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Channel: Configuration Archives - Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française....
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WD PiDrive, un disque dur spécial Raspberry Pi

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Image présentant le disque dur WDLabs, le câble de raccordement, la carte micro SD ainsi que la version dongle USB.Le 16 novembre 2016, WDLabs annonce le lancement de sa solution WD® PiDrive Foundation Edition, disponible en trois versions qui offrent des capacités de stockage différentes.
Cette solution combine une carte micro SD et un disque USB couplés à NOOBS. Elle permet de démarrer le Raspberry Pi rapidement avec un disque dur, sans connaissances particulières.

============= Article sponsorisé =============

Disque dur WDLabs pour le Raspberry Pi

Article sponsorisé

Disque dur 375Go que j'ai reçu pour ces tests

WD m’a envoyé gracieusement un disque dur de cette nouvelle génération pour tester les possibilités qu’il offre, d’où l’indication article sponsorisé ci-dessus.

La nouvelle génération de disques WDLabs

« Notre solution WD PiDrive, qui en est à sa troisième génération, a évolué de la même manière que les ordinateurs, passés au fil du temps du stade d’une disquette souple hébergeant le système à celui d’une disquette souple associée à un disque dur stockant le système d’exploitation et des applications. Ainsi, nous avons regroupé nos technologies de carte SD et de disque USB pour proposer une solution plus performante puisque chaque composant du système bénéficiera de leur puissance », explique Dave Chew, ingénieur en chef chez WDLabs. « L’arrivée de cette nouvelle solution est comparable à celle du disque dur sur le marché, qui a sonné la fin des disquettes souples qu’il fallait insérer et retirer des ordinateurs ».

Le matériel

Carton contenant le disque dur WDLabs

C’est dans une classique boîte en carton fort que le disque dur WDLabs est livré. Bien protégé dans le paquet qui est arrivé, la boîte n’a subi aucun dommage pendant le transport.Boîte ouverte, le contenu est partiellement sorti de l'emballage

 Le contenu s’extrait comme un tiroir. On trouve une protection (en noir sur la photo) au centre de laquelle le disque dur est parfaitement protégé. Le câble logé dans une pochette plastique est logé dans un des côtés de la protection. Sur le dessus on voit la documentation après laquelle est agrafé un petit sachet fermé par un zip, renfermant la carte micro SD fournie.

 

Sauvegardez la carte SD !
Le conseil du gars qui s’est déjà fait avoir plusieurs fois : Avant de faire quoi que ce soit avec la carte micro SD, je vous recommande fortement de faire une copie de la carte sur un disque dur… Juste okazou 🙂

Le matériel sorti de la boîte : Le dsique dur dans sa protection anti choc, la documentation avec la carte micro SD

Voilà tout est maintenant sorti de la boîte. Vous retrouvez à gauche la protection anti-choc du disque dur. On aperçoit le disque protégé par son sachet antistatique. A droite la documentation avec la carte micro SD qui lui est annexée.

Le disque dur dans sa pochette antistatique et le câble de connexion dans son sachet.Cette fois tout est sorti. Le câble qui va servir à relier le disque dur au Raspberry Pi est composé de 3 fils reliés à la prise USB du disque dur.

 

Electricité statique = DANGER
Lorsque vous extrayez le disque dur de sa pochette antistatique faites attention. Comme tous les appareils électroniques récents il comporte des composants SENSIBLES à l’électricité statique. Pourquoi pensez-vous que les fabricants livrent leurs produits dans un sachet spécial ? Pour faire joli ? Évitez de manipuler le disque sans nécessité, ne mettez pas vos mains pleines de doigts sur les pistes de circuit imprimé visibles sous le disque…

Le disque dur de 375Go et le cordon avant connexion.

Allez c’est prêt pour la connexion.

Extrémité du disque dur. On voit le connecteur qui va recevoir la prise (alimentation et USB)Sur cette image du disque dur, on voit à gauche la LED1 qui va indiquer les accès au disque dur. On en reparlera un peu plus loin…

Disque dur avec le cordon connecté

La prise USB munie de 3 fils est connectée sur le disque dur. Repérez bien le sens de connexion, la prise est dissymétrique. L’entrée d’alimentation, la prise la plus à gauche est détaillée ci-dessous.

Disque dur WDLabs : la prise d'alimentation PWR est une micro USB sur laquelle vient se brancher l'alimentation du Raspberry Pi.

La prise d’alimentation du disque est une micro USB qui va recevoir la prise anciennement connectée au Raspberry Pi. Le schéma ci-dessous montre l’ensemble des liaisons à établir.

Schéma de branchement global du disque dur sur le Raspberry PiLa prise USB 3 sera connectée à un des ports USB du Raspberry Pi, la prise 4 se connecte dans la micro USB d’alimentation du Raspberry Pi. La prise 5 recevra la prise micro USB qui était auparavant reliée à la prise d’alimentation du Raspberry Pi.

WDLabs préconise une alimentation de 3A, j’ai fait les tests avec l’alimentation officielle 2,5A du Raspberry Pi sans rencontrer aucun problème. Tout a fonctionné normalement.

Démarrage du disque dur Pi Drive

Reliez tous les câbles SAUF l’alimentation secteur que vous ne brancherez pas sur la prise PWR du disque dur pour le moment. Insérez la carte micro SD dans le connecteur de carte du Raspberry Pi. Reliez également le câble HDMI à l’écran et enfin un câble Ethernet car le système NOOBS va récupérer les OS sur Internet.

écran de démarrage de NOOBS

NOOBS permet de choisir le ou les systèmes à installer, il est également multiboot. Reportez vous à des articles sur NOOBS pour son fonctionnement.

Désolé pour la qualité de la photo, je n’ai pas pu me connecter à cette version de NOOBS avec krdc et j’ai dû faire une photo de l’écran  🙁

Cochez le ou les systèmes que vous désirez installer. Raspbian [RECOMMANDED] en mode graphique est le premier de la liste (c’est celui que j’ai coché). Vous pouvez choisir de créer une partition ext4 qui pourra être partagée entre les différents OS (deuxième ligne de l’écran).

Les Project Space installent Raspbian Lite dans une partition de taille limitée. Très pratique pour faire des essais.

Raspbian Lite installe cet OS (Raspbian version texte seul) dans une partition qui occupe toute la place disponible sur le disque.

LibreELEC et OSMC sont des centres multimédia bâtis autour de Kodi.

Lakka est une console de rétrogaming. J’ouvre ici une parenthèse à propos de LAKKA : Je ne suis pas joueur. Je ne pratique pas les consoles de jeu ni le rétrogaming. Ceci étant posé, vous comprendrez que je suis un débutant dans ce domaine. Je me retrouve donc avec une console de rétrogaming mais… je ne sais pas l’utiliser. J’ai connecté une manette de XBox 360 utilisée sur le PC par mes petits-enfants. Elle est bien reconnue, elle s’allume, elle me permet de naviguer dans les menus… mais après ? Je ne sais pas lancer les émulateurs (apparemment il faut installer des BIOS) ni démarrer les jeux (apparemment il faut récupérer des ROMs)… J’ai essayé pour voir comment ça fonctionne de récupérer un jeu genre Flight Simulator sur Atari. Je suis tombé sur un site de m… qui m’oblige à regarder une vidéo de pub avant chaque téléchargement 🙁 J’ai finalement abandonné !

