronograf sur un Raspberry Pi – Cliquez pour agrandir

Chronograf sur un PC sous Windows 10 – Cliquez pour agrandir

Créer une base de données

A savoir
Une base de données existe déjà par défaut, il s’agit de la base telegraf. N’hésitez pas à vous amuser avec elle, elle enregistre tout un tas de paramètres locaux de votre Raspberry Pi (CPU, mémoire, disque…)

Sur la page web de Chronograf, allez sur InfluxDB Admin dans le menu de gauche.

Il existe déjà des bases de données Internal et telegraf. J’en ai précédemment créé une pour des besoins de tests, j’ai flouté son nom 😉
Cliquez sur Create Database.

Donnez un nom à votre base de données (je l’ai appelée mesures… quelle inspiration !) Puis enregistrez la (coche verte sur la droite)

Votre BDD apparait maintenant dans la liste

Ouvrez Data Explorer. Par défaut votre BDD enregistre tout un tas de paramètres locaux. Ça peut s’arranger en modifiant le fichier de configuration pour qu’elle n’enregistre que vos données. Mais ici on teste et ça ne gêne pas qu’il y ait des données en plus. Ce qui nous intéresse c’est le flux mqtt_consumer que nous avons déclaré dans la config. de telegraf

Ouvrez mqtt_consumer. Il reçoit bien test_channel et ses deux champs : temperature et humidity.
Sélectionnez ces deux champs

En bas de la page vous voyez apparaitre un graphique représentant vos données. Passez la souris dessus, un curseur vous indique la date et l’heure de la mesure, ainsi que les valeurs relevées.

On peut maintenant créer un nouveau Dashboard (panneau d’affichage). Cliquez sur Create Dashboard. Dans la fenêtre qui s’ouvre, cliquez sur Add Data et allez sélectionner la température dans mqtt_consumer. Validez en cliquant sur la coche verte.

Si vous voulez ajouter un nouveau graphique cliquez sur Add Cell en haut à droite. Vous pouvez par exemple sélectionner Humidity.

Si vous passez la souris sur la barre haute d’un graphique, votre curseur se transforme en croix. Déplacez la fenêtre pour la positionner sous la précédente. Ensuite cliquez sur le coin inférieur gauche pour redimensionner vos graphiques…

Vous pouvez choisir la durée que représente votre graphique : les 5 dernières minutes, les 15 dernières minutes etc.

Voici un relevé de température dans mon atelier sur 24 heures.

Conclusion

Voilà vous devriez maintenant avoir une installation transmettant des mesures climatiques depuis un Raspberry Pi vers un autre en utilisant le protocole MQTT.

Vous pouvez vous amuser et commencer les modifs (c’est ça qu’est bon !) Pensez quand même (quand c’est opérationnel) à faire une image de chacune des deux cartes SD, pour pouvoir redémarrer rapidement en cas de plantage 😉

Il resterait à transformer le Raspberry Pi récepteur en point d’accès pour que le (ou les) autre(s) Raspberry Pi (ESP8266) se connectent directement à lui sans passer par une box.
Mais là je vous laisse faire 😉 il suffit de cliquer sur le lien ci-dessus pour accéder à l’article sur raspAP.

N’hésitez pas à faire un retour dans les commentaires de cet article, c’est toujours enrichissant (et pour l’auteur et pour les autres lecteurs)

Sources

Wireless communication between Raspberry Pi’s via MQTT broker/client

 

Raspberry Pi: Measure Humidity and Temperature with DHT11/DHT22

InfluxDB et Grafana sur Raspberry Pi !

MQTT 101 – How to Get Started with the lightweight IoT Protocol

 

Cet article Utiliser le protocole MQTT pour communiquer des données entre 2 Raspberry Pi a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....


Transformer un vieux PC portable en console VNC sous Raspbian Stretch

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Pour gérer les Raspberry Pi sans écran ni clavier (headless), VNCviewer est une des solutions. Disposant d’un “vieuxToshiba Satellite T110, j’ai choisi de l’utiliser pour remplir cette tâche et de lui redonner une seconde jeunesse avec Raspbian PC.

Sorti en 2010 et livré avec Windows 7, le Toshiba T110 ramait consciencieusement avec cet OS, et me pourrissait la vie à chaque mise à jour avec des délais d’attente interminables. C’est arrivé à Bordeaux Geek Festival ou il a passé la majorité du temps à installer les quelques 121 mises à jour qu’il avait détectées. (Je ne m’en sers pas souvent). Du coup il a été inutilisable pour les ateliers une grande partie de la journée.

Cliquez pour avoir des informations sur les niveaux

Reconditionner un ancien PC avec Raspbian PC

L’ordinosaure portable dont je disposais, le Toshiba Satellite T110 possède les caractéristiques ci-dessous. Pour le votre, il faudra aller à la pioche aux infos…

Caractéristiques du Toshiba Satellite T110-13R

  • Windows® 7 Home Premium 64 bits (pré-installé – Toshiba HDD recovery)
  • Intel® Celeron® Processor 743 à 1,3 GHz
  • Ecran  29.5cm (11.6”) , Toshiba TruBrite® HD TFT haute luminosité avec rétro-éclairage LED – Format 16:9
  • Disque dur 320 Go
  • RAM 4Go , DDR3 (800 MHz)
  • GPU Mobile Intel® GMA 4500M
  • Autonomie : jusqu’à 8h30min (Mobile Mark™ 2007)
  • Poids : environ 1,6 kg
  • L x l : 28,6 x 21,1 / Épaisseur 2,5 cm

Installer Raspbian PC x86

Dans un premier temps, nous allons récupérer l’image de Raspbian PC sur le site de la Fondation. Il faudra ensuite créer une carte USB à partir du fichier ISO récupéré. Enfin l’installation sur le PC permettra de transformer celui-ci en machine Linux, et de lui redonner une seconde vie.

Télécharger l’image de Raspbian PC x86

Allez sur la page de téléchargement de raspberrypi.org. Cliquez sur Raspberry Pi Desktop.

Cliquez sur Download ISO pour télécharger l’image de Raspbian PC. Le hash SHA-256 présent sous le bouton de téléchargement vous sera utile pour vérifier l’intégrité du fichier téléchargé.

La fenêtre de téléchargement s’ouvre, choisissez Enregistrer le fichier.

Mettre l’image de Raspbian x86 sur une clé USB

Utilisez Win32DiskImager ou Etcher pour transférer l’image ISO sur une clé USB (8Go mini). Pour sélectionner l’image avec Win32DiskImager choisissez *.* sinon vous ne verrez pas l’ISO 🙂

Lancez l’écriture. Attendez la fin de l’opération. Attention : TOUTES LES DONNÉES PRÉSENTES SUR LA CLÉ USB SERONT EFFACÉES !

Installer Raspbian x86 sur le PC

ATTENTION !
Cette opération va détruire tout ce qu’il y a sur le PC, programmes et données ! Assurez vous d’avoir sauvegardé tout ce que vous voulez garder avant de continuer l’installation !!!

Mettez le PC sous tension et allez sur le menu de démarrage. Inutile de me demander comment il faut faire ! Pour le T110 de Toshiba c’est F2 ou F12 et pour pouvoir choisir un démarrage sur clé USB, il faut que celle-ci soit déjà connecté quand vous allez dans le menu… Sinon USB n’apparait pas :(. Pour le votre ça peut être n’importe quoi d’autre (ESC, DEL, F2, F12 etc.). Une seule solution : RTFM !

Lancez l’installation sur la clé USB.

Vous voyez sur cet écran que ce n’est pas une Raspbian en réalité mais une Debian que vous installez. Elle aura simplement le “look” de la Raspbian qui tourne sur le Raspberry Pi.

Dans mon cas pour installer le système sur le Disque Dur du PC portable, j’ai choisi Install. Vous pouvez choisir d’exécuter Raspbian en “live CD” en cliquant sur une des trois premières lignes Run. Dans ce cas le système tourne sur la clé USB et le disque dur du PC n’est pas modifié. La persistence permet de stocker vos fichiers et vos modifs sur la clé. Vous pouvez l’autoriser, ou pas.

L’installation démarre, c’est une installation classique de Debian. Répondez aux questions. Quand vous ne savez pas, gardez les valeurs par défaut. Si vous voulez aller plus loin… RTFM encore une fois.

Quand vous avez terminé l’installation, redémarrez le PC, puis configurez les options si vous souhaitez passer Raspbian en français.
Si le jeu de caractères UTF8 n’est pas présent dans les choix et que vous souhaitiez l’utiliser, tapez

sudo dpkg-reconfigure locales

Pour vous déplacer sur les écrans de dpkg utilisez la touche TAB. Pour faire un choix utilisez la touche ESPACE.

Dans la liste, choisissez fr_FR.UTF-8 (touche ESPACE)

Choisissez ce paramètre régional par défaut. validez et quittez cet utilitaire.

Installer VNCviewer

Ouvrez un navigateur sur le Raspberry Pi. Quand vous allez sur la page de téléchargement de VNC viewer, il y a bien une version pour Raspberry Pi, mais elle date un peu, fonctionne avec Jessie et apparemment il manque des dépendances sous Stretch.

Je vous propose donc d’installer une version Linux universelle qui fonctionne sous Raspbian Stretch. Cliquez sur l’icône Linux.

Sous le bouton bleu DOWNLOAD VNC VIEWER, ouvrez la liste déroulante.

En fonction de votre machine et de votre installation, sélectionnez Generic Script x86 ou Generic Script x64.

Cliquez sur le bouton DOWNLOAD VNC VIEWER, puis attendez la fin du téléchargement.  Vous avez récupéré dans le répertoire Downloads un fichier VNC-Viewerxxxx.tar.gz (la version peut différer en fonction de l’évolution du logiciel). Décompressez le et ouvrez un terminal.

Lisez le fichier README.txt puis installez VNCViewer avec la commande

sudo ./vncinstall

Votre Raspbian dispose maintenant d’un VNCViewer opérationnel. Testez le en ouvrant un terminal.

Tapez en ligne de commande

vncviewer

Vous devez obtenir une fenêtre de VNCViewer.

Lancer VNCviewer en mode graphique sur Raspbian Stretch

Rien de plus facile, il suffit de cliquer sur le menu

Dans la rubrique Internet, vous trouverez VNCViewer.

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Tapez l’adresse de la machine que vous voulez atteindre dans la barre d’adresse et… c’est parti !

 

Test de VNCviewer sur PC avec un Raspberry Pi

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J’ai utilisé le PC sous Raspbian Strech pour me connecter en WiFi au Raspberry Pi utilisé comme broker MQTT dans un précédent article. Son adresse était 10.3.141.1. On voit ici l’écran d’un Raspberry Pi sous Strectch avec deux terminaux ouverts, affiché dans une fenêtre VNCViewer sur PC sous Raspbian Stretch.

Conclusion

La transformation est totale. Le PC ne rame plus et je suis certain qu’il ne me fera plus des mises à jour au plus mauvais moment 🙂

Globalement le déroulement de l’installation est classique pour une Debian comme Raspbian PC. C’est pour cela que j’ai classé cet article en AVANCÉ, car il y a un certain nombre de prérequis à posséder, et éventuellement des parties à installer à la main.

C’est ainsi qu’il a fallu que j’installe manuellement le driver  Realtek pour le WiFI car il est dans la partie non-libre de Raspbian. Le reste est géré d’origine.
Il faudra peut-être que vous cherchiez un peu si votre vieux PC est dans le même cas. Commencez en démarrant sur la clé en mode persistence pour faire vos tests. Quand vous avez dégrossi l’installation, passez à une installation complète sur le disque dur.

Sources

 

 

Cet article Transformer un vieux PC portable en console VNC sous Raspbian Stretch a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Test du boîtier NesPi Case + avec un Raspberry Pi 3 B+

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Le boîtier RasPi Case avait été un demi échec car le bouton Power coupait “sauvagement” l’alimentation du Raspberry Pi qu’on y avait installé. Cela posait problème, en particulier avec des consoles de retrogaming qui ne voulaient plus démarrer par la suite. J’ai testé la nouvelle version “NesPi Case +” qui embarque un système de gestion d’alimentation et un pilotage de l’arrêt par un script. On constatait aussi la présence d’un éclair en haut à droite de l’écran (sous tension)

 

NesPi Case + un boîtier aux allures de NES pour le Raspberry Pi

============= Article sponsorisé =============

TomTop m’a proposé de tester ce boîtier pour les lecteurs de framboise314, ce que j’ai accepté avec plaisir. Comme d’habitude je n’ai pas d’affiliation avec TomTop et je ne touche rien sur les ventes. Le boîtier est proposé, au moment où j’écris ces lignes, à 15,91€.

Le Nintendo NES originale

NesPi Case + un boîtier aux allures de Nintendo NES, une console de jeux 8 bits sortie en 1983 et vendue à près de 62 millions d’unités ! A l’origine, la NES mesurait 25,4 cm de largeur × 20,3 cm de longueur × 6,4 cm de hauteur. Sa copie affiche des dimensions plus réduites et adaptées à notre framboise : 120 x 90 x 40 mm environ, les dimensions sont à peu près divisées par 2. Il est évident que pour les fans de rétrogaming ce boîtier est incontournable 🙂

Réception et déballage du boîtier NesPi Case +

Le RasPi Case + est arrivé dans une boîte en carton épais, bien protégé. A l’intérieur la’emballage du boîtier a lui-même des allures de Nintendo NES… Amusant

On retrouve sur l’emballage la trappe, les boutons et la LED, ainsi que les prises USB.