Comme je le suggère souvent dans les commentaires j’ai RTFM la doc de LAKKA http://www.lakka.tv/doc/Home/ mais… si on ne sait pas comment ça fonctionne, il n’y a pas les infos pour démarrer (les menus, ou il faut installer les roms, les bios…)

 

Je lance un appel
Si vous connaissez LAKKA et pouvez m’aider je suis preneur ! Encore une fois (et ce n’est pas la première fois) la Fondation intègre un logiciel (ou un système) sans vraiment informer les utilisateurs de son utilisation. Je me débrouille pas mal avec le Raspberry Pi (si si 🙂 ) mais là on est dans un autre domaine et je ne sais pas comment procéder…

Fonctionnement du disque WDLabs

Vue du disque WDLabs en fonctionnement. Une LED bleue indique l'accès au disqueLa mise en route, l’installation, le démarrage du disque dur se sont déroulés sans avoir besoin de faire quoi que ce soit.

Une fois la carte micro SD insérée dans le Raspberry Pi, celui-ci démarre en tenant compte du disque dur connecté sur son port USB.

L’utilisateur n’a aucune intervention à faire, tout est déjà prêt dans le système fourni par WDLABS.

Après plusieurs jours de fonctionnement 24/24 il n’y a aucune remarque sur l’utilisation du Raspberry Pi 3 sur lequel j’ai connecté le Pi Drive.

Ah si ! la super LED bleue qui est un peu trop puissante à mon avis 🙂 Ça éclaire toute la pièce le soir…

J’ai procédé à la mise à jour complète de Raspbian, les démarrages sont rapides, NOOBS permet de choisir le système sur lequel le Raspberry Pi démarre…

La LED bleue du disque dur WDLabs produit une lumière intense.

Les autres produits de WDLabs

J’ai découvert à l’occasion de l’écriture de cet article les autres produits créés par WDLabs et qui sont présentés sur cette page.

WD PiDrive Node Zero

Le WD PiDrive Node Zero est un ensemble compact qui inclut un PiDrive connecté à un Raspberry Pi Zéro via une carte adaptatrice comportant 2 ports USB. C’est un système de stockage abordable et de faible puissance disposant de capacités de calcul embarquées.

Il est idéal pour l’enregistrement vidéo, l’enregistrement de données, l’analyse en mode hors connexion et les applications nécessitant un fonctionnement autonome en raison des limitations du réseau ou des restrictions de confidentialité / sécurité.

Carte adaptateur WD 2.5 » SATA pour le Raspberry Pi

La carte Adaptateur Raspberry Pi permet de relier n’importe quel disque dur SATA externe de 2,5″ à un COMPUTE MODULE Raspberry Pi. Avec cette carte adaptateur, il est possible d’augmenter facilement l’espace de stockage.

WD PiDrive Compute Centre

Ce kit complet d’ordinateur comporte un Raspberry Pi 3 et un disque WD PiDrive Foundation Edition 375GB. Il est livré avec le Raspberry Pi, un WD PiDrive, une micro SD avec un logiciel pré-chargé NOOBS Foundation Edition, un boîtier carré de 6″x 6″, un clavier et une souris sans fil, une alimentation électrique et un câble.

Des boîtiers

Boîtier pour disque dur 2,5"

Boîtier pour disque dur 2,5″

Boîtier carré 4"x4" noir

Boîtier carré 4″x4″ noir

Boîtier pour disque dur 2,5"

Boîtier pour disque dur 2,5″

Boîtier carré 6"x6" blanc

Boîtier carré 6″x6″ blanc

Vidéo

 

Conclusion

Avec cette nouvelle gamme, WDLabs propose plusieurs tailles de disques ainsi qu’une clé USB (ci-dessus) fonctionnant sur le même principe. (64Go, 375Go, 1To)

La mise en œuvre est vraiment de type « plug and play » et se limite à la connexion du disque, l’insertion de la carte micro SD et… c’est tout

Il faudra vous documenter un peu sur NOOBS si vous ne connaissez pas le fonctionnement de ce système, vraiment accessible pour les débutants.

Prévoyez systématiquement un boîtier pour installer et protéger le disque, son utilisation « à l’air libre » présente trop de risques vu la présence de la carte de circuit imprimé.

A part la LED bleue un peu trop « flashy » à mon goût, c’est un disque dur très intéressant pour augmenter la capacité de stockage facilement. Je pense que celui-ci va rejoindre mon Pi-TopCEED pour mettre à disposition différents systèmes, stocker des vidéos….

Sources


Clavier virtuel MatchBox en AZERTY sur le Raspberry Pi

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Pour de nombreuses applications utilisant uniquement un écran tactile, il faut prévoir l’utilisation d’un clavier virtuel.
C’est un clavier comme celui qui apparait sur votre smartphone. Pas de vraies touches mais une zone sur l’écran qui joue ce rôle. Jean-Jacques a été confronté à ce problème et a découvert Matchbox, souvent utilisé comme clavier virtuel dans le monde Linux.

Cliquez pour obtenir la définition des niveaux

MatchBox, clavier virtuel QWERTY pour Raspbian

Une mise à jour de Raspbian, pour commencer

Tout commence par une mise à jour de votre système. Si vous avez l’habitude de lire ce blog, vous devez désormais le savoir 😉

sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade

Si vous jetez un coup d’œil dans le menu de Raspbian, rubrique Accessoires, vous ne verrez pas le clavier apparaître.

Installation de MarchBox

On va maintenant passer à l’installation de MatchBox . Ouvrez un terminal et saisissez :

sudo apt-get install matchbox

pi@raspberrypi:~ $ sudo apt-get install matchbox
Lecture des listes de paquets... Fait
Construction de l'arbre des dépendances
Lecture des informations d'état... Fait
Les paquets supplémentaires suivants seront installés :
libfakekey0 libmatchbox1 libxsettings-client0 matchbox-common
matchbox-desktop matchbox-keyboard matchbox-keyboard-im matchbox-panel
matchbox-panel-manager matchbox-window-manager
Paquets suggérés :
ttf-dejavu
Les NOUVEAUX paquets suivants seront installés :
libfakekey0 libmatchbox1 libxsettings-client0 matchbox matchbox-common
matchbox-desktop matchbox-keyboard matchbox-keyboard-im matchbox-panel
matchbox-panel-manager matchbox-window-manager
0 mis à jour, 11 nouvellement installés, 0 à enlever et 0 non mis à jour.
Il est nécessaire de prendre 346 ko dans les archives.
Après cette opération, 985 ko d'espace disque supplémentaires seront utilisés.
Souhaitez-vous continuer ? [O/n]

Répondez Voui, et l’installation continue. c’est plutôt rapide…

Le clavier virtuel

Allez, retournez ouvrir le menu principal de Raspbian et allez dans Accessoires :

Cette fois le clavier est bien présent. Puisqu’on en est là, cliquez sur l’icône du clavier. celui-ci s’ouvre.

Cliquez pour agrandir

Gasp ! Mais… il est en QWERTY ce clavier. Oui… et c’est pas tout :
Essayez d’ouvrir le Gestionnaire de Fichiers ..

J’attends…
Vous êtes certain d’avoir bien cliqué dessus ?

Recommencez voir…

Euh… Mais que se passe-t-il ? Essayez voir d’ouvrir un terminal…

Ah tiens, il s’ouvre

Avant d’aller plus loin, essayez de trouver ce qui se passe. La réponse est sous vos yeux, sur l’écran. De mon côté je continue… je vous donne la solution plus loin. Bin oui quoi cherchez un peu quand même 😉

 

On remet en état !
Vous ne trouvez pas ? Si vous voulez que votre Raspberry Pi redevienne « normal » (c’est quoi normal?) faites un Reboot en passant par le Menu.

Franciser le clavier

Quand on a l’habitude d’utiliser un clavier QWERTY, on n’y fait même plus attention, à part pour quelques caractères spéciaux qu’il faut chercher un peu.

L’idée c’est de franciser le clavier et de le transformer en AZERTY. La description du clavier est contenue dans un fichier xml. Jean-Jacques a modifié ce fichier pour qu’il corresponde à nos habitudes. Certaine touches, ont du rester à la même place que sur la config de départ comme « Alt Gr » , en bas à gauche du clavier, juste à coté de la touche « Ctrl« , et la touche « * » également, elle est située à coté de la touche « $« .
Ce clavier affiche soit les caractères minuscules (mode normal), soit les caractères majuscules (appui sur la touche « Shift » pour un seul caractère ou sur « Caps Lock » pour rester en majuscules jusqu’à nouvel appui) soit les caractères spéciaux (appuis sur la touche « AltGr« ). Ces touches se déverrouillent par un nouvel appui.

Le clavier modifié est disponible en cliquant sur ce lien. Le fichier est au format .zip il faudra le dézipper pour l’utiliser.

Avant de faire quelque modification que ce soit, faites une sauvegarde du fichier keyboard.xml d’origine. En cas de problème, ce fichier vous permettra de revenir à la situation de départ. C’est d’ailleurs une bonne habitude à prendre 😉

Dans mon cas le fichier keyboard.xml a été téléchargé puis dézippé sur le Bureau de Raspbian. Vous adapterez les commandes à votre propre cas. Ce fichier est à insérer dans le répertoire /usr/share/matchbox-keyboard.

Dans cet exemple, j’ai renommé le fichier d’origine en keyboard.xml.org, puis j’ai copié le fichier keyboard.xml depuis le bureau vers le dossier /usr/share/matchbox-keyboard. La dernière ligne matchbox-keyboard lance le clavier virtuel depuis le terminal.

pi@raspberrypi:~ $ cd Desktop
pi@raspberrypi:~/Desktop $ ls
keyboard.xml
pi@raspberrypi:~/Desktop $ sudo mv /usr/share/matchbox-keyboard/keyboard.xml /usr/share/matchbox-keyboard/keyboard.xml.old
pi@raspberrypi:~/Desktop $ sudo cp keyboard.xml /usr/share/matchbox-keyboard/keyboard.xml
pi@raspberrypi:~/Desktop $ matchbox-keyboard

Matchbox : le clavier AZERTY

Cliquez pour agrandir

Voilà, vous disposez maintenant d’un clavier virtuel, bien pratique pour certaine applications utilisant un écran tactile, mais ne comportant ni clavier ni souris.

Pendant que la souris est encore connectée, faites un clic droit sur la barre en haut du clavier et configurez le pour qu’il reste au premier plan. C’est plus pratique 🙂

Lancement de Matchbox depuis le bureau

Vous pouvez mettre un lanceur sur le bureau, avec un écran tactile il suffira de taper sur l’icône pour démarrer le clavier virtuel. Cet article de ModMyPi explique la marche à suivre.

Oui, mais…

Tout ça c’est bien beau mais… il y a un mais

Regardez du côté de la charge CPU (si vous ne l’aviez pas vu plus haut, c’est là que ça se passe… Si vous l’aviez vu bravo ! vous êtes sur la bonne voie, vous avez gagné votre premier pingouin)

Eh oui dès qu’on démarre le clavier MatchBox, la charge CPU monte à 25%. Ça veut dire que le cœur du CPU qui gère pacmanfm et le clavier est à 100% de sa charge (bin oui, il y a 4 cœurs et un seul est utilisé).

Et lorsqu’on arrête le clavier en fermant sa fenêtre, la charge reste au maxi. Il y a donc une incompatibilité entre le gestionnaire de fenêtre pacmanfm et MatchBox 🙁

top permet de vérifier que pacmanfm occupe le CPU à 100%, regardez la vidéo ci-dessous…

 

Conclusion

J’ai pas mal hésité avant de publier cet article. D’un côté Jean-Jacques a fait un boulot intéressant et utile en azertifiant (ça existe ?) le clavier virtuel MatchBox, de l’autre ça m’embêtait de vous faire installer un logiciel qui pose problème avec le bureau de Raspbian…

Et puis je me suis dit que ça pouvait être un bon exemple pour montrer que parfois ce qu’on pense être une solution à un problème va en entraîner un autre, un peu plus loin.

Ici le Raspberry Pi n’est pas en cause. C’est bien une incompatibilité entre deux programmes qui provoque ce mauvais fonctionnement. Le bug est signalé depuis pas mal de temps (voir les sources ci-dessous)  mais toujours pas corrigé.

La modification apportée au fichier keyboard.xml pourra vous inspirer pour d’autres modifications. Merci Jean-Jacques pour cette intéressante proposition d’adaptation de MatchBox.

Sources

[AstroPi] Emulateur de SenseHat et de matrice de LEDs

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La présence de Thomas Pesquet dans la Station Spatiale Internationale (ISS) a permis à l’ESA de proposer un concours aux écoliers, collégiens et lycéens européens.
De nombreux participants français ont été retenus pour proposer des applications qui seront exécutées sur les Raspberry Pi embarqués dans l’ISS.
J’ai reçu plusieurs demandes d’aide auxquelles je réponds de mon mieux. Pour aider ceux qui démarrent et ont du mal à travailler sur leurs programmes avec la SenseHat, je vous propose de voir comment installer un émulateur de cartes SenseHat sur le Raspberry Pi, puis un émulateur de matrice à LED pour la SenseHat qui pourra aider à la création d’animations ou de blasons/logos destinés à accompagner les programmes.