Une fois la boîte en carton ouverte, la console sort comme un tiroir, protégée dans un carton épais et rigide. L’exemplaire que j’ai reçu n’a absolument pas souffert du transport.

Sous le boîtier RasPi Case +, on découvre une notice. Un peu comme pour celles du marchand de meubles suédois, il n’y a pas de texte, mais les dessins sont explicites. Vous trouverez plus loin dans l’article une copie de cette notice.

Pour les tests, le sort a désigné… un Raspberry Pi 3 B+. C’est celui qui se trouvait en attente sur mon bureau. Juste la main à tendre 🙂

La notice de montage du RasPi Case +

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La notice est un recto-verso. Les schémas de montages sont clairs et la visserie à utiliser ainsi que les emplacements des vis sont clairement indiqués.

Ouverture du boîtier RasPi Case +

Pour ouvrir le boîtier il suffit de séparer les parties haute et basse. On trouve à l’intérieur un sachet.

Le sachet renferme un tournevis, 2 vis de fixation du Raspberry Pi ainsi que 6 vis pour fermer le boîtier.

A l’avant, cachées par la trappe quand le boîtier est monté, on identifie la prise réseau (à droite) et deux prises USB. Tout à gauche des fils de couleur, reliés à une prise qui viendra sur le port GPIO.

A l’arrière l’entrée d’alimentation. C’est la plaquette verte en bas à gauche, marquée USB_3 (ce n’est qu’un marquage, le Raspberry Pi est toujours en USB 2 😉 ).
Il y a également la prise RJ45 Ethernet et une prise USB à connecter sur le Raspberry Pi. Ce sont ces prises qui vont renvoyer l’USB et le réseau sur la carte du boîtier, puis sur les prises extérieures.

Montage du Raspberry Pi dans le boîtier NesPi Case +

Mettez soigneusement le Raspberry Pi en place. Alignez les trous de montage sur les trous du boîtier. Ça ne force pas du tout. Connectez le réseau et l’USB, puis le câble qui rejoint le GPIO. (voir ci-dessous)

Pour connecter le câble sur le GPIO, repérez le côté qui a deux emplacements vides. sur le connecteur. C’est ce côté qui vient vers le marquage GPIO de la carte. Le fil rouge est en haut à droite, connecté à la broche 2 (+5v). Attention au montage, le connecteur doit être monté à partir des broches 1 et 2, tout en haut du connecteur GPIO de la carte. Il ne faut pas décaler le connecteur sous peine de destruction du Raspberry Pi ou du NesPi Case +, car c’est la carte du NesPi Case + qui amène l’alimentation sur le GPIO.

Autorisation de l’arrêt automatique

Sous la carte du boîtier, vous remarquerez un interrupteur à glissière. A la livraison il est positionné sur OFF (ci-dessus). Cela indique à la carte électronique de ne pas avertir le Raspberry Pi d’une prochaine coupure de l’alimentation.

Si vous passez cet interrupteur sur ON (ci-dessus), vous autorisez le fonctionnement automatique. La carte prévient le Raspberry Pi via un port GPIO que l’alimentation va se couper. Le Raspberry Pi exécute un script qui provoque un arrêt “propre” du système. Lorsque le système est arrêté, l’alimentation se coupe.

Fixation du Raspberry Pi dans le boîtier NesPi Case +

Mettez en place et serrez les deux petites vis de fixation du Raspberry Pi . Elles viennent de part et d’autre du connecteur GPIO.

Mise en place des radiateurs

J’ai pris l’option d’équiper le Raspberry Pi 3 B+ avec des radiateurs. Ils se collent simplement avec du double face thermique.

Un ventilateur pour NesPi Case +

Parfois on a des idées aussi sottes que grenues… Comme le boîtier est pourvu d’un clip destiné à recevoir un ventilateur de 30mm. Comme j’avais un LD3007MS, je l’ai clipsé et raccordé sa prise à la prise FAN de la carte du boîtier. Le fil rouge va sur la broche +.
Je dis que l’idée n’est pas terrible car ce petit machin tourne vite et il est plutôt bruyant. Par contre, alors que la température actuelle sur mon plan de travail dépasse les 26 degrés, la température du processeur en fonctionnement “normal” reste aux alentours de 44°C. En lecture de vidéo on monte à un peu plus de 50°C.
J’arrive à baisser un peu le niveau de bruit en mettant le boîtier sur la tranche mais ce n’est pas super quand même. Donc si vous voulez ventiles, trouvez vous un ventilateur silencieux ;).

Assemblage final

Pour terminer le montage du boîtier NesPi Case +, il vous retera à visser les 6 vis situées sous le boîtier. Vous êtes prêt(e) pour les tests 🙂

Le script d’arrêt automatique

Installation et modification si vous n’utilisez pas de console retrogaming

Shutdown automatique pour NesPi Case + - Script en Python

Cliquez pour ouvrir le fichier

Le script d’arrêt “propre” du Raspberry Pi est disponible en ligne sur le GitHub de RetroFlag. Son utilisation nécessite que le switch “SAFE SHUTDOWN” sur le circuit imprimé du boîtier soit positionné sur ON.

Il y a aussi un script d’installation qui vous permet d’installer tout ça avec une ligne de commande si vous utilisez RetroPie :

wget -O - "https://raw.githubusercontent.com/RetroFlag/retroflag-picase/master/install.sh" | sudo bash

Le script fonctionne aussi avec RacalBox :

wget -O - "https://raw.githubusercontent.com/RetroFlag/retroflag-picase/master/recalbox_install.sh" | sudo bash

Nota : comme je ne suis pas un gamer… j’ai installé la version RetroPie, puis dans le script j’ai supprimé ce qui est encadré en rouge sur le script ci-dessus. J’ai conservé le délai de 5 secondes avant de lancer la procédure d’extinction mais ce n’est pas obligatoire… Si vous avez expérimenté ce script avec des consoles de jeu sur Raspberry Pi, vos commentaires seront les bienvenus.

Pour modifier le script SafeShutdown.py c’est dans /opt/RetroFlag que ça se passe. Ouvrez le script avec sudo pour le modifier.

pi@raspberrypi:~ $ cd /opt/RetroFlag
pi@raspberrypi:/opt/RetroFlag $ ls
SafeShutdown.py
pi@raspberrypi:/opt/RetroFlag $ sudo nano SafeShutdown.py

Et… ça fonctionne ?

Ma foi… oui, avec Raspbian ça fonctionne bien. Comme le montre la vidéo ci-dessus : On appuie sur le bouton POWER. Le Raspberry Pi démarre normalement. On appuie sur le bouton POWER pour le mettre en position “Arrêt”. La LED clignote, le script se lance et arrête proprement le système, puis la carte coupe l’alimentation du Raspberry Pi. On a donc un arrêt dans des conditions tout à fait acceptable, et une coupure réelle de l’alimentation du Raspberry Pi.

Le tour du propriétaire

Le boîtier NesPi Case + prêt à l’emploi. Les deux prises USB en face avant sont celles du clavier et de la souris, mais sur une console de rétrogaming, on pourrait brancher des manettes.

Le Bouton POWER avec la LED d’alimentation. Le bouton RESET a un rôle particulier avec RecalBox.
Une pression courte RESET le jeu comme le faisait la console d’origine.
Une pression longue éteint RecalBox proprement, comme si on faisait START > Quitter > Redémarrer.

Mise à jour Recalbox > 18.02.09

Depuis la mise à jour 18.02.09, les power scripts ont évolué, pour vous offrir plus de possibilités ! Désormais, en suivant la même méthode expliquée précédemment, vous allez pouvoir…

Avec le Bouton POWER (PIN 5 + GROUND)

  • Pression courte (éteint) : allumer votre Recalbox
  • Pression courte (allumé) : quitter l’émulateur en cours et revenir au menu principal
  • Pression longue (allumé) : éteindre proprement votre Recalbox (équivaut à faire START > Quitter > Éteindre normalement)

Avec le Bouton RESET (PIN 3 + GROUND)

  • Pression courte (éteint) : –
  • Pression courte (allumé) : Reset le jeu, comme à l’époque sur la console
  • Pression longue (allumé) : Redémarrer votre Recalbox (équivaut à faire START > Quitter > Redémarrer)

Vous aurez plus de détails sur le Wiki RecalBox.

Les deux prises USB situées en bas à droite de la face avant.

 Pour accéder aux deux prises USB supplémentaires et à la prise Ethernet RJ45, il faut ouvrir la trappe .

 

A l’arrière du boîtier on trouve la prise d’alimentation, la sortie vidéo HDMI et la sortie son/vidéo analogique.

La carte microSD se glisse facilement dans son logement.

RetroFlag a prévu un emplacement sous la console pour stocker vos cartes SD. Cela permettra de passer d’une émulation retrogaming à une autre facilement.

Conclusion

Le boîtier NesPi Case + est vraiment une amélioration du précédent modèle. Je l’utilise depuis plusieurs jours et je n’ai jamais vu apparaître l’éclair jaune indiquant la surtension. RetroFlag a amélioré la chose… soit en modifiant son électronique, soit en augmentant le diamètres des fils, mais ça fonctionne.

La fonction d’arrêt “propre” est également très appréciable, puisqu’on a la garantie de mettre fin à l’activité du système d’exploitation sans prendre le risque qu’il ne démarre pas la prochaine fois 🙂 De plus l’alimentation du Raspberry Pi est coupée en fin de séquence, ce qui ne peut être que bénéfique.

N’étant pas joueur, je n’ai pas de RecalBox installée à demeure et je n’ai pas testé les fonctions intégrées à cette distribution. Si vous en avez eu l’occasion, n’hésitez pas à faire un retour d’expérience pour les lecteurs du blog. Les commentaires sont faits pour ça. Vous pouvez également dire ce que vous pensez de ce boîtier si vous l’utilisez depuis longtemps. Vous aurez plus de recul que moi.

J’ai bien aimé l’arrêt du système et l’extinction complète de l’alimentation du Raspberry Pi. Je suis moins satisfait de la disposition des prises, en particulier sous la trappe. Ca ne posera pas de souci si vous vous connectez en WiFi. Par contre pour une utilisation basique en rétrogaming pas besoin d’ouvrir la trappe, la prise HDMI et l’alimentation sont à l’arrière et on peut brancher 2 manettes à l’avant. Pas de souci avec le WAF si on veut poser la console à proximité de la télé 😉

Merci à TomTop de m’avoir proposé cet essai. Vous pouvez visiter la page du boîtier NesPi Case + sur leur site en cliquant sur ce lien.

Sources

BOUM : RetroFlag annonce le NesPi Case+ !!

 

 

 

 

Cet article Test du boîtier NesPi Case + avec un Raspberry Pi 3 B+ a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

PiJuice une alimentation ininterruptible UPS pour votre Raspberry Pi

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PiJuice est une alimentation non-interruptible (UPS) qui se charge de maintenir l’alimentation de votre Raspberry Pi. Elle embarque une horloge (RTC) qui conserve l’heure même sans alimentation ni connexion Internet. Un microcontrôleur (MCU) gère les fonctionnalités d’arrêt “propre” et permet un véritable état de veille avec une consommation réduite d’énergie, ainsi qu’un redémarrage programmé.

============= Article sponsorisé =============

La carte PiJuice, une alimentation non-interruptible (UPS)

Le projet KickStarter

Je vous avais présenté ce projet KickStarter qui avait été largement financé puisque les “bakers” avaient misé 124 372 £ pour les 10 000 £ attendues ! On était en… février 2015 et l’article sur PiJuice : PiJuice pour donner la pêche à votre framboise avait suscité de nombreux espoirs d’avoir enfin une alimentation sauvegardée (UPS= Uninterruptible Power Supply)… Espoirs déçus puisque le projet a traîné en longueur et que les premières cartes PiJuice n’ont été disponibles que tout récemment (3 ans plus tard, quand même). Kubii vient de mettre cette carte à son catalogue et m’en a fourni un exemplaire pour ces premiers tests.

Des LED RVB permettent de surveiller le niveau de charge de la batterie et d’autres informations si besoin (elles sont programmables). Il y a aussi trois boutons poussoir programmables qui vous permettront de déclencher des événements ou des scripts personnalisables (en dehors de leurs fonctions prédéfinies). PiJuice n’utilise que cinq des broches GPIO du Raspberry Pi (alimentation et bus I2C), le reste est libre et disponible via le connecteur mâle  présent sur la PiJuice, qui permet d’utiliser d’autres cartes au dessus de la PiJuice. La carte peut être alimentée directement à partir du secteur avec une alimentation standard Raspberry Pi, par une batterie embarquée, par des batteries externes, des panneaux solaires, des éoliennes et d’autres sources d’énergie renouvelable. (pour l’énergie hydrolienne, c’est râpé ! A peine ouverte l’usine de Cherbourg vient de fermer 🙁 )

La carte est compatible Raspberry Pi HAT, avec une EEPROM embarquée (vous pouvez désactiver l’EEPROM si vous le souhaitez). Elle a été conçue pour les Raspberry Pi A+, B+, 2B et 3B mais elle est aussi électriquement compatible avec les Raspberry Pi Zero v1.3 et Zero W v1.1 ou tout autre Pi.

PiJuice est une carte approuvée CE et FCC et des tests de sécurité des batteries ont également été effectués pour assurer la sécurité lors de l’utilisation dans des environnements éducatifs ou industriels.

On déballe la PiJuice

Pas de surprise, le carton est correct, pas hyper solide mais comme la boîte était dans un emballage garni de bulles, tout est arrivé intact.

A l’intérieur un sac antistatique protège la carte. La batterie est déjà en place, mais  entre la batterie et le connecteur il y a une plaquette de plastique transparent qu’on va retrouver un peu plus loin. Une notice d’utilisation plutôt légère (pas que pour le poids du papier !) et en anglais. En fait toute la doc est en ligne (en anglais) et vous trouverez les liens dans la rubrique Sources en bas de cette page. On trouve aussi un sachet avec les vis pour fixer la PiJuice sur un Raspberry Pi, ainsi qu’une sonde à ressort (pogo/spring pin (Mill-Max 0929-7-15-20-75-14-11-0 ou 0929-7-15-20-77-14-11-0) destinée à faire contact sur la pastille “Run” du Raspberry Pi pour le “réveiller”… je vous en reparle plus loin.

On trouve aussi quelques autocollants qui pourront décorer un coffret dans lequel vous utiliserez la PiJuice.

Pour les tests, j’ai choisi un Raspberry Pi 2 qui passait par là. Il a déjà bien vécu et sa mission du jour est de montrer comment cette carte fonctionne…

Une fois la carte en place sur le Raspberry Pi 2, on remarque le connecteur GPIO qui va permettre de continuer à utiliser les ports disponibles, la carte PiJuice n’utilisa que le port I2C et les pattes d’accès à l’EEPROM HAT.

patte 3 => I2C_SDA to MCU
patte 5 => I2C_SCL to MCU
patte 27 => I2C_SDA to HAT EEPROM
patte 28 => I2C_SDL to HAT EEPROM

Mise en service de la batterie

Retirez la languette en plastique transparent qui empêche le contact entre la batterie et son connecteur. “Cigoulez” (bougez) la batterie pour qu’elle vienne bien faire contact. Au premier démarrage j’ai eu quelques soucis pour afficher la charge batterie, car le contact était mauvais…

Vous pouvez maintenant connecter l’alimentation sur la prise du Raspberry Pi et continuer avec l’installation du logiciel dédié.

Installer le logiciel de la carte PiJuice

PiJuice a tout prévu et l’installation est d’une facilité déconcertante. Je suis parti d’une version graphique de Raspbian Stretch, version 2018-06-27 datée de juin 2018. Faites d’abord un update/upgrade comme d’habitude puis :

sudo apt-get install pijuice-gui

L’installation démarre… Répondez “Voui” pour continuer et….

Quelques minutes plus tard la totalité des utilitaires nécessaires à l’exploitation de votre carte PiJuice est installée.

Le menu “Préférences” du Raspberry Pi avant installation des utilitaires PiJuice.

Après un redémarrage, une nouvelle icône “PiJuice Settings” apparaît sous Menu > Préférences. Le même menu sera aussi accessible en cliquant avec le bouton droit de la souris sur l’icône qui apparait dans la barre de tâches.

Raspbian Lite
Si vous souhaitez installer uniquement la version légère de PiJuice sans interface graphique utilisez :
sudo apt-get install pijuice-base
Ceci est plus particulièrement indiqué pour Raspbian Lite ou pour une installation headless.

La configuration de la carte PiJuice

Ici je ne vais faire qu’effleurer la configuration. Je vous présente les fenêtres du menu de configuration, pour vous montrer les nombreuses options. Si certaines vous intéressent, il faudra vous reporter à la notice d’origine, très détaillée…

Entrez dans le menu de configuration en passant par le menu, ou en faisant un clic droit sur l’icône de la PiJuice dans la barre des tâches.

 

La fenêtre s’ouvre sur le premier onglet : HAT. Il indique la charge de la batterie et sa tension. Vous pourrez ainsi la surveiller de près. Sur la deuxième ligne, GPIO power input on voit que la tension qui arrive sur la PiJuice via le GPIO est à 4,831v et est indiquée faible. J’utilise pourtant une “vraie” alimentation officielle avec un Raspberry Pi gravé dessus…  La ligne suivante USB Micro power input indique que l’alimentation n’est pas présente sur la micro USB de la PiJuice (normal, je l’ai branchée sur le Raspberry Pi 🙂 )

Une ligne indique une éventuelle erreur (je n’en ai pas encore vu)… et enfin on a
System Switch : Ce commutateur hardware piloté par soft est prévu pour une utilisation avec VSYS sur J3 (les deux picots à gauche sur l’image ci-dessus marqués GND et VSYS) pour alimenter des périphériques externes.

  • off – la broche VSYS est inactive
  • 500mA – La broche VSYS fournit jusqu’à 500mA
  • 2100mA – La broche VSYS fournit jusqu’à 2100mA

Le bouton Configure HAT sera vu plus loin, il ouvre une deuxième série de menus…

Le deuxième onglet donne accès aux réglages du “réveil“. C’est ici que vous définirez des horaires pour que votre Raspberry Pi se réveille automatiquement. C’est par exemple utile pour les applications de surveillance à distance… mais vous adapterez en fonction de votre application. Cette fonction ne fonctionnera que si vous alimentez l’ensemble via la prise micro USB de la PiJuice ou si le fonctionnement se fait sur batterie. Si la batterie est faible et que vous alimentez via le GPIO du Raspberry Pis GPIO, la seule façon d’activer cette fonction est de souder la “broche à ressort” optionnelle fournie avec le PiJuice HAT (voir un peu plus loin pour plus de détails).

Lors du réglage de l’alarme de réveil pour un réveil répété, après le redémarrage initial, la fonction Wakeup que vous aviez activée est désactivée en raison de l’initialisation de l’horloge par Raspbian, qui réinitialise le bit correspondant dans le firmware de PiJuice. Pour résoudre ce problème, vous devrez exécuter un script pour réactiver la capacité de réveil.

<span class="pl-c"># This script is started at reboot by cron</span>
<span class="pl-c"># Since the start is very early in the boot sequence we wait for the i2c-1 device</span>

import pijuice, <span class="pl-k">time</span>
<span class="pl-k">while</span> not os.path.exists(<span class="pl-s"><span class="pl-pds">'</span>/dev/i2c-1<span class="pl-pds">'</span></span>):
    time.sleep(0.1)

pj = pijuice.PiJuice(1, 0x14)

pj.rtcAlarm.SetWakeupEnabled(True)

=> voir https://github.com/PiSupply/PiJuice/blob/master/Software/README.md

Le troisième onglet System Task permet de gérer les tâches système. Vous pourrez régler la minuterie du chien de garde (WatchDog) – utile pour les applications distantes lorsque vous ne pouvez pas venir physiquement faire une réinitialisation vous-même, si le Raspberry Pi plante ou se bloque.
Le logiciel associé à PiJuice surveille un “battement de cœur” (HeartBeat) – s’il ne le détecte pas après une période de temps définie, il réinitialise automatiquement le Raspberry Pi. Vous pouvez également régler ici le réveil en fonction du niveau de charge, du niveau de batterie minimum et d’une tension.

Le réglage du Watchdog définit le temps après lequel il sera mis sous tension s’il ne reçoit pas de signal de battement de cœur. Le pas de temps est en minutes, de sorte que le délai d’attente minimum est d’une minute et le maximum est de 65535 minutes (45 jours et demi). Le nombre peut être n’importe quel nombre entier compris entre un et 65535. Si vous réglez l’heure sur zéro, le chien de garde sera désactivé.

System Task Enabled (Tâche système activée) – Cochez cette case pour activer une ou plusieurs des options suivantes :

    • Watchdog – Chien de garde – Voir ci dessus
    • Wakeup on charge – Réveil en charge – Définissez un pourcentage de charge de la batterie pour réveiller le Raspberry Pi. Habituellement, cette valeur est élevée, entre 90-100%. Ce réglage est généralement utilisé en conjonction avec la “charge minimale”.
  • Minimum Charge – Charge minimale – Définissez un pourcentage minimum de charge de la batterie pour arrêter le Raspberry Pi en toute sécurité lorsque la batterie devient inférieure à cette valeur. Les valeurs basses doivent généralement se situer entre 5 et 10 %. REMARQUE : Le type d’arrêt du système peut être réglé sous “Événements système” dans le menu “Faible charge”.
  • Minimum Battery Voltage – Tension minimale de la batterie – Définir un niveau minimum de tension de la batterie qui provoque l’arrêt du Raspberry Pi en toute sécurité lorsque le niveau devient inférieur au niveau réglé. Remarque : Le type d’arrêt du système peut être réglé sous “Événements système”.

Le quatrième onglet est System Events (Evénements système). Il vous permet de déclencher des événements pour certains scénarios tels qu’une charge faible, une tension basse et autres. Chaque paramètre a un couple d’options prédéfinies à choisir, et vous pouvez également sélectionner des options dans l’onglet “scripts utilisateur” qui vous permet de déclencher vos propres scripts personnalisés lorsque certains événements système se produisent pour un maximum de flexibilité.

Le dernier onglet est User Scripts. C’est l’onglet des scripts utilisateur dont nous avons parlé plus haut.Vous pouvez ajouter des chemins d’accès aux scripts personnalisés que vous pouvez déclencher sur les événements.

Les scripts utilisateur peuvent être assignés à des fonctions utilisateur appelées par System Task lorsque des événements surviennent. Il doit s’agir d’une fonction de rappel non bloquante qui implémente des fonctions système personnalisées ou l’enregistrement d’événements.

Les fonctions utilisateur sont codées en binaire sur 4 chiffres et ont 15 valeurs possibles, le code 0 est USER_EVENT ce qui signifie qu’il ne sera pas traité par System Task, mais laissé à l’utilisateur et à l’API python qui doivent le gérer. L’interface graphique n’affiche initialement que 8 lignes. Cliquez sur le bouton “Show more” pour afficher les 15 lignes.

Remarque
Pour que votre script utilisateur s’exécute, vous devez vous assurer qu’il est exécutable et que la System Task est activée dans le menu System Task. Si vous affectez également une fonction utilisateur à un bouton, vous devez également affecter la fonction utilisateur sous l’onglet Boutons dans PiJuice HAT Configuration. Pour rendre votre script exécutable, vous pouvez le faire à partir en ligne de commande avec la commande suivante :
chmod +x user_script.py
NOTE : Les scripts exécutés par le service pijuice.service s’exécuteront en tant que root et non en tant que pi.
Autrement, vous pouvez simplement ajouter ce qui suit dans l’onglet Scripts utilisateur pour la fonction correspondante :
python user_script.py

Si vous cliquez sur le bouton Configure HAT de l’onglet HAT de PiJuice Settings, Vous ouvrez la fenêtre PiJuice HAT Configuration. Cette fenêtre donne accès à 6 onglets…

Le premier intitulé General permet de régler la configuration générale pour la carte PiJuice. Il vous permet de configurer un grand nombre de paramètres matériels (hardware) sur la PiJuice elle-même (par opposition aux menus précédents qui configuraient en fait le logiciel – j’espère que vous me suivez !?).
Il vous permet par exemple de sélectionner si vous avez installé la broche à ressort pour le “Run”, les adresses I2C de la carte HAT et du RTC,  de changer la protection en écriture sur l’EEPROM ainsi que son adresse physique I2C réelle. Ces fonctionnalités EEPROM peuvent être très utiles si vous voulez empiler une autre carte HAT sur la PiJuice mais que vous cette autre carte HAT est auto-configure.

Priorité des entrées : Inputs precedence – Sélectionne l’entrée d’alimentation qui aura priorité pour la charge et pour l’alimentation de la sortie VSYS lorsque les deux sont présents, micro USB de la carte HAT et Borne GPIO 5V. 5V_GPIO est sélectionné par défaut.
Entrée GPIO activée : GPIO input Enabled – Active/désactive l’alimentation HAT à partir de l’entrée GPIO 5V. Activé par défaut.
Limite de courant Micro USB : USB Micro current limit – Sélectionne le courant maximum que la carte HAT peut consommer sur une source d’alimentation connectée à la micro USB. 2.5A est sélectionné par défaut.
USB Micro IN DPM : Sélectionne la tension minimale à l’entrée d’alimentation sur la Micro USB pour la gestion dynamique de l’alimentation.réglé par défaut à 4.2V .
Mise en route si pas de batterie : No battery turn on – Si activé, la PiJuice s’alimentaera automatiquement sur le rail 5V et déclenchera le réveil dès que l’alimentation apparaîtra sur l’entrée micro USB et qu’il n’y a pas de batterie. Désactivé par défaut.
Mode régulateur de puissance : Power Regulator Mode – Sélectionne le mode de fonctionnement du régulateur de puissance. POWER_SOURCE_DETECTION par défaut.