AstroPi, la SenseHat dans l’espace

Rappel des caractéristiques de la SenseHat

Je vous avais présenté la SenseHat lors de sa sortie, fin 2015. Vous pouvez aussi consulter le WiKi de McHobby qui propose un traduction en français de la documentation de la SenseHat. Dominique publie de nombreuses traductions, n’hésitez pas à faire un tour sur son site 🙂

La carte est équipée d’accéléromètres et de gyroscopes réalisés en nano-technologie, qui enregistrent les mouvements selon les 3 axes Pitch, Yaw et Roll. Si ça ne vous parle pas, le schéma ci-dessous devrait vous éclairer 😉

La carte SenseHat embarque

  • Une matrice d’affichage LED 8 × 8
  • Un accéléromètre, un gyroscope et un magnétomètre
  • Un capteur de pression atmosphérique
  • Des capteur de température et d’humidité
  • Un Joystick miniature

Émulateur de SenseHat

Il existe deux émulateurs pour la carte SenseHat : un émulateur en ligne proposé par Trinket une société partenaire de la fondation Raspberry Pi et um émulateur à installer sur le Raspberry Pi.

Émulateur en ligne

L’émulateur en ligne autorise l’écriture de programmes Python qui peuvent être testés sur le simulateur (à droite de l’image).

Des curseurs situés en bas à droite de la fenêtre permettent de simuler les capteurs de température, pression et humidité de la carte. Ceci est utilisé pour tester des programmes qui doivent réagir en fonction de la valeur retournée par les capteurs.

Cet émulateur peut être utilisé avec n’importe quel navigateur et permet aux participants au challenge de tester leurs réalisations, même s’il n’y a pas de SenseHat ou de Raspberry Pi disponible.

Émulateur sur le Raspberry Pi

Pour les participants qui ont déjà un ou plusieurs Raspberry Pi, il est possible d’installer un émulateur, développé par Dave Jones, qui permet de simuler la carte SenseHat. Des curseurs sont ici aussi utilisés pour modifier les valeurs envoyées par les capteurs pendant que le code est en cours d’exécution.

Pourquoi avoir créé cette deuxième version ?

  • Pour l’utilisation hors ligne, ce qui est l’utilisation la plus courante des Raspberry Pi dans une salle de classe.
  • Pour permettre l’utilisation des plus vieux modèles de Raspberry Pi 256 Mo qui ne peuvent pas exécuter la version web.
  • Pour vous permettre d’utiliser un programme SenseHAT avec tous les modules Python disponibles, ou avec d’autres fonctionnalités du Raspberry Pi comme le module caméra.

Comment ça marche ?

Vous trouverez l’émulateur dans la rubrique Programmation du Menu de Raspbian PiXel. Lorsque vous cliquez dessus, la fenêtre Sense Hat Emulator s’ouvre.

Vous disposez alors de curseurs simulant les capteurs et de boutons en lieu et place du mini joystick.

Vous allez pouvoir piloter l’émulateur de carte SenseHat en Python : pour mes tests j’ai ouvert un Python 2 (IDLE) et saisi

from sense_emu import SenseHat
sense = SenseHat()
red = (255, 0, 0)
sense.show_message('framboise314', text_colour = red)

 

et le message s’affiche en rouge sur l’afficheur (ici le début de ‘framboise314’).

Un émulateur de matrice à LED

C’est Denis, enseignant de technologie à Brioude (43) qui m’a posé des questions à propos de cet émulateur. La version originale est disponible sur le github d’AstroPi.

J’en ai fait un fork que j’ai francisé, adapté à la nouvelle version de SenseHat (les anciens appels se faisaient sur AstroPi). J’ai aussi fait quelques modifications cosmétiques pour que les textes en français tiennent dans les boutons. Cette version est bien entendu disponible si vous souhaitez la modifier ou l’adapter à vos besoins.

Installer l’émulateur de matrice à LED

Si git n’est pas installé sur votre version de Raspbian, installez le

sudo apt-get install git
pi@raspberrypi:~ $ git clone https://github.com/framboise314/RPi_8x8GridDraw
Clonage dans 'RPi_8x8GridDraw'...
remote: Counting objects: 81, done.
remote: Compressing objects: 100% (27/27), done.
remote: Total 81 (delta 16), reused 0 (delta 0), pack-reused 54
Dépaquetage des objets: 100% (81/81), fait.
Vérification de la connectivité... fait.
pi@raspberrypi:~ $ 

La copie du répertoire est rapide et ne devrait pas poser de problème.

pi@raspberrypi:~/RPi_8x8GridDraw $ ls
8x8grid-astropi.py  8x8grid-unicorn.py  buttons.py  led.py  licence.md  README.md

Dans le dossier on trouve les classes led et buttons nécessaire au fonctionnement du programme émulateur de matrice : 8x8grid-astropi.py.

N’hésitez pas à le renommer. Je trouvais le nom un peu long, je l’ai rebaptisé 8×8.py…

Lancer l’émulation

Dans le terminal entrez python 8x8grid-astropi.py

pi@raspberrypi:~/RPi_8x8GridDraw $ python 8x8grid-astropi.py

ce qui va ouvrir la fenêtre de l’émulateur :

Si vous cliquez sur une LED elle prendra la couleur sélectionné (rouge par défaut). Il faudra cliquer sur le bouton Joue sur LED en bas à droite pour transférer l’image sur les LED de la matrice.

Il est possible d’enregistrer une animation trame par trame, puis de l’enregistrer pour la recharger plus tard.

 

A noter
La sauvegarde d’une animation ou d’une image se fait toujours avec le même nom. Si vous voulez garder des fichiers, il faudra penser à les renommer, sinon il seront écrasés lors des prochaines sauvegardes.

La vidéo ci-dessous vous montre le fonctionnement de cet émulateur.

Vidéo

Et pour mémoire les premiers essais de la SenseHat sur framboise314

Conclusion

Avec les outils présentés dans cet article vous pouvez préparer le challenge de l’ESA ou tout simplement vous entraîner à la programmation de la SenseHat sans disposer de la carte.

Pour ceux qui seraient tentés par l’achat de la SenseHat, ces émulateurs vous donnent les moyens de vérifier si elle correspond à votre attente.

Sources

 

Sense HAT emulator

Overclocker un Raspberry Pi 3 : rêve ou réalité ?

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C’est un peu comme les inventions… Quand c’est dans l’air il faut que ça sorte. Après l’excellent article de l’Officiel PC Raspberry Pi sur l’overclocking du Raspberry Pi 3 j’avais choisi de faire imprimer en 3D un boîtier recevant un ventilateur pour tester cette possibilité. Dans le même temps Raspbian-France actualise un article sur le même sujet. Bin là c’est un peu pareil, l’heure de l’overclocking est venue. En français vous appellerez ça le surcadencement ou … surfréquençage 🙂

Cliquez pour avoir une information sur les niveaux.

En raison des risques encourus je déconseille ces tentatives aux débutants (après, chacun fait ce qu’il veut 😉 ) pour les réserver plutôt aux utilisateurs avancés ou confirmés.

Attention, DANGER
L’overclocking est une opération risquée pour un Raspberry Pi. L’augmentation de température qui en découle peut diminuer la durée de vie du SoC, provoquer des plantages du système, voire vous faire perdre la garantie constructeur. Vous faites ces tests à vos risques et périls. Framboise314 ne pourra être tenu responsable en cas de problème.

Tous les composants de même référence sont identiques

FAUX ! Prenez par exemple ce lot de transistors. Ils se ressemblent tous, ils sortent de la même chaîne de fabrication, ils portent la même référence. Ils sont donc tous pareils !