Note
L’utilisation du bouton “Reset to default configuration” en bas à gauche, rétablit les paramètres par défaut de la carte et pendant un court instant, l’interface graphique indique “COMMUNICATION_ERROR“.

L’onglet suivant c’est le menu des boutons – c’est ici que vous configurez ce qui se passe quand on appuie sur les boutons de la PiJuice. Il y a trois boutons CMS, dont un relié à un connecteur 2 broches espacées de 2,54 mm, pour que vous puissiez connecter un bouton extérieur sur un câble, monté sur un boîtier ou n’importe où ailleurs.

Il y a un certain nombre de comportements prédéfinis pour les boutons – startup/shutdown etc. et ce menu est également lié au menu “User Scripts” vu plus haut, ce qui signifie que vous pouvez déclencher vos propres scripts en appuyant sur l’un de ces boutons très facilement.

Vous pouvez même déclencher différents événements pour un appui court, un relâché, un appui simple ( 800mS), un double appui et deux appuis longs de durée différente – vous pouvez même configurer le temps que ces appuis longs mettront avant de déclencher l’événement. Comme vous pouvez le voir, le premier bouton est déjà configuré pour la mise en route du système et nous vous recommandons fortement qu’au moins un des boutons soit configuré avec ces paramètres, au cas où vous auriez des problèmes pour allumer et éteindre votre PiJuice :-).

Remarque
Le paramètre Parameter est une durée exprimée en millisecondes pour chaque pression de touche.

Cet onglet donne accès au menu LEDs – comme pour les boutons, les LEDs sont très polyvalentes. Elles peuvent avoir des fonctions standard (celles affichées ci-dessus), Elles peuvent aussi avoir des fonctions prédéfinies grâce auxquelles vous pouvez définir des comportements personnalisés pour chacune d’elles.

Chaque LED peut être affectée à une fonction prédéfinie prédéfinie ou configurée pour être commandée par le logiciel utilisateur USER_LED.

Le menu Battery est très important. Il vous permet de définir des profils de charge pour le circuit de charge de la carte PiJuice afin de charger correctement et efficacement la batterie, de surveiller correctement les pourcentages de charge etc.Il y a un certain nombre de réglages intégrés comme ceux qui concernent la batterie livrée par défaut avec la PiJuice. : la BP7X, mais aussi toutes celle sui seront disponibles. Vous aurez aussi la possibilité d’ajouter vos propres profils de charge personnalisés et même votre propre capteur de température de batterie afin d’augmenter la sécurité et l’efficacité de charge de vos batteries.
Certains profils sont même codés en dur dans le firmware du PiJuice, ce qui vous permet de sélectionner des profils à l’aide du commutateur DIP Switch intégré PiJuices.
Vous trouverez plus d’informations sur les profils par défaut et la façon de créer des profils supplémentaires dans la section Matériel.

Cet onglet donne accès à la configuration des deux ports d’E/S du microcontrôleur de la carte PiJuice, sur le connecteur P3. La boîte de sélection des modes permet de programmer chaque broche IO comme vous le voyez dans la liste déroulante.

Enfin, ce menu Firmware est très important. Il vous permet de mettre à jour le firmware sur la puce MCU de la PiJuice, ce qui signifie que le firmware évolue, qu’il est amélioré et que vous pourrez appliquer facilement les mises à jour ou améliorations qui seront disponibles.

Notez que le paquet PiJuice que vous avez installé est livré avec un firmware par défaut situé sur le chemin d’accès ci-dessous :
/usr/share/pijuice/data/firmware/ /usr/share/pijuice/data/firmware/. Le nom de fichier ressemble à PiJuice-V1.2-2018_05_05_02.elf.binary
Si vous voulez utiliser l’interface graphique pour mettre à jour le firmware vers une version plus récente, vous devrez remplacer ce fichier par le nouveau que vous pouvez télécharger à partir de la section Firmware du site.
Rappelez-vous cependant que le firmware que vous téléchargez avec APT ou Github est généralement le seul que vous devrez utiliser pour cette version spécifique de la version du logiciel, donc ne mettez à jour le firmware que si l’interface graphique signale que le firmware n’est pas à jour ou si PiJuice vous le demande.
Pendant la mise à jour, la fenêtre peut se figer. Attendez que la mise à jour soit terminée avant de continuer quoi que ce soit d’autre. N’éteignez surtout pas le Raspberry Pi.

Sur ma PiJuice, la fenêtre graphique (ci-dessus) indiquait que la version de firmware 1.2 est disponible, j’ai donc cliqué sur le bouton Update Firmware, puis validé la fenêtre d’avertissement et le firmware de ma PiJuice a été mis à jours sans plus de difficulté 🙂

Après la mise à jour la fenêtre indiquait que le firmware était la dernière version disponible (Firmware is up to date).

Exemple de changement de couleur de la LED D1. Les niveaux dans chaque bandeau de couleur ne semblent pas très bien gérés 🙂

Mise à jour de l’horloge RTC de la PiJuice… très compliqué, cliquez sur le bouton Set RTC time 😉 l’heure du Raspberry Pi est transférée à la carte PiJuice et… c’est fini 🙂

Pijuice CLI : PiJuice en ligne de commande

Pour les utilisateurs qui préfèrent utiliser leur Raspberry Pi avec une version Lite de Raspbian ou qui accèdent au Raspberry Pi en SSH via un accès à distance. Il est possible d’utiliser un outil en ligne de commande, simple et pratique, qui réplique fidèlement l’interface graphique du logiciel PiJuice.

Pour lancer la CLI de PiJuice, il suffit d’ouvrir le Terminal ou en ligne de commande, de taper la commande suivante :

pijuice_cli.py

L’interface en ligne de commande PiJuice est une extension de l’interface graphique de configuration de la carte PiJuice. Cependant, les tâches système, les événements système et les scripts utilisateur ne peuvent pas être configurés à partir de l’interface en ligne de commande. Pour configurer ces options, vous devrez modifier directement le fichier JSON /var/lib/pijuice/pijuice_config.JSON.

Pour faire défiler le menu, utilisez simplement les flèches de votre clavier et appuyez sur la touche Entrée pour sélectionner des options ou naviguer dans le système de menus.
voir https://github.com/PiSupply/PiJuice/blob/master/Software/README.md#pijuice-cli

La carte PiJuice

Cliquez pour agrandir

L’image ci-dessus présente les deux face du circuit-imprimé PiJuice. Vous trouverez ci-dessous un descriptif de certaines des parties mises en évidence. Pour le reste, rendez vous sur la page Hardware (en anglais).  est utilisée dans les descriptions suivantes pour mettre en évidence certaines des entrées/sorties et d’autres informations matérielles utiles.

Un connecteur situé au dessus des contacts de la batterie permet de connecter une batterie externe. L’entrée des fils se fait volontairement du côté batterie, pour empêcher l’utilisation simultanée de deux batteries.

Interrupteurs

Sur la carte PiJuice, et en vert sur l’image ci-dessus, il y a trois boutons poussoirs et un interrupteur DIP. Noter que SW1 et J5 ont la même fonction… J5 permet de relier un bouton-poussoir externe pour faciliter l’utilisation, par exemple si vous mettez la carte dans un boîtier (il fonctionne comme le bouton A/M d’un PC).

Boutons poussoir et LEDs

Les boutons poussoir sont sur le bord de la carte PiJuice, côté carte SD du Raspberry Pi. Ils ont des fonctions par défaut mais peuvent être configurés par l’utilisateur dans un fichier JSON

    • SW1/J5 est le bouton A/M par défaut :
      Appuyer une seule fois pour mettre sous tension (relâcher en moins de 800 ms)
      Appuyer au moins 10 secondes pour arrêter “proprement” le système.
      Une pression longue d’au moins 20 secondes coupe l’alimentation “sauvagement”
    • SW2 est un bouton utilisateur par défaut, configuré pour déclencher des scripts utilisateur :
      Appuyer une seule fois en moins de 400ms pour lancer “USER_FUNC1”.
      Double-appui dans les 600ms pour lancer “USER_FUNC2”.
  • SW3 est un bouton utilisateur par défaut, configuré pour déclencher des scripts utilisateur :
    Un appui appelle “USER_FUNC3”.
    Le relâchement du bouton appelle “USER_FUNC4”.

Les réglages par défaut sont accessibles via l’onglet “Buttons” de la fenêtre de configuration de PiJuice. Consultez les sections hardware et software pour plus d’informations [en anglais].

Les LED

  • LED1 – Etat de la charge:
    • Raspberry Pi éteint
      • #00FF00 Clignote en vert : Standby
      • #0000FF Clignote en bleu : Charge
      • #FF0000  Clignote en rouge : Batterie faible
    • Raspberry Pi en fonctionnement
      • #00FF00 Vert fixe : Alimentation en fonctionnement – Batterie à plus de 50%
      • #0000FF Clignote en bleu : Charge
      • #FFA500 Orange fixe : Batterie basse – niveau < 50%
      • #FF0000 Rouge fixe : Batterie basse – niveau < 15% ou batterie absente

Configuration des LED de la carte PiJuice.

Le contact de “réveil” du Raspberry Pi

C’est une broche à souder qui est fournie. Sur l’image ci-dessus la partie droite de la broche sera soudée au circuit imprimé de la PiJuice, et la partie gauche, montée sur ressort, viendra appuyer sur la partille “Run” du Raspberry Pi que vous souhaitez réveiller. Ça fonctionne sans doute très bien, mais j’avoue que je ne suis pas vraiment partisan de ce genre de contact…

En fonction du Raspberry Pi que vous utilisez, il faudra souder la broche dans le trou correspondant, bien à la perpendiculaire du circuit imprimé… et vérifier qu’elle se “pose” parfaitement sur la borne “Run” du Raspberry Pi quand vous procédez au montage…

  • TP1 – pour le Raspberry Pi 3B
  • TP2 – pour le Raspberry Pi Zero
  • TP3 – pour le Raspberry Pi B+ et le 2B

Fonctions spéciales

  • Une double pression longue sur SW1 et SW2 pendant 20 secondes réinitialisera la configuration PiJuice HAT à sa valeur par défaut. Ceci s’applique uniquement à la configuration du microcontrôleur MCU.
  • Maintenir la touche SW3 enfoncée pendant la mise sous tension de PiJuice lancera le bootloader. Ceci n’est utilisé que dans les cas où l’initialisation normale via I2C ne fonctionne pas, à cause d’un firmware endommagé.
  •  

Les composants actifs principaux de la carte PiJuice


L’image ci-dessus met en évidence les principaux circuits intégrés utilisés sur PiJuice. Des liens vers les différentes fiches techniques ont été fournis conformément à la description.

  1. Le microcontrôleur est un ST Micro STM32F030CCT6 ARM Cortex-M0, 48MHz, F64KB, R8KB, I2C, SPI, USART, 2.4-3.6V.
  2. Circuit de gestion de la charge batterie – BQ24160RGET Chargeur Lithium-Ion/Polymère, 2.5A, 4.2-10V
  3. Jauge de charge – LC709203FQH-01TWG Jauge de charge de la batterie, 1 cellule Li-ion, 2,8%.
  4. Commutateur de distribution de puissance – NCP380LMUAJAJAJAATBG Commutateur à limitation de courant fixe et réglable
  5. EEPROM – CAT24C32WI-GT3 EEPROM, I2C, 32KBIT, 400KHZ, 1V7-5V5

Sous le soleil

Il est possible de recharger la batterie avec autre chose qu’une alimentation. Chez Kubii vous trouverez un panneau solaire de 12 watts, par exemple, adapté à la PiJuice

Pour ma part, j’ai opté pour un panneau de 6 watts, car je ne pense pas réaliser un système complètement alimenté par le solaire.

A noter le logo de PiJuice joliment brodé sur la toile du panneau solaire. Si ça ne participe pas au fonctionnement, c’est quand même joli 😉

A l’arrière du panneau une pochette contient une prise USB (le convertisseur 5v est sans doute intégré à la prise)… et un câble USB d’alimentation pour le Raspberry Pi. Comme on est sur de l’USB classique, vous pourrez aussi recharger votre smartphone sans participer au réchauffement du Rhône par ces temps de canicule (on est le 3 août et il fait 32°C en ce moment)

Le panneau solaire est bien protégé dans une pochette rigide. Celui qua j’ai reçu avait un séparateur en mousse pris en sandwich entre les panneaux.

Gros plan sur la prise USB et le câble d’alimentation pour le Raspberry Pi.

Cliquez pour agrandir

Allez hop, tout le monde au soleil pour un test. En vrai, j’ai dû protéger le testeur de charge USB avec un gros rouleau d’adhésif plus un pare-soleil car la lumière était telle que je ne pouvais pas distinguer l’affichage sur la photo 🙂

Sur cet agrandissement de l’image, on voit que le panneau solaire délivre 5,16v, ce qui est bien pour le Raspberry Pi. Le courant consommé est de 250mA pour le Pi2 plus la carte PiJuice. La batterie étant complètement chargée, le courant consommé est limité, mais il reste de la marge, puisque le panneau peut délivrer 6 watts (plus de 1A). Ici le panneau solaire est simplement posé sur une table de jardin, à plat. Il est possible d’augmenter un peu l’énergie fournie en “tournant” le panneau solaire en direction du soleil.

Bonus

Vous trouverez en ligne cette étiquette à imprimer et à coller sur la batterie, pour garder sous les yeux les fonctions préprogrammées de la PiJuice. Après, rien ne vous interdit de créer votre propre étiquette en fonction du paramétrage de votre carte…

Conclusion

Cette carte PiJuice (vendue un peu plus de 50€ par Kubii) augmente d’une façon énorme les possibilités du Raspberry Pi. Sa fonction première est bien sûr de le préserver des coupures de courant (bon, faut pas que ça dure une semaine comme à Montparnasse, sinon, à défaut de panneau solaire votre Raspberry Pi va s’arrêter 🙂 ). Elle apporte au Raspberry Pi les fonctions d’arrêt “propre” qui lui manquent, ce qui évitera bien des tracas de redémarrage pour des applications critiques.

Mais en plus, une horloge RTC maintient l’heure (pratique quand il n’y a pas de connexion réseau : ruche, cabane au fond du jardin…) et permet de réveiller le RasPi à intervalles programmés. Sans compter les possibilités offertes par les 3 boutons poussoirs capable de déclencher de multiples scripts en fonction des actions qu’ils détectent… ainsi que la possibilité d’empiler une autre carte par dessus…

A mon avis, si vous avez des applications sensibles (coupures de courant à proscrire, démarrage programmé du Raspberry Pi, besoin de fonctions supplémentaires), les 50€ consacrés à l’acaht de cette carte seront vite amortis.

Si vous avez testé la PiJuice, n’hésitez surtout pas à dire ce que vous en pensez dans les commentaires ci-dessous, ils sont faits pour ça !

Sources

Bases de la carte PiJuice
https://github.com/PiSupply/PiJuice

Chez Kubii
Carte Pi JuicePanneau Solaire 12wBatterie de rechange 2300 mAh

Hardware
https://github.com/PiSupply/PiJuice/blob/master/Hardware/README.md

User Guide
https://github.com/PiSupply/PiJuice/blob/master/Documentation/PiJuice%20Guide.pdf

Battery config
https://github.com/PiSupply/PiJuice/blob/master/Hardware/Batteries/Pijuice_battery_config.xlsx

Logos de charge batterie
https://www.kickstarter.com/projects/pijuice/pijuice-a-portable-project-platform-for-every-rasp/posts/1893636

Calculateur de durée batterie
https://github.com/PiSupply/PiJuice/raw/master/Hardware/Batteries/PiJuice%20Battery%20Discharge%20Levels.xlsx

Projet KickStarter
https://www.kickstarter.com/projects/pijuice/pijuice-a-portable-project-platform-for-every-rasp?lang=fr

Cet article PiJuice une alimentation ininterruptible UPS pour votre Raspberry Pi a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

PrimTux sur Raspberry Pi, une distribution éducative de 3 à 10 ans

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PrimTux est développée par une petite équipe de professeurs des écoles et de passionnés de l’informatique dans le milieu éducatif. Par sa légèreté, elle a vocation à REVALORISER un matériel obsolescent en l’orientant vers le milieu scolaire ou éducatif.

Merci aux auteurs des différents articles, Jean-Marie et Philippe, qui ont autorisé leur synthèse et la publication sur framboise314. Vous retrouverez les liens en fin de page, dans la rubrique Sources.

PrimTux une distribution à but éducatif

PrimTux : d’abord une association

PrimTux, c’est aussi une association loi 1901, vous souhaitez la soutenir, devenir membre? Cliquez ici!

PrimTux est développée par une petite équipe de professeurs des écoles et de passionnés de l’informatique dans le milieu éducatif.

Dans l’esprit d’ASRI-EDUCATION, mais elle peut tout à fait être installée sur du matériel récent, notamment grâce à ses versions 64 bits.

Cette vidéo vous présente rapidement la distribution.

PrimTux : Principales caractéristiques

  • Une distribution éducative complète et personnalisable.
  • Fonctionne en live (sans installation, à partir d’un DVD ou d’une clé usb), et peut aussi être installée sur un disque dur.
  • Consommation mémoire limitée (inférieure à 200 Mo au démarrage) .
  • Lanceur d’applications intuitif intégré (handymenu version 3).
  • Logithèque de base très fournie.
  • Riche logithèque éducative.
  • Multi-utilisateurs avec environnements adaptés:
       mini (cycle 1 ou 3-5 ans)
       super (cycle 2 ou 6-7 ans)
       maxi (cycle 3 ou 8-10 ans)
       prof ou parent

PrimTux, une distribution éducative, disponible sur Raspberry Pi

PrimTux est une distribution éducative libre et gratuite. Bien qu’elle soit tout à fait utilisable sur des PC derniers cris, cette distribution a vocation à recycler du matériel ancien pour le destiner aux établissements scolaires, établissements éducatifs divers, ou simplement aux familles renouvelant le PC principal de la maison.

Cette distribution intègre par défaut des outils de protection parentale permettant de protéger la navigation des enfants sur Internet. Rappelons qu’aucune protection n’est totalement infaillible et que la vigilance des adultes responsables ou parents reste nécessaire…

L’adaptation de PrimTux sur Raspberry Pi

Dans cet esprit, parce que cette solution permet de s’équiper à moindre coût, l’équipe de PrimTux a tout naturellement pensé à porter sa distribution sur Raspberry Pi.

La dernière version, PrimTux3, bâtie sur Raspbian Stretch, est compatible avec le dernier modèle de Raspberry Pi, le 3B+, ce qui n’était pas le cas de Raspbian Jessie sur laquelle est bâtie la PrimTux2.

Les améliorations de PrimTux 3

Depuis la PrimTux 2, de nombreuses améliorations ont été apportées. Plusieurs applications ont été compilées pour ARM par l’équipe PrimTux et sont maintenant présentes dans la distribution :

  • Le terrier suite arithmétique
  • Le terrier tierce
  • Le terrier cibler
  • Le terrier aller
  • Le terrier imageo
  • TBO
  • Openboard
  • Dr Geo
  • Quelques rares applications, dont les sources sont devenues introuvables, ne peuvent être intégrées.

Créer une image disque du système installé

 

L’équipe a également développé pour cette distribution un outil permettant de faire une image disque de son système sur un périphérique externe.

La distribution Raspbian dispose de base d’un outil proche, piclone. Mais celui-ci ne permet que le clone de carte SD, pas de copie du système dans un fichier.

 

Nous vous conseillons de faire une copie une fois l’installation du système terminée.

Cela vous permettra de préparer d’autres cartes pour d’autres Raspberry Pi ou de faire une sauvegarde, car la durée de vie des cartes SD est moindre que celle d’un disque dur.

Log2ram

A également été inclus l’outil log2ram qui permet de préserver la durée de vie de la carte SD en limitant les écritures des logs (fichiers journaux). Ces écritures se font dans la mémoire vive et l’écriture sur la carte SD n’intervient que toutes les heures.

Ajouter les logiciels complémentaires à PrimTux

Il manquait à la PrimTux RPi la possibilité d’ajouter, comme sur la version pour PC, une multitude de logiciels complémentaires classés par tranche d’âge, ainsi que quelques utilitaires. Ces logiciels complémentaires sont des logiciels qui ne peuvent être placés dans la version de base soit parce qu’ils ne sont pas libre au sens strict (notamment parce qu’ils ne sont pas autorisés pour un usage commercial), soit afin de limiter la taille de l’image de base.

L’équipe travaille depuis plusieurs mois au portage de ces applications sur Raspberry Pi en les compilant elle-même lorsqu’elle disposait des sources, ou en contactant les développeurs afin de leur demander s’ils accepteraient de les porter sur cette plateforme.

Le travail a maintenant bien avancé et la plus grande partie de ces applications sera bientôt disponible, sans doute à l’occasion de la sortie de la version 4 de PrimTux, aux alentours de la Toussaints 2018. Bonne nouvelle : il ne sera pas indispensable de passer à cette nouvelle version pour en profiter, les détenteurs des anciennes versions de PrimTux RPi y auront également accès par une simple mise à jour.

Construire soi-même PrimTux3 avec un script

Pour les aficionados de la Framboise, l’équipe a mis à disposition un script permettant de construire soi-même une PrimTux3 pour sa Raspberry Pi. Les sources de ce script sont accessibles sur Framagit.
Pour PrimTux4, l’équipe a prévu la mise à disposition d’une solution de même type.

La construction d’une PrimTux sur Raspberry Pi peut maintenant se faire très facilement grâce à un script qui automatise les opérations depuis les sources de la distribution. Cette construction se fait à partir d’une Raspbian lite Stretch.
Si vous désirez construire votre PrimTux Raspberry plutôt que d’en télécharger l’image, voici comment faire.

Télécharger Raspbian Lite

Nous devons commencer par installer la distribution Raspbian. Vous la téléchargerez depuis le site officiel en choisissant la version lite stretch. Cette version correspond à une distribution minimale sans interface graphique.

Installation sur la carte microSD

Nous l’installons sur une carte mémoire micro SD en suivant les procédures habituelles pour l’installation d’une distribution sur Raspberry Pi:

  • à l’aide du logiciel Win32 Disk Imager si vous êtes sous Windows ;
  • à l’aide de la commande dd si vous êtes sous Linux.

Il existe maintenant une application multi plateformes, Etcher, permettant de simplifier l’opération quel que soit son système d’exploitation. Je ne l’ai personnellement pas encore testée. (Note de framboise314 : pour les débutants, Etcher a l’avantage de n’autoriser l’écriture QUE sur une carte SD, évitant les erreurs qui seraient dramatiques, comme l’écriture sur le disque système).

Démarrage du système d’exploitation

Notre image de Raspbian lite gravée, nous l’insérons dans notre Raspberry Pi que nous démarrons. Nous aurons besoin d’une connexion Ethernet stable et de bonne qualité, car tout se fait par Internet.

Nous nous connectons avec le login et le mot de passe paramétrés par défaut pour Raspbian:

pi
raspberry

Mais attention ! Nous sommes avec un clavier anglo-saxon dont les touches ne correspondent pas à notre clavier AZERTY. Nous devons donc en réalité saisir

rqspberry

Une fois connectés, nous configurons le Raspberry avec l’outil intégré raspi-config. Comme nous sommes avec un clavier anglo-saxon, nous saisissons en réalité

sudo rqspi)config

Vous pouvez aussi utiliser le tiret situé en haut à droite du pavé numérique au lieu de la touche )
Nous arrivons sur une interface en mode texte qui nous permet de définir plusieurs paramètres pour notre système.

Configuration de Raspbian

Nous allons prioritairement effectuer les paramétrages de localisation. Dans le menu qui s’affiche, sélectionnons la 4ème ligne, “Localisation options“. Ceci nous ouvre un second menu dans lequel nous allons définir, tour à tour :

  • Dans “Change locale“, la langue utilisée par le système. Par exemple pour le français de France, nous sélectionnerons fr_FR.UTF-8.

  • Dans “Change Timezone“, le fuseau horaire.

  • Dans “Change Keyboard Layout“, le type de clavier à utiliser. Pour l’image téléchargeable de PrimTux3 pour Raspberry Pi, c’est un clavier français 105 touches, avec touche AltGr droite qui est paramétré. Ce paramétrage est essentiel pour permettre la saisie correcte des commandes avec notre clavier.

  • Dans “Change WiFi Country“, le pays pour le WiFi.

Activation du compte root

Ceci fait nous allons maintenant activer le compte root en lui attribuant un mot de passe:

sudo passwd root

Le mot de passe nous est demandé, puis sa confirmation. Je vous invite à saisir tuxprof comme mot de passe, car c’est celui proposé par défaut dans PrimTux. Vous pourrez toujours le changer par la suite.

Nous redémarrons

sudo reboot

et nous nous connectons cette fois sous le compte root :

root
tuxprof

Les sudo ne seront désormais plus nécessaires puisque nous somme sur le compte du super-utilisateur.

Téléchargement du script d’installation de PrimTux

Nous téléchargeons maintenant le script d’installation en saisissant

wget https://www.primtux.fr/Documentation/armhf/install-primtux3-rpi.sh

Le script sera régulièrement mis à jour en fonction des évolutions de PrimTux, garantissant ainsi la construction de la toute dernière version. Nous le rendons exécutable par

chmod +x install-primtux3-rpi.sh

Installation de PrimTux avec le script

et enfin nous le lançons par

./install-primtux3-rpi.sh

Et voilà ! C’est terminé en ce qui nous concerne, car maintenant c’est le Raspberry qui va travailler tout seul. Soyez patient, car l’opération nécessite plusieurs heures, et dépend de la qualité de votre liaison Internet. Chez moi, avec une liaison ADSL classique, il faut 3 à 4 heures sur un RPi 3.

En fin d’opération nous retrouvons l’invite de commande du compte root :

root@raspberrypi:~#

Le script nous indique le chemin du fichier .log des erreurs rencontrées.