Eh non ! Chacun est un individu différent des autres. Parce que lors de la fabrication la température a varié de quelques dixièmes de degrés, parce que le silicium aussi pur et régulier soit-il a de minuscules défauts, parce que les fils soudés sur les sorties provoquent de légères variations, parce que l’inclusion dans un boîtier amène des perturbations légèrement différentes etc. Chaque composant est différent de son voisin.

Le test final des composants

Comment le fabricant fait-il pour caractériser ses composants ? Il les teste en sortie de chaîne de fabrication. D’une part pour éliminer les composants défectueux, d’autre part pour les trier en fonction d’un certain nombre de critères.

BC547B

Par exemple pour un transistor BC547 on va trouver ces modèles :

  • BC547 : Gain 110 à 800
  • BC547A : Gain 110 à 220
  • BC547B : Gain 220 à 450
  • BC547C : Gain 420 à 800

Vous imaginez bien que le BC547C est vendu plus cher que le BC547 😉

 

Ce qui est intéressant c’est de voir que le même composant peut avoir un gain qui va de 110 à 800 !

Et pour les microprocesseurs ?

C’est pareil ! A la sortie de chaîne de fabrication, chaque composant est soumis à une batterie de tests. On élimine les composants défectueux, on vérifie le bon fonctionnement de chaque microprocesseur et… on mesure sa fréquence maximale de fonctionnement. Ceux qui sont en dessous de la fréquence cible sont éliminés (ou vendus comme déclassés, on les retrouvera éventuellement sur des sites de vente en ligne…).

Par exemple le même microprocesseur BCM2835 fonctionnait à 700 MHz sur les premières générations de Raspberry Pi et à 900 MHz sur le Raspberry Pi Zero. Mais on pouvait déjà augmenter sa fréquence au delà de 700 MHz, jusqu’à 1GHz.

On peut estimer que si un CPU est garanti pour fonctionner à 700 MHz, le fabricant a pris une marge et que 80% des BCM2835 montent à 800 voire 900 MHz. Ça veut dire aussi que quelques pourcents des CPU montent à 1 GHz, et un pouième monte à 1,1 GHz ou un peu plus…

Avec l’amélioration de la qualité en production, ce même BCM2835 est maintenant garanti pour fonctionner à 900 MHz.

Même pour le BCM2837 du Raspberry Pi 3 ?

Il est soumis aux mêmes tests en fin de production et il est garanti pour fonctionner à 1,2 GHz. Maintenant vous savez que ce n’est que la fréquence garantie par le fabricant et qu’en fait votre BCM2837 va monter plus haut en fréquence, et peut-être même beaucoup plus haut 🙂

Overclocker un Raspberry Pi 3

Soyons prudents

Pas question de mettre en danger la vie d’un Raspberry Pi 3. J’ai « investi » dans un jeu de radiateurs. Il y a un radiateur à ailettes pour le CPU, un autre pour le circuit USB/Ethernet et une plaque de cuivre pour assurer le refroidissement de la mémoire.

Montage des radiateurs

Le Raspberry Pi 3 a été équipé de ces radiateurs, munis d’un adhésif présentant un bon coefficient de transmission de la chaleur. Après mure réflexion 😀 j’ai décidé de les coller dans ce sens mais à mon avis comme le ventilateur est juste au-dessus ça doit avoir peu d’importance.

Pour la mémoire, la plaque est plus adaptée. Dans un boîtier, il y a peu de place sous le Raspberry Pi et cette solution peu encombrante permet d’utiliser un boîtier classique.

Ventilation forcée

Pour les tests de l’impression collaborative Freelabster, j’avais choisi un boîtier qui pouvait être équipé d’un ventilateur de 30 mm.

J’ai monté le ventilateur pour qu’il souffle l’air ambiant sur le radiateur du CPU. L’autre possibilité était d’aspirer mais pas sûr que les ouïes d’aération soient prévues pour ça.

Pas besoin d’écrou, le diamètre des trous est plus petit que le diamètre de la vis… La fixation se fait en vissant directement dans le plastique du couvercle imprimé.

On connecte la prise sur les broches 4 et 6 du GPIO (fil rouge +5v sur la broche 4, fil noir GND sur la broche 6).

Pensez à passer le fil par le trou du boîtier sinon il faudra démonter. (On ne rigole pas ça m’est arrivé 😀 )

Allez on met sous tension ! Le ventilo tourne bien (sur la photo on voit le radiateur à ailettes à travers les pales…).

Bon, après quelques minutes il a commencé à faire un bruit pas sympathique du tout, un mélange de bruit de frottement et de souffle d’air. Bin pour faire un mediacenter qu’on va mettre dans le salon, c’est pas top 😉

Allez on oublie le bruit et on va faire chauffer le Raspberry Pi… ou pas 🙂

Que dit la configuration ?

Officiellement, le Raspberry Pi 3 n’est pas overclockable si l’on en croit la fenêtre de configuration affichée dans PIXEL.

Mais quand on regarde dans /boot/config.txt on trouve cette ligne :

#uncomment to overclock the arm. 700 MHz is the default.

On voit qu’avec 700 MHz affichés, c’est un héritage des précédentes versions. Mais c’est bien là que ça se passe 🙂

Qu’est-ce qu’on peut modifier ?

Le gouverneur

governor (gouverneur ou régulateur) indique au système comment gérer la vitesse du processeur.

Les noyaux Linux récents intègrent un pilote cpufreq avec le régulateur « ondemand » activé par défaut. Il n’a aucun effet tant que vous n’avez pas overclocké le Raspberry Pi. Mais si vous le faites, la fréquence du CPU variera en fonction de la charge du processeur. Vous pouvez ajuster les valeurs minimales avec les options de configuration * _min ou désactiver la variation de fréquence d’horloge avec force_turbo = 1.

Le régulateur peut prendre plusieurs valeurs (d’après PhoneAndroid.com) Ces régulateurs sont prévus pour gérer la consommation d’un smartphone, destination première du BCM2837. Pour les lister sous Raspbian :

pi@raspberrypi:~ $ cat /sys/devices/system/cpu/cpu0/cpufreq/scaling_available_governors
conservative ondemand userspace powersave performance 

Les différents régulateurs

  • Conservative : Il est plus économe en énergie que OnDemand car il monte lentement à la fréquence maximale lors d’une sollicitation puis redescend rapidement à la fin de celle-ci. Si vous lancez une appli gourmande en ressources (un jeu par exemple) le démarrage sera ralenti par ce régulateur, le temps que la fréquence maximum soit atteinte.
  • OnDemand : C’est celui qui est défini par défaut sur le Raspberry Pi. Lorsque la demande en ressources des applications dépasse un certain seuil, il définit automatiquement la fréquence à son maximum. Puis il baisse la fréquence par paliers en fonction de la diminution de la charge, et remonte la fréquence au maximum si la demande remonte. C’est un compromis intéressant entre autonomie et puissance malgré une tendance à trop augmenter la consommation du CPU (sur les courtes et moyennes sollicitations). Il peut donc diminuer l’autonomie plus que d’autres régulateurs dans ce cas. (à voir donc pour des applications alimentées par batterie !)
  • Userspace : Ce régulateur ne réagit pas aux demandes système. C’est l’utilisateur qui définit la fréquence d’utilisation. Il est considéré comme obsolète.
  • Powersave : Fait constamment tourner le CPU à la fréquence minimale définie. Écologique mais… le Raspberry Pi va ramer en permanence 🙂
  • Performance : Pousse la fréquence du processeur au maximum en permanence. Il est très gourmand en énergie et en cas d’utilisation prolongée à une fréquence trop élevée, il peut causer des dommages matériels au processeur.

Les deux valeurs qui nous intéressent sont ondemand et performance.

Forcer la valeur du régulateur

Pour forcer le régulateur à performance j’ai utilisé :

echo "performance" |sudo tee /sys/devices/system/cpu/cpu0/cpufreq/scaling_governor

A chaque reboot malheureusement le gouverneur revenait à la valeur par défaut ondemandJ’en ai donc fait un fichier exécutable que j’ai lancé depuis rc.local  (/home/pi/gouv.sh &) à chaque démarrage. Ensuite le gouverneur gardait la bonne valeur lors d’un reboot. Pour vérifier ajoutez l’icône de moniteur de fréquence dans la barre des tâches et passez la souris dessus (image ci-dessus).

Pour info
En utilisation normale (sans forcer le turbo, ni dépasser un over_voltage de 6) l‘overclock et la surtension que vous appliquez sont désactivés lorsque le SoC atteint 85 °C dans le but de le faire refroidir. Vous ne devriez pas atteindre cette limite, même avec les réglages maximum lorsque la température ambiante est de 25 °C.

La vitesse du CPU

Déjà la fréquence ! Plus elle est élevée, plus le CPU pédale ! Mais attention c’est un peu comme votre voiture sur l’autoroute.

L’énergie de la voiture augmente comme le carré de la vitesse… En passant de 90 à 110 Km/h l’énergie augmente de 2000. De 110 à 130 Km/h l’énergie augmente de 2400. De 130 à 150 KM/h l’énergie augmente de 2800. et ainsi de suite. (Pour les sodomiseurs de diptères, on n’a rien à faire des unités, c’est l’accroissement d’énergie qui nous intéresse)

Du côté de la consommation c’est lié, accélérer de 10 Km/h quand vous roulez à 50 Km/h ne consomme pas autant que l’accélération de 10 Km/h quand vous roulez à 130 Km/h d’autant que la résistance de l’air est elle aussi proportionnelle au carré de la vitesse 🙁

Si tout ça vous intéresse faites un tour sur ce site qui propose les courbes pour la Toyota Yaris, tracées avec GNU Plot.

La tension

Donc plus vous roulez vite, plus l’augmentation de vitesse a une incidence sur l’énergie de la voiture et plus vous consommez de carburant. Pour le CPU plus la fréquence augmente, plus il dissipe d’énergie (il chauffe !) et plus il faut augmenter la tension d’alimentation !!

Bon revenons à nos moutons.

Quel est donc le rapport avec l’overclocking ? Pour pouvoir augmenter la vitesse du CPU, il faut jouer également sur la tension du cœur. Pour le BCM2835 le paramètre over_voltage peut varier de -16 à +8. Et l’énergie dissipée est proportionnelle… au carré de la tension !

Par défaut over_voltage vaut 0 et cela correspond à une tension de 1,2 volt appliquée au cœur. -16 correspond à 0,8 volt et chaque incrément augmente la tension de 0,025 volt.

Attention à la garantie

 

Attention !
Une valeur au dessus de 6 pour over_voltage n’est permise que si force_turbo est activé. Dans ce cas un bit est positionné de façon irréversible dans un registre et vous perdez la garantie du CPU !

 Sur l’axe des abscisses figure la valeur de l’over_voltage. L’axe des ordonnées, positionné à la valeur 8, indique la valeur de la tension en fonction de la valeur d’over_voltage. Lorsque over_voltage vaut 0, la tension du cœur est à 1,2 volt. Les deux dernières valeurs d’over_voltage 7 et 8 positionnent de façon irréversible le bit d’un registre qui annule la garantie du BCM2837 !

On voit que la courbe représentant l’énergie dissipée en fonction de la fréquence « grimpe » plus vite que celle de la tension.

Quelques essais

Sans ventilateur

Boîtier ouvert (donc sans ventilation forcée par le ventilateur), avec une charge CPU autour de 50% la température grimpe à 51 degrés.

Avec le boîtier ouvert en lisant une vidéo, la température grimpe à 60 degrés.

Une fois le boîtier fermé mais toujours sans ventilateur, sans charge CPU, la température est à 50 degrés, la même température que si le boîtier était ouvert, mais le CPU chargé à 54%.

Avec ventilateur

Dans les mêmes conditions que ci-dessus : Boîtier fermé, pas ou peu d’activité CPU, une fois le ventilateur mis en route la température descend de 15 degrés ! Quand même…

Et là… avec une charge CPU importante, ventilateur tournant, la température reste à 45 degrés.

On peut donc dire que la ventilation forcée a une forte influence sur la température du CPU.

Tests de vitesse

Les décimales de pi

Comment tester la vitesse de calcul du CPU ? j’ai choisi un test classique, le calcul des décimales de pi. Ça tombe bien, non ? C’est un exemple qui est donné dans le man de la commande bc :

pi=$(echo "scale=10; 4*a(1)" | bc -l)

Qui deviendra dans notre cas

time echo « scale=5000; 4*a(1) » | bc -l

  • time : mesurer le temps d’exécution
  • scale=5000 : Nombre de décimales de pi à calculer
  • 4*a(1) : formules mathématique pour calculer pi. Utilise la fonction Arc Tangente a().
  • bc -l : la formule est envoyée à la commande bc, pour que celle-ci effectue le calcul. L’option -l permet de charger la librairie mathématique standard, nécessaire pour utiliser la fonction Arc Tangente a().

Installation de bc

La calculatrice en ligne de commande bc n’est pas installée par défaut dans Raspbian. Il faut donc l’installer. Au passage on peut voir que l’activité du CPU lors de l’installation reste autour de 45% et la température à 40 degrés. Le boîtier était fermé, ventilateur en fonctionnement.

Calcul de 5000 décimales de pi sans overclock

Lançons le premier test de vitesse qui servira de référence. J’ai testé le calcul de 50, 500, 5000 et 50000 décimales.

pi@raspberrypi:~ $ time echo "scale=50 ; a(1)*4" | bc -l
3.14159265358979323846264338327950288419716939937508
real    0m0.006s
user    0m0.000s
sys    0m0.000s

6 mS pour calculer 50 décimales… ce n’est pas très significatif et les comparaisons ne seront pas faciles

et pour 50000 décimales il faut plus de 8 heures ! Euhhh… ça fait peut-être beaucoup ! Pas simple dans ce cas de multiplier les tests 🙂

J’ai donc opté pour 5000 décimales de pi.

time echo "scale=5000; 4*a(1)" | bc -l

Bon, là c’est utilisable : 1 minute 20 secondes sans overclock ce n’est pas trop long pour un test et avec l’affichage des millisecondes on a suffisamment d’informations pour faire des comparaisons.