Lançons alors un

reboot

et si tout s’est bien passé, nous devrions nous retrouver avec l’écran d’accueil de PrimTux.

Que fait le script d’installation ?

Des coupures Internet durant l’exécution du script peuvent faire échouer l’installation de paquets ou de fichiers essentiels. Si la construction a échoué, il est possible de relancer le script après s’être connecté en root. Si vous n’avez plus la main en raison d’une interface graphique défaillante, appuyez simultanément sur Ctrl + Alt + F1, ce qui devrait vous permettre de retrouver une console permettant de relancer l’opération.

Pour les curieux ou les développeurs, voici le descriptif du script.

  • Définition des variables contenant les liens vers les sources et les fichiers complémentaires de configuration nécessaires à la version Raspberry Pi ;
  • définition des variables contenant les paquets à installer, par thème.

Et si PrimTux évolue ?

Un ordinateur “maison” monté dans un bidon ? Oui, c’est possible !

En cas d’évolution de PrimTux, ce sont essentiellement ces variables qui devront être modifiées en conséquence.

  • mise en place d’une redirection d’erreurs vers un fichier .log ;
  • installation des paquets ;
  • application de quelques correctifs nécessaires, notamment pour le WiFi ;
  • téléchargement des sources, décompression, et copie des fichiers sur le système ;
  • application des scripts de paramétrage de la distribution ;
  • récupération des fichiers de configuration spécifiques pour le RPi, et copie sur le système ;
  • le fichier des erreurs est nettoyé pour effacer les centaines de lignes inutiles concernant les problèmes de réception.

Conclusion

Ce premier article sur PrimTux vous permettra de découvrir cette distribution et de commencer à l’utiliser sur un Raspberry Pi 3 ou 3B+.

Encore merci aux auteurs qui ont publié les différents articles. Ils ont permis de rédiger l’article que vous venez de lire, et si vous voulez en savoir plus sur cette distribution éducative qui est en train de s’implanter dans le milieu scolaire, ne manquez pas de visiter les liens présents dans la rubrique Sources, ci-dessous.

Un article sur PrimTux offert par “L’officiel PC – Raspberry Pi” aux lecteurs de framboise314

Article sur PrimTux, paru dans la revue "L'officiel PC Raspberry Pi" N° 6

Cliquez pour lire l’article

Merci à Benoit d’ID-Presse qui nous offre cet article sur PrimTux, paru dans le numpéro 6 de “L’officiel PC – Raspberry Pi”. Il concerne PrimTux 2 mais présente bien les possibilités offertes par cette distribution.
Le prochain numéro de “L’officiel PC – Raspberry Pi” sort début octobre 2018 et contient une microfiche annonçant la sortie de PrimTux 3 !!
Si vous voulez savoir où trouver la revue près de chez vous, cliquez sur le localisateur, saisissez votre code postal et… c’est tout 🙂

Sources

L’équipe PrimTux

 

Cet article PrimTux sur Raspberry Pi, une distribution éducative de 3 à 10 ans a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Installer Python et PySerial sur Windows

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Comment installer Python et PySerial sous Windows ? Voilà une question qui m’est revenue plusieurs fois. Si certains ne jurent que par GNU/Linux, d’autres sont attachés à Windows pour des raisons qui leur sont propres…

Installation de Python et PySerial sur un PC sous Windows

Cet article explique comment installer Python et Pyserial sous Windows, ce qui sera utile en particulier si vous connectez votre PC (portable) à un Arduino.
Il peut aussi servir si vous souhaitez raccorder votre PC Windows à un Raspberry Pi en liaison série ou en USB.

Pourquoi cette installation ?

 C’est ce qui se passe actuellement au FabLab Utopi où une ancienne CNC CharlyRobot qui ressemble un peu à celle de l’image de gauche (mais ce n’est pas exactement le même modèle) est en cours de remise en état.

Le boîtier de commande a rendu l’âme. La mécanique équipée de ses moteurs pas-à-pas est maintenant propulsée par un Arduino équipé de blocs de commande externes et “costauds” pour activer les moteurs.

Les premiers essais ont été concluants, mais il faut faire d’autres tests et modifications qui nécessitent l’utilisation d’un PC sous Windows et de programmes utilisant Python et PySerial.

Logiciels utilisés

Cette installation a été faite sur un poste équipé de Windows 10. Il faudra un peu adapter pour une installation sur un autre système Windows mais le principe est le même.

  • Version de Python au moment de l’écriture de l’article : Python 3.7.0
  • Version de PySerial au moment de l’écriture de l’article : Pyserial 3.4

Il faut que 7zip soit installé sur votre machine.

Vous devez savoir utiliser la ligne de commande sous Windows et être à l’aise pour vous déplacer dans l’arborescence du système.

Installation de Python

Rendez vous sur la page de téléchargement de Python et téléchargez la dernière version.

Lorsque vous avez récupéré le fichier (c’est python-3.7.0.exe), double cliquez dessus pour lancer son exécution. La fenêtre ci-dessus s’ouvre.

Cliquez sur Customize installation, pour gérer vous-même les paramètres d’installation.

Allez, on ne tergiverse pas ! Installez la totalité, cochez toutes les cases qui ne le sont pas. Cliquez ensuite sur Next.

Complétez encore ces quelques cases, puis renseignez le répertoire dans lequel vous voulez installer Python. J’ai choisi C:\Python37-32.
Vous êtes libre de choisir le dossier que vous voulez. Il faudra simplement vous en souvenir :).
La case Add Python to environment variables vous évitera d’aller dans les variables système pour ajouter le chemin d’installation de Python.
Cliquez ensuite sur Install pour démarrer l’installation.

Vous pourrez suivre l’évolution du processus d’installation. Dans la fenêtre vous aurez le nom des éléments en cours d’installation et la barre indiquant la progression.

Attendez patiemment la fin de l’installation, selon la machine que vous utilisez ça sera plus ou moins long…

Tout devrait bien se passer. Vous pouvez cliquer sur Disable path lenght limit. Cette limite de 260 caractères avait été fixée au siècle dernier pour DOS, mais avec les systèmes modernes gourmands en ressources, elle est un peu juste, parfois 🙂

Et si je veux modifier mes variables d’environnement ?

Si vous n’avez pas laissé Python modifier le Path, il va falloir le faire manuellement.

Pour Windows 7 vous pouvez vous référer à cet article.

Pour Windows 10, suivez le guide 🙂

Sous Windows 10, dans Rechercher, tapez Path. Cliquez sur Ouvrir dans la partie droite de la fenêtre, sous  Modifier les variables d’environnement système.

Vous arrivez dans les Propriétés Système. Cliquez sur le bouton Variables d’environnement en bas de la fenêtre à droite.

Dans la partie basse de la fenêtre Variables d’environnement : Variables système, cliquez sur Path puis sur le bouton Modifier.

Dans la fenêtre Modifier la variable d’environnement cliquez sur le bouton Nouveau en haut à droite. Une ligne va s’ouvrir en bas de la liste. Saisissez le chemin de Python et de Scripts. Si vous avez choisi le même dossier que moi, il suffit de recopier ce qui est écrit, sinon, débrouillez vous :). Quand c’est fini, cliquez sur OK.

Vérifier vos modifications

Vous pouvez re-ouvrir le path pour vérifier que votre modif a été prise en compte. Si vous le faites manuellement, les lignes sont ajoutées à la fin de la liste, par défaut. Si vous utilisez beaucoup (souvent) Python, il vaut mieux remonter vos lignes au début de la liste (tout en haut) comme ci dessus (utilisez le bouton Déplacer vers le haut). En effet, quand vous lancez un programme que Windows ne connait pas, il examine le Path pour le trouver. Et il commence… par le début de la liste ! donc si votre programme se trouve à la fin, à chaque fois Python parcours TOUTE la liste de répertoires et essaye de trouver le programme demandé (ici Python) à l’intérieur de chaque répertoire. S’il ne le trouve pas, il passe au suivant etc. Vous comprenez pourquoi il vaut mieux que Python soit en début de liste 😀

Les tests

Bon, on passe aux choses sérieuses. Ouvrez une fenêtre de ligne de commande (Exécuter => cmd) Vous pouvez vérifier que le path contient bien un chemin vers Python comme ci-dessus.
Le test consiste à taper python suivi de la touche Entrée sur la ligne de commande. Si tout va bien, vous devez voir la version de Python et le prompt du langage :  >>>
Quittez en tapant exit()  suivi de la touche Entrée.

Siça ne fonctionne pas… vous avez du rater quelque chose… N’allez pas plus loin tant que cela ne fonctionne pas.

Installation de Pyserial

Pour que Python puisse utiliser les ports de COM du PC, que ce soient les ports physiques RS232 ou les ports de COM via USB, il faut installer la librairie PySerial.

Téléchargement de Pyserial

Rendez vous sur la page de téléchargement de Pyserial et récupérez l’archive.
Celle-ci s’appelle pyserial-3.4.tar.gz et vous ne pourrez la décompacter qu’avec un programme spécialement prévu pour ce genre de fichier, ici ce sera 7zip.

Dans un premier temps décompressez l’archive vers pyserial-3.4.tar. Dans ce répertoire vous trouverez un répertoire dist. Entrez dans ce répertoire. Vous y trouvez une archive pyserial-3.4.tar.

Faites à nouveau un clic droit (image ci-dessus) sur le fichier .tar (eh oui il y a 2 niveaux de compression !)  et décompressez l’archive vers le dossier pyserial-3.4.
Pour installer pyserial, il faudra vous positionner dans le répertoire pyserial-3.4 créé à la fin de la chaîne de décompression.

Lancez la commande

python setup.py install

ce qui devrait vous donner comme ci-dessus un défilement de lignes et aboutir à une installation de pyserial.
ouf

On revient au prompt (à l’invite de commande) et on peut maintenant tester si pyserial est bien installé. tapez python + Entrée et après les >>>  tapez import serial + Entrée.
Python ne proteste pas ? C’est que tout s’est bien passé et que pyserial fonctionne sur cette machine.

Conclusion

Une (petite) digression vers la partie obscure de la force, qui j’espère sera utile à ceux qui rechignent encore à passer leur machine sous GNU/Linux.

Sources

 

Cet article Installer Python et PySerial sur Windows a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

TVHAT pour regarder et enregistrer la TNT avec le Raspberry Pi

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La carte TVHAT de la Fondation réserve bien des surprises à ses utilisateurs. Un des lecteurs du blog, Damien, utilise cette carte avec un vidéoprojecteur et nous dévoile comment il a procédé.

TVHAT pour enregistrer la TNT

Article rédigé par Damien

Voici un tutoriel pour bricoler son propre récepteur TNT à base d’un Raspberry Pi et du Kit DVB TVHAT. J’étais à 2 doigts de renvoyer le TVHat car comme nombre d’entre vous, j’obtenais un écran noir ou d’énormes lags. Finalement j’ai trouvé quelques articles qui m’ont permis d’utiliser ce “chapeau” avec un bon résultat.

Mon objectif est de voir les chaines télé grâce à mon vidéo-projecteur, celui-ci n’étant pas pourvu de décodeur TNT. Utilisant déjà un Raspberry Pi comme Media center connecté à mon vidéo-projecteur, j’ai sauté sur l’occasion en voyant débarquer ce TV HAT.

L’idée est de regrouper sur la même machine, à la fois le serveur TvHeadEnd ainsi que le client. Il se trouve que le système LibreELEC permet de le faire assez simplement. Il fournit nativement, pour peu qu’on les active, un serveur TvHeadEnd et un client TvHeadEnd via Kodi.

A chaque étape, je ne vais pas expliquer le champ du possible, je vais essayer de faire au plus simple.

Matériel

Côté matériel, il vous faut comme dans l’image ci-dessous :

  • Un Raspberry Pi 3 (j’ai essayé avec un RPi 2, mais lags, lags, lags…)
  • Un kit DVB TV HAT pour RPi
  • La carte SD (avec 8 Giga octets minimum pour enregistrer vos émissions)
  •  (Option) une nappe et un connecteur (voir image ci-dessous)

A gauche, le RPi, une fois connecté avec le TV Hat mais… ça ne rentre pas dans la boi-boîte ☹

A droite avec ma petite nappe. Ça rentre dans la boîte… mais bon, pas gégène non plus…

Monsieur Papa Noël, tu ne voudrais pas me faire une boîte ? (https://www.thingiverse.com/thing:3174043)

Edit du 18 décembre 2018

Pendant l’écriture de ce tuto, François m’a indiqué où trouver le modèle pour impression 3D. Il est à cette adresse: https://www.thingiverse.com/thing:3174043
 
J’ai commandé l’impression à une jeune société en impression 3D: info@3denprinting.com
(Site internet http://www.3denprinting.com actif à partir du 1er Janvier).
Et voilà le résultat : tout rentre dans la boîte !

Préparation du système sur carte SD

LibreELEC fournit un logiciel tout-en-un, qui permet de télécharger l’image du système et de l’installer sur la carte SD. On ne peut pas faire plus simple !

Site : https://libreelec.tv/downloads/

Donc, depuis un PC (windows dans mon cas), cliquez sur Download for Windows et lancez le programme LibreELEC.USB-SD.Creator.Win32 ainsi téléchargé.