Calcul de 5000 décimales de pi avec overclock

Avec la fréquence poussée à 1,4 GHz le temps de calcul tombe à 1 minute et 9 secondes (j’arrondis). La température est bien contrôlée puisqu’elle se maintient à 41 degrés.

Ici un test à la fréquence de 1,450 GHz, on est tombé à 1,7 seconde et la température est toujours vers 40 degrés.

Alors on fait comment ?

Bin… j’aurai tendance à dire chacun sa m…éthode. C’est pour ça que j’ai indiqué que l’article est destiné aux utilisateur avancés. Ici pas de recette du genre : Voilà les valeurs qu’il faut mettre pour overclocker votre Raspberry Pi 3. Ce serait une connerie ignorer que chaque microprocesseur est vraiment unique et que si overclock il y a, il faudra absolument l’adapter à chaque cas ! Ce qui fonctionne chez moi ne fonctionnera peut-être pas chez vous et je vais encore avoir des commentaires du genre : « J’ai bien suivi le tuto mais ça ne marche pas ! Vous avez une idée ? » ou encore « C’est quoi ce tuto pourri qui marche pas ? » 😀

Il va falloir vous armer de patience, et d’un tableur, noter les valeurs que vous mettez dans /boot/config.txt et… tester ! Si vous ne prenez pas de notes après une dizaine de tests vous ne vous souviendrez plus des premiers résultats 😀

Les valeurs que vous pouvez modifier sont ci-dessus : la fréquence du GPU, celle du CPU et celle de la mémoire plus la tension du cœur. Certaines combinaisons fonctionnent, d’autres non 🙁

Parcourez les articles dans les sources pour en savoir plus.

Et c’est pas tout !

On pourrait croire que le fait d’avoir mis des valeurs dans config.txt, redémarré Raspbian et calculé 5000 décimales de pi est suffisant. Eh bin non ! Il faut aussi faire un test en chargeant « vraiment » le CPU, tester la lecture et l’écriture en mémoire et accéder à la carte microSD en lecture et en écriture. A quoi ça servirait d’avoir un Raspberry Pi qui tourne à 1,5 GHz s’il plante dès qu’on appuie sur une touche du clavier ?

Faut pas stresser…

Bin si, justement on va le stresser le CPU avec un programme qui s’appelle… stress-ng ! Commencez par installer ce programme, ensuite vous pourrez l’utiliser.

Lorsque vous lancerez le programme stress-ng, vous verrez l’indicateur de charge CPU bondir à 100% et la température monter inexorablement pour se stabiliser (autour de 60 degrés dans mon cas). Et puis après un moment tout se fige (ou pas) et vous savez que la fréquence CPU est trop élevée.

Diminuez un peu la fréquence et… recommencez !

Surtout, n’oublies rien !

A quoi ça sert d’avoir un CPU qui pédale comme s’il avait un vélo électrique, mais qui oublie pourquoi il pédale ? En clair Si vous augmentez la vitesse de la mémoire, il faut aussi vérifier qu’elle continue de fonctionner normalement.

Pour ça on va utiliser memtester (installez -le).

Avec la commande free, regardez la mémoire disponible et lancez memtester en lui passant cette valeur (en Mo) en paramètre. memtester commence des tests. Considérez déjà que s’il a fait une boucle c’est bon signe. Attention, si memtester plante ou signale une erreur, celle-ci peut aussi être due à un problème de CPU (fréquence ou over_voltage)… Vous voyez c’est pas si simple 🙂

Une carte n’est pas le territoire

Ce clin d’œil à Alfred Korzybski nous amène à la carte micro SD. Là encore, il ne sert à rien de booster les performances de votre Raspberry Pi s’il se produit des erreurs de lecture ou d’écriture sur la carte SD. Ça va forcément se finir en catastrophe.

sdtest.sh est disponible sur elinux.org. En voici une copie :

#!/bin/bash
#Simple stress test for system. If it survives this, it's probably stable.
#Free software, GPL2+

echo "Testing overclock stability..."

#Max out all CPU cores. Heats it up, loads the power-supply. 
for ((i=0; i<$(nproc --all); i++)); do nice yes >/dev/null & done

#Read the entire SD card 10x. Tests RAM and I/O
for i in `seq 1 10`; do echo reading: $i; sudo dd if=/dev/mmcblk0 of=/dev/null bs=4M; done

#Writes 512 MB test file, 10x.
for i in `seq 1 10`; do echo writing: $i; dd if=/dev/zero of=deleteme.dat bs=1M count=512; sync; done

#Clean up
killall yes
rm deleteme.dat

#Print summary. Anything nasty will appear in dmesg.
echo -n "CPU freq: " ; cat /sys/devices/system/cpu/cpu0/cpufreq/scaling_cur_freq
echo -n "CPU temp: " ; cat /sys/class/thermal/thermal_zone0/temp
dmesg | tail 

echo "Not crashed yet, probably stable."

Laissez tourner sdtest.sh. S’il va à son terme tout va bien il a fait dix cycles de lecture et d’écriture sur la carte SD 🙂

Là encore en cas de plantage ou d’erreur il conviendra de jouer sur les paramètres du CPU.

 Ci dessus un test avec une fréquence de 1,350 GHz. La température à la fin du test atteint 63 °C. J’ai réduit le nombre de boucles à 2 lectures et 2 écritures pour accélérer le processus. Quand les paramètres d’overcloking permettent de boucler 2 fois, repassez à 10 boucles et… allez boire un café 🙂

Y-a quoi à gagner ?

Le tableau ci-dessus résume les tests et le gain en temps sur le calcul de pi (ce n’est qu’une indication, il faudrait tester d’autres applications).

Dans mon cas les conditions de fonctionnement stable avec tous les tests sont réunies à une fréquence CPU de 1350 MHz.

Les réglages sont alors ceux-ci. Ce qui ne présage rien pour vos propres réglages.

Le gain en vitesse est de 13% pour une performance (calcul de pi) améliorée de 11%.

Comme quoi c’est pas le tout de faire son cake en annonçant à la cantonade (rien à voir avec le joueur de foot) « Mon Raspberry Pi 3 tourne à 1,5 GHz ! » s’il plante dès qu’on applique une charge au CPU 🙂

Comme je n’ai pas l’intention (pour le moment) de tester le watercooling

ni le refroidissement par module Peltier

je trouve que le jeu n’en vaut pas la chandelle…

La consommation

Pour un Raspberry Pi 3 sans overclock, en faisant tourner stress-ng  on a une consommation de 0.95 A soit 4.75w

Le même Raspberry Pi 3 avec stress-ng et une fréquence CPU de 1350 MHz consomme 1.14 A soit 5,7w

C’est 20% de consommation supplémentaire pour 10% de performance en plus 🙁

Conclusion

Gagner un peu plus de 10% de performance en soumettant un microprocesseur à des conditions pour lesquelles il n’est pas forcément prévu, ce n’est pas mon truc.