J’explique ? Euh… non. Vous faites, 1, 2, 3 et 4 ! et hop.

Branchement du Raspberry

Je vous épargne les branchements divers, réseau, câble antenne, alimentation.
Feu ! Ça démarre…

Allez dans Add-ons (ou Extensions en français)
Puis, Install from repository (Installer depuis un dépôt)

Choisissez LibreELEC Add-ons

Puis Services

Puis TvHeadEnd Server

Install

Prenez la version la plus récente

Résultat : TvHeadEnd Server est installé !

Avant de partir vers votre PC, il vous faut l’adresse IP du Raspberry Pi.
Vous la trouverez dans la config LibreELEC (à partir du Home/LibreELEC config) dans Connexions.
Notez l’IP 192.168.x.x. (ici 192.168.0.19)

Direction le PC !

Configuration de TvHeadEnd server depuis un PC

Connectez-vous à l’adresse suivante :
<ip raspberry> :9981  (exemple 192.168.0.19 :9981)

Puis déroulez chaque écran de configuration avec les options par défaut ou presque

Donc voilà, French French English. Enfin bon… c’est vous qui voyez…

Les infos réseau : les experts réseau pourront s’amuser. Pour ma part, je laisse vide. Je laisse ma box assurer ma cybersécurité.

Les utilisateurs/mots de passe. Notez-les précieusement. Vous aurez besoin du nom/mot de passe utilisateur dans le client TvHeadEnd (ici : pi/raspberry)

Network 1 : IPTV Automatic Network

Network 2 : DVB-T Network

Pre-defined Muxes : France: fr-All

Et c’est parti, Ça scanne… please wait… quelques minutes.

Ça y est, le scan est terminé.

Encore une fois, les Geeks pourront s’amuser. Pour ma part, je laisse faire l’assistant et donc je coche les trois cases.

Et voilà, scan terminé !

Cliquez sur « Finir »

Le Client TvHeadEnd

Retour vers le Raspberry Pi et la télé.
Installez l’extension TvHeadEnd client à partir des add-on LibreELEC (extensions), PVR client (clients d’enregistrement)

Le plus simple est de choisir TvHeadEnd HTSP Client.

Lancez la configuration de ce client

C’est le moment d’indiquer le username et password (dans mon cas username=pi et password=raspberry).

Pour gagner du temps au changement de chaîne :
Selectionnez “use predictive tuning…

Pour avoir le guide des programmes :
Sélectionner “Asynchronous EPG transfer

Cliquez sur OK puis redémarrez votre Raspi.
Ça redémarre et en sélectionnant TV/Chaînes, on obtient… les chaînes… Yes !

Une fois connecté à mon vidéoprojecteur je peux profiter de toute la TNT, y compris TF1 et M6.
A moi la Pat Patrouille en écran géant ! Objectif Atteint !

Option pour ceux qui souhaitent configurer TvHeadEnd pour les enregistrements de programme

Si vous souhaitez faire des enregistrements il y a une petite opération à réaliser encore.
Alors, il faut se reloguer sur l’interface TvHeadEnd sur son PC.
Pour ma part, les identifiants n’étaient pas reconnus. Du coup en quittant l’explorateur puis en rouvrant l’adresse initiale, ça fonctionne.
Se reloguer en admin donc (tvserver/12345)

Sélectionnez Configuration/Enregistrement en cours/Profil de Magnéto Numérique

Indiquez
/storage/tvshows dans le champ “Recording System Path

Retour devant le vidéoprojecteur (j’ai utilisé ma télévision pour le tuto).

Ouvrez le menu TV/Guide et voilà le guide des programmes !

Via le guide, vous pourrez enregistrer des émissions ou les programmer.
En cliquant sur “Enregistrer”.

 

That’s all folks…

Merci pour votre attention.

Vidéo

Conclusion

Un grand merci à Damien qui a démarré sa TvHAT comme beaucoup d’entre nous, c’est à dire sans succès ! Il a insisté et trouvé une méthode permettant d’utiliser cette carte pour visionner les chaînes de la TNT et les enregistrer.
Lorsque vous aurez testé sa méthode, pensez à mettre un petit mot dans les remerciements pour dire comment ça fonctionne chez vous.

Sources

Damien Gautier de Lahaut.

Qui a également publié un tutoriel sur le site OuiAreMakers
https://ouiaremakers.com/posts/tutoriel-diy-picatchu

Sortie de Pi TV HAT, une carte télé pour le Raspberry Pi

Raspberry Pi TV HAT

 

Cet article TVHAT pour regarder et enregistrer la TNT avec le Raspberry Pi a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Carte audio HifiBerry DAC + DSP pour Raspberry Pi (2ème partie)

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Un premier article de Stéphane vous avait permis de découvrir l’utilisation basique de cette carte Hifiberry DAC+DSP. Mettant à profit les longues soirées d’hiver, Stéphane a poursuivi ses tests en explorant les possibilités de traitement numérique du son, rendues possibles par la présence d’un DSP.

Carte Hifiberry DAC+DSP utiliser le DSP

Rappel de l’épisode précédent

Dans une première partie la qualité audio de cette carte a été évaluée comme très performante au regard de son coût mais ses possibilités de traitement numérique DSP (Digital Sound Processing) du signal audio n’avaient pas encore été explorées : volume, balance, ré-échantillonnage, égaliseur de fréquences, filtres EQ paramétriques à bande étroite pour corrections acoustiques …

Du fait de l’importance souvent négligée de l’acoustique dans la performance finale c’est cette dernière fonction filtres EQ qu’il est proposé de détailler ici. En effet il n’est pas rare de voir des audiophiles dépenser des fortunes dans leur matériel et les accessoires – câbles, connecteurs, supports, meuble HiFi – (→ signaux directs) tout en délaissant complètement l’acoustique de leur pièce d’écoute (→ signaux réfléchis) alors que cette dernière influe de manière souvent bien plus primordiale. Mieux vaut certainement une installation plus modeste dans une configuration acoustique optimisée qu’un équipement audio du prix d’une voiture de luxe en présence de défauts acoustiques prononcés !

Les lecteurs connaisseurs ou les plus pressés pourront passer directement du paragraphe 1.2 au paragraphe 1.5. Pour les autres une rapide sensibilisation aux enjeux acoustiques est proposée en guise de préambule.

Principe

Un soft appelé “DSP toolkit” doit être au préalablement installé sur le Raspberry Pi, ainsi qu’un profil DSP adapté. La liaison liaison SPI (Serial Peripheral Interface) doit avoir été autorisée. Idéalement à l’aide d’un micro calibré et du puissant logiciel d’analyse REW (à faire tourner de préférence sur un Mac ou PC) la réponse en fréquence de l’installation audio placée dans sa pièce doit être précisément déterminée pour chaque canal puis moyennée à la position d’écoute. REW en déduit les corrections de fréquence requises pour améliorer la réponse en fréquence. Ces paramètres sont injectés dans l’EEPROM du DAC+DSP et ainsi appliqués en permanence lors de la lecture audio.

Guide pratique : https://github.com/hifiberry/hifiberry-dsp/blob/master/doc/rew-basics.md

Déterminer la correction fréquentielle requise avec REW

Il existe de nombreux tutoriels, voir en fin de §, on peut aussi suivre les instructions du lien précédent. Pour faire simple le principe d’acquisition de REW est basé sur l’analyse de la mesure par le micro étalonné d’un signal “sweep” qui en une dizaine de seconde balaye la plage de fréquence souhaitée, en général en rapport avec les capacités humaines soit – sujet de moins de 30 ans – 20 à 20000 Hz (au-delà on travaille pour son compagnon à 4 pattes ou pour les chauves-souris  🙂 ).

La réponse en fréquence du couple système audio – salle est ainsi déterminée. Il est possible de mesurer les deux canaux en même temps ou, mieux, séparément (ce qui permet de visualiser les différences) puis de moyenner la réponse avec la fonction “Average the Responses” du graphique “All SPS” de REW. Appliquer cette dernière pour la correction acoustique de REW.

Du fait d’éventuelles imperfections du système audio (enceintes …) mais surtout de la réponse acoustique de la pièce cette réponse comportera inévitablement des bas (creux) et surtout des hauts (crêtes) qu’il conviendra de lisser en déterminant leurs fréquences centrales, leur largeur (facteur Q) et leur intensité en dB, ce que la fonction “EQ” de REW déterminera automatiquement. Veiller à l’absence de bruits externes perturbateurs pendant les mesures.

Noter que ces imperfections se situeront presqu’exclusivement aux basses fréquences inférieures à 200-300 Hz et dont la longueur d’onde est du même ordre de grandeur que les dimensions de la pièce. Il est donc pertinent de concentrer les corrections en dessous de cette fréquence, et conseillé de s’attacher surtout à diminuer les pics et d’ignorer quasiment les creux. En effet le temps de réverbération des fréquences basses (le RT60 pour les experts) étant plus important les pics de graves sont naturellement perçus comme plus prononcés et plus désagréables à l’écoute. Les creux sont bien moins gênants. La représentation de la réponse en 3D “REW Waterfall” qui intègre les temps de retombée permet de s’en faire une idée graphique.

Noter enfin qu’il serait parfaitement inutile voire contre-productif de chercher à obtenir par traitement EQ une réponse parfaitement linéaire. Ceci impliquerait des corrections bien trop nombreuses et poussées qui généreraient de multiples défauts de phase et qui pour compenser les creux risqueraient de saturer le signal engendrant ainsi plus d’effets négatifs que positifs. De plus cette réponse perdrait sa linéarité au moindre changement de position d’écoute etc …

Exemple de réponse en fréquence mesurée avec REW (zoom sur la plage 10-1250Hz) avec crête autour de 50Hz :

Cliquer pour agrandir

La même réponse en diagramme Waterfall intégrant dans l’axe de profondeur les temps de réverbération :
Le poids de la crête autour de 50Hz en ressort nettement renforcée

Cliquer pour agrandir

Filtre proposé par “REW EQ” F= 51,1Hz, Q= 3,042, G= -7,3dB
Violet = réponse initiale, bleu clair = réponse du filtre,
jaune = réponse corrigée estimée par REW après application du filtre (bande 20-400 Hz)

Cliquer pour agrandir

Ici REW (appliqué pour F<300Hz) s’est contenté de corriger la crête autour de 50Hz avec le filtre ci-dessus décrit.

Le filtre ainsi déterminé est à sauvegarder en fichier texte comme décrit dans le lien guide pratique du 1.2.

Pour cet exemple cela donne :

Précautions et limites de la correction de fréquence EQ

La réponse en fréquence et la correction ainsi calculée est exclusivement valide à la position d’écoute, pour un placement donné des enceintes et une configuration acoustique de la salle donnée : dimensions, présence de matériaux absorbants / réfléchissants / diffusants : tapis, moquette, rideaux, tableaux, meubles, matériaux utilisés pour les parois, le sol, le plafond, présence de portes ou fenêtres, traitement acoustique éventuel etc …

A ce stade il est important de comprendre qu’une modification d’un seul de ces paramètres influera nécessairement sur le résultat. Par exemple déplacer la position des enceintes ou celle de la position d’écoute ne serait-ce que de quelques cm, ajouter / enlever / déplacer un meuble, tapis ou autre rideau, sans parler de la présence ou non et du positionnement de dispositifs de traitements acoustiques (bass-traps, panneaux absorbants, diffuseurs etc…). Il est donc conseillé de veiller à ce que la configuration appliquée pendant les mesures soit bien représentative de la situation réelle sous peine d’obtenir des résultats faussés et une correction fréquentielle non optimale. Et le cas échéant remesurer la réponse fréquentielle et déterminer une nouvelle correction suite à tout changement impactant.

Les bienfaits et limites de l’EQ sont par ailleurs bien décrits dans le registre d’aide de REW : https://www.roomeqwizard.com/help/help_en-GB/html/iseqtheanswer.html#top

En résumé

En bref contrairement aux traitements acoustiques non seulement l’EQ ne pourra traiter qu’une seule position d’écoute et aura un effet limité sur les superpositions d’ondes stationnaires (la superposition d’un signal direct avec sa réflexion en opposition de phase donnera zéro quelle que soit l’amplitude) mais de plus l’EQ ne pourra ni corriger les temps de réverbération inadaptés ni les problèmes liés aux premières réflexions sur les parois proches des enceintes. Voir liens sur l’acoustique ci-dessous. Enfin dans le cas du profil DSP proposé par Hifiberry sur github il n’est malheureusement pas possible de différencier la correction sur les deux canaux.

Pour un résultat idéal il est ainsi conseillé autant faire que se peut – et dans la limite du WAF (*) – de d’abord améliorer l’acoustique par une optimisation des paramètres acoustiques “physiques” (voir liens ci-dessous) et de n’appliquer la correction de fréquence EQ qu’en guise de perfectionnement final.