Entre un Raspberry Pi un tout petit peu plus lent et le ventilateur qui me casse les oreilles depuis 2 jours (oui le Pi3 tourne à 1,350 GHz depuis 2 jours pleins maintenant, sans planter, même avec des applis ouvertes et utilisées :

J’ai fait mon choix.

Comme on le dit :  il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Je n’étais pas fan (jeu de mot) d’overclocking, eh bien je le reste ! Donc… je suis un imbécile ( 🙁 qui a dit ça on le savait déjà ?). Je vais donc remettre mon Raspberry Pi 3 en état « normal » et fermer la parenthèse sur cet épisode.

Bon, après si vous avez des expériences positives de l’overclocking, rien ne vous empêche de les raconter dans les commentaires ci-dessous, avec des photos si vous voulez 🙂

Sources

Cet article Overclocker un Raspberry Pi 3 : rêve ou réalité ? a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Le port série du Raspberry Pi 3 : pas simple !

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On ne l’avait pas vue venir, celle-là ! La Fondation nous l’a glissée en loucedé sur le Raspberry Pi 3 : pas de page d’information sur leur blog, juste des réponses dans les forums…
L’adjonction du Bluetooth au Raspberry Pi 3 a amené les concepteurs de la framboise à détourner l’UART du BCM2837 précédemment relié aux bornes 8 et 10 du GPIO vers le Bluetooth.

Cliquez pour avoir de l’information sur les niveaux.

Le port Série du Raspberry Pi 3

Les UART du Raspberry Pi

Un UART, pour Universal Asynchronous Receiver Transmitter, est un émetteur-récepteur asynchrone universel. En langage courant, c’est le composant utilisé pour faire la liaison entre l’ordinateur et le port série . L’ordinateur envoie les données en parallèle (autant de fils que de bits de données). Il faut donc transformer ces données pour les faire passer à travers une liaison série qui utilise un seul fil pour faire passer tous les bits de données. (Wikipedia)

UART0 = PL011

Le SoC du Raspberry Pi est toujours basé sur le même hardware, le BCM2835. Seul le microprocesseur a évolué. Le BCM2835 comporte deux UART, pour les liaisons série. Le premier, le PL011 est un « vrai » UART :

C’est à dire qu’il est autonome, doté de son propre générateur de Baud Rate, et de tous les circuits nécessaires à son fonctionnement.

UART1 = « mini » UART

Le second UART est quand à lui un « mini » UART :

Il ne comporte pas de générateur de Baud Rate et utilise la fréquence du cœur du CPU. Ça pourrait être bien, sauf que la fréquence du CPU est susceptible de varier en fonction de sa charge 🙁

Il ne gère pas non plus la parité.

C’était mieux avant ! Le port série du Raspberry Pi 2

Sur les premières générations de Raspberry Pi (model 1 B, B+ et 2) l’UART0 PL011 est utilisé et il est connecté aux broches 8 et 10 du GPIO. Les messages du système en cours de démarrage sont envoyés par défaut sur ce port. Il suffit de brancher un terminal pour les lire.

Cette entrée série peut également être connectée à un terminal qui servira alors à se connecter au Raspberry Pi après s’être logué.

Enfin, cette E/S série est utilisée dans des applications industrielles ou domotiques, pour lire des données GPS, relier deux Raspberry Pi entre eux, un Raspberry Pi avec un Arduino etc.

Le port série du Raspberry Pi 3 : la cata !

Le SoC du Raspberry Pi 3 est un BCM2837 SoC. C’est un BCM2836 avec un CPU quad-core ARMv8 qui peut fonctionner en 32 ou en 64 bits. Le mode 32 bits est actuellement sélectionné par défaut la firmware du VideoCore sur le Raspberry Pi 3.

Un autre changement intervient dans l’utilisation des UART. Sur tous les Raspberry Pi précédents, le PL011 était le seul UART en service. Le Raspberry Pi 3 accueille un module Bluetooth qui utilise un UART pour se connecter au SoC. Par défaut, c’est le PL011 qui est utilisé pour le Bluetooth car il a une pile FIFO plus importante que celle du « mini » UART.

Le mini UART est donc relié au port GPIO (broches 8 et 10).

Cette modification importante et non documentée a « cassé » des applications qui tournaient bien avec le port série du Raspberry Pi 2 et qui refusaient de fonctionner sur le Pi3. De nombreux articles de blogs qui fonctionnaient avec les générations précédentes de Raspberry Pi sont devenus inopérants. Les auteurs ne pensent pas forcément à revenir sur ces anciens articles et il faudra être prudent(e) si vous les utilisez.

Un UART pour mon SIGFOX

Dit comme ça ça peut sembler bizarre, mais je vous explique. La SNOC (Société Nationale des Objets Connectés) située à Saint-Sylvain-d’Anjou a sorti fin janvier une carte de prototypage pour SIGFOX. Cette BRKWS01 distribuée par Yadom, se connecte… sur le port série du Raspberry Pi (ou tout autre port série en 3,3v). Comme je prépare un article sur cette carte j’avais besoin du port série du Raspberry Pi 3.

Voilà, vous avez tout compris.

Pour faire fonctionner dans de bonnes conditions cette carte SIGFOX, je voulais la connecter au port série du GPIO (8 et 10) mais … ça ne fonctionnait pas et du coup bin voilà cet article 🙂

Rendre à César…

La première chose à faire c’est un choix. Est-ce que j’ai besoin du Bluetooth ? Ma réponse est non. Ça veut dire que je peux dévalider le Bluetooth et du coup récupérer l’UART « kivabien » pour ma carte SIGFOX.

Vous avez 4 options

  • Option 1 : Utiliser l’UART (le vrai !) en perdant la fonction Bluetooth. Il faut permuter les E/S des deux UART. Pour cela, ajoutez à /boot/config.txt : dtoverlay = pi3-disable-bt
    Puis supprimer :
    console=serial0,115200  dans cmdline.txt
  • Option 2 :  Faire fonctionner l’interface série et le Bluetooth correctement, mais la vitesse d’horloge du processeur sera fixée (à une vitesse faible [250MHz] ou à une vitesse élevée [500MHz?]). Ajoutez enable_uart = 1 à /boot/config.txt. Cela affectera les performances du processeur car ça contrôle la vitesse du cache L2, et on notera également une réduction de la qualité audio analogique (voyez ici et ).
    Si vous optez pour la vitesse d’horloge élevée (il faudra vraiment prévoir un ventilateur et un radiateur) pour garder la performance du processeur et la qualité audio, ajoutez également  force_turbo = 1 à /boot/config.txt.
  • Option 3 : Avoir une interface série « pourrie » sur le GPIO (vitesse variable) mais avoir un Bluetooth correcte : Ne rien faire. Ce sont les paramètres par défauts
  • Option 4 : Faire fonctionner correctement l’interface série (UART), avec un Bluetooth qui fonctionne lentement. Permutez les UART : ajoutez dtoverlay = pi3-miniuart-bt  au fichier /boot/config.txt, puis définissez la fréquence à une valeur fixe (faible) en ajoutant, toujours à /boot