(*) le fameux Woman Acceptance Factor 🙂

Liens utiles en relation avec REW :

https://www.roomeqwizard.com/

https://www.avnirvana.com/forums/official-rew-room-eq-wizard-support-forum.10/

https://www.roomeqwizard.com/REWhelp.pdf

http://koopstribe.free.fr/REW_V5_Manuel_FR_V2_0.pdf

REW : Un Tutoriel pour Analyser l’Acoustique de Votre Studio

https://www.avnirvana.com/threads/a-beginners-guide-to-room-eq-wizard-rew.3723/

Plus d’informations sur l’acoustique et les traitements :

http://amfoat.free.fr/acoust_traitement.php

Articles

https://www.pytaudio.com/traitement-acoustique-piece-hifi/

https://www.minidsp.com/applications/acoustic-measurements/acoustic-measurements

Appliquer la fonction DSP EQ sur la Hifiberry DAC +DSP

OK. Et dans la pratique comment s’y prendre avec cette carte ?

La carte est supposée montée sur un RPi correctement configuré (voir Partie I) sur base de distribution Raspbian et le filtre EQ à appliquer déterminé comme ci-dessus décrit et sauvegardé dans le fichier “EQFilter.txt“.

Bien entendu les corrections fréquentielles éventuellement nativement disponibles sur la distribution de lecture audio appliquée (pluggin de Volumio2 ou fonctions EQ de Moodeaudio après version 4.0) sont totalement désactivées pour ne pas interférer.

– Se connecter en SSH sur le Rpi

– Autoriser la liaison SPI par sudo raspi-config puis « Interfacing Options », « SPI enabled : Yes »

– Par sécurité sudo apt-get update et sudo apt-get upgrade (et un peu de patience !)

– Installer dsptoolkit :
bash <(curl https://raw.githubusercontent.com/hifiberry/hifiberry-dsp/master/install-dsptoolkit)

– Installer un profil DSP pour correction EQ :
dsptoolkit install-profile https://raw.githubusercontent.com/hifiberry/hifiberry-dsp/master/sample_files/xml/dacdsp-default.xml

– Créer un répertoire EQ sur la carte SD du Rpi par ex. sous / : sudo mkdir /EQ

– Récupérer le fichier EQFilter.txt et le placer dans ce répertoire EQ via partage réseau, clé USB …

– Affecter ce filtre au DSP avec l’outil dsptoolkit :
dsptoolkit apply-rew-filters /EQ/EQfilter.txt

– Vérifier lors d’une nouvelle mesure et surtout à l’écoute que le résultat convient. Sinon modifier le filtre en jouant sur les paramètres REW (dans le fichier texte) et recommencer.

– Si OK, pour garder le filtre au redémarrage le sauvegarder dans la mémoire EEPROM :
dsptoolkit store-filters

– Pour le retirer définitivement de l’EEPROM par la suite :
dsptoolkit clear-iir-filters (*)

– That’s it !

(*) et non pas « dsptoolkit clear-filters » comme décrit dans le quide pratique du lien donné au §2

6) Test de l’efficacité du filtre EQ

Sur l’installation mesurée le filtre déterminé par REW est : Fc 297 Hz, Gain -6.4 dB, Q 5.000

La réponse estimée par REW de ce filtre est en vert vs réponse d’origine en bleu (bande 100-1000Hz) :


Une fois le filtre appliqué au DAC +DSP la réponse modifiée est mesurée “en vrai”, tracée en rose et comparée aux courbes précédentes :

Cliquer pour agrandir

Conclusion : la réponse réelle rose est proche de la réponse estimée verte ce qui atteste de la bonne précision de la fonction DSP « EQ » de la carte Hifiberry DAC +DSP. Le pic autour de 300Hz est efficacement gommé comme prévu. Le test audio réalisé avec ce filtre activé confirme enfin que le résultat final est parfaitement convaincant.

En comparaison, le résultat de la même correction appliquée par la fonction EQ native de Moodeaudio (toujours en rose) donne un résultat bien moins performant, le pic à 300Hz n’est pratiquement pas modifié et une correction non souhaitée est appliquée sur de multiples autres fréquences :

Cliquer pour agrandir

Appliquer d’autres fonctions DSP

Yes you can ! De manière similaire avec la commande dsptoolkit et un profil DSP adapté (qu’on peut créer soi-même avec SigmaStudio, voir https://github.com/hifiberry/hifiberry-dsp/blob/master/doc/dspprofiles.md ) il est possible de jouer sur le volume de sortie, la limite maxi de volume, de créer des filtres de croisement pour les différentes voies d’une enceinte (multiamplification), gérer séparément les canaux droits et gauche etc … Un peu de programmation en plus et les traitements DSP ainsi créés peuvent devenir commutables pour rapidement passer d’une correction à l’autre etc …

Conclusion

A l’heure de la conclusion finale cette carte audio de concept nouveau proposée à un prix raisonnable et qui sort du lot par ses fonctions originales ne manque pas d’intérêt. Elle permettra aux plus curieux / expérimentés de s’adapter à d’innombrables cas de figure.

Un certain nombre de points sont toutefois perfectibles. Il est en particulier étonnant que Hifiberry n’ait pas jugé utile de mettre à disposition de ses clients une notice d’utilisation / installation / programmation claire et accessible, se reposant sur les informations de la plateforme github – et encore, pour trouver le lien il faut fouiller dans leur blog et trouver la page « Announcing the DAC+ DSP ». Ou sur des articles de review comme celui-ci:-)

Bien vu Discutable
  • rapport Qualité – Performances audio/Prix
  • nombreuses fonctionnalités et possibilités de personnalisation
  • Sorties audio analogiques et numérique
  • Peut fonctionner en DAC sans Raspberry Pi
  • DSP EQ Paramétrique efficace
  • Entrée / Sortie numériques uniquement optiques
  • Entrée numérique limitée à taux échantillonnage 96kHz
  • Complexité de mise en œuvre des fonctions DSP
  • Manque de documentation sur le site Hifiberry
  • le profil « DSP EQ » proposé sur github n’autorise pas le traitement différencié des deux canaux.
  • pas de moyen simple de vérifier le statut d’activation des DSP appliqués (pas trouvé …)

 

Cet article Carte audio HifiBerry DAC + DSP pour Raspberry Pi (2ème partie) a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....


Utiliser le port série du Raspberry Pi 3 et du Pi Zero

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Pour ceux qui veulent utiliser le port série du Raspberry Pi, la chose ne parait pas forcément simple, surtout depuis l’apparition du module Bluetooth qui a entrainé une modification dans la gestion des ports. Cet article traduit avec l’accord d’ABElectronics permet de mieux comprendre le fonctionnement.

Les ports série du Raspberry Pi

Les modèles B, B+ et Pi Zero W de Raspberry Pi 3 contiennent deux contrôleurs UART qui peuvent être utilisés pour la communication série, les mini UART et le PL011. Par défaut, le mini UART est mappé au TXD (GPIO 14) et au RXD (GPIO 15) sur le connecteur GPIO 40 broches et l’UART PL011 est utilisé pour le module Bluetooth/Wireless. Mais ces deux modules peuvent être reliés au port GPIO.

Le mini UART

Le port mini UART est accessible via le périphérique /dev/ttyS0 sous Linux. Un des problèmes rencontrés avec le contrôleur mini UART est que sa vitesse de transmission est liée à la fréquence centrale du CPU. Or la fréquence du CPU change en fonction de la charge du processeur, ce qui fait varier la vitesse de transmission du contrôleur UART. Cela occasionne des problèmes car les appareils connectés au port série attendent une vitesse de transmission constante pendant la communication.

Pour résoudre ce problème, la fréquence du noyau CPU doit être rendue fixe, ce qui peut soit limiter la vitesse du Raspberry Pi, soit augmenter la consommation d’énergie et la chaleur produite (en fonction de la vitesse à laquelle la fréquence d’horlogedu noyau est réglée).

L’UART PL011

Le contrôleur mini UART possède un tampon FIFO plus petit que celui du contrôleur UART PL011 (un vrai contrôleur hardware). Cela peut causer des problèmes à des vitesses de transmission élevées car la perte de caractères devient plus probable.

Le contrôleur UART PL011 n’est pas dépendant de la fréquence du CPU. Cela signifie que la vitesse de transmission reste la même quelle que soit la vitesse CPU. Le contrôleur UART PL011 intègre également d’autres fonctions qui ne sont pas présentes dans le mini UART, comme la détection d’erreur de trame, la détection de perte de connexion, la gestion du temps d’interruption de réception et le support des bits de parité.

Le principal inconvénient lorsqu’on utilise le contrôleur UART PL011, c’est qu’il désactive le module Bluetooth. Il devient alors impossible d’utiliser les fonctions Bluetooth des Raspberry Pi 3 et Zero W.
Il vaut mieux utiliser le contrôleur UART PL011 dans toutes les situations où une connexion de données fiable est nécessaire, ou lorsque la consommation d’énergie et la vitesse du processeur sont une priorité.

Si vous avez besoin d’utiliser le module Bluetooth sur le Raspberry Pi, il faut alors utiliser le mini contrôleur UART.

Utilisation du port Mini UART

Depuis la sortie de Raspbian Stretch en novembre 2018, le mini port UART peut être activé en utilisant l’utilitaire raspi-config.

Etape 1 – Installez Raspbian Stretch ou une version ultérieure sur une carte SD et démarrez le Pi une fois connecté à un réseau.

Connectez vous en terminal (en mode texte ou ouvrez un terminal sur le bureau)

Démarrez l’utilitaire de configuration système avec :

sudo raspi-config

Étape 2 – Sélectionnez “5 options d’interface“.

Etape 3 – Sélectionner “P6 Série”.

Etape 4 – Un écran vous demande si vous souhaitez qu’un écran de login soit accessible via le port série. Si vous voulez contrôler le Raspberry Pi depuis un terminal connecté au port série, sélectionnez Oui. Si vous utilisez le port série pour contrôler d’autres périphériques série, sélectionnez Non.

Etape 5 – Si vous avez sélectionné Non, un autre écran vous demandera si vous souhaitez que le matériel du port série soit activé. Sélectionnez Oui.

Etape 6 – Sur l’écran principal de configuration de raspi-config, sélectionnez “Terminer” et redémarrez votre Raspberry Pi. Le port série mini UART doit maintenant être activé.

Utilisation du port UART PL011

Pour les versions de Raspbianpostérieures au 18 mars 2016, il existe un fichier dans le device tree appelé pi3-miniuart-bt qui ordonne au Raspberry Pi de désactiver le module Bluetooth et de relier l’UART PL011 aux broches 14 et 15 du connecteur GPIO.

Etape 1 – Connectez vous en terminal (en mode texte ou ouvrez un terminal sur le bureau)

Etape 2 : Réglage du device tree comme ci-dessous :

Ajoutez pi3-miniuart-bt au fichier /boot/config.txt pour désactiver le module Bluetooth.

sudo nano /boot/config.txt

Ajouter à la fin du fichier

dtoverlay=pi3-miniuart-bt

Etape 3 : Quittez l’éditeur en sauvegardant vos modifications (CTRL X) et ensuite :

sudo reboot

Désactivation de la console série

La console série sur Raspbian Stretch est activée par défaut. Pour utiliser le port UART avec des périphériques série, vous devez désactiver la console.

Etape 1 : Pour désactiver la console série, vous devez éditer le fichier /boot/cmdline.txt

sudo nano /boot/cmdline.txt

Étape 2 : Trouvez le texte suivant et supprimez-le :

console=serial0, 115200

Etape 3 : Quittez l’éditeur en sauvegardant vos modifications (CTRL X) et ensuite :

sudo reboot

Maintenant que la console série est désactivée, vous pouvez accéder au port série UART via /dev/ttyAMA0.

Conclusion

J’espère que cet article va clarifier les choses pour ceux qui s’arrachent les cheveux quand il faut utiliser le port série du RaspberryPi.
Un grand merci à ABElectronics qui a accepté la traduction de cet article pour les lecteurs de framboise314 🙂

Sources

https://www.abelectronics.co.uk/kb/article/1035/raspberry-pi-3-and-zero-w-serial-port-usage

http://infocenter.arm.com/help/topic/com.arm.doc.ddi0183f/DDI0183.pdf

Cet article Utiliser le port série du Raspberry Pi 3 et du Pi Zero a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Un indicateur de charge CPU/RAM à LED pour le Raspberry Pi

Overclocker le Raspberry Pi 4 avec ICE Tower Cooling Fan

Transformer une imprimante USB en imprimante WiFi

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Je dispose d’une imprimante Epson DX9400f (sortie en 2007) connectée sur un PC en USB. Aujourd’hui avec plusieurs PC, des PC portables, un bureau à réorganiser ça devient intéressant de la transformer en imprimante WiFi… avec un Raspberry Pi et un serveur d’impression, bien sûr. Comme ça on pourra imprimer de partout sans avoir de […]

Cet article Transformer une imprimante USB en imprimante WiFi a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Partage d’une connexion 4G de smartphone avec un Raspberry Pi

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C’est un lecteur du blog qui m’a posé cette question après avoir vainement tenté de la réaliser avec le tutoriel de Michael Franzl. Ce tutoriel date de février 2017 et c’est possible qu’avec les évolutions de Raspbian il y ait quelques soucis. Voici une réponse à cette demande… Avertissement Ce tutoriel répond à un cahier […]

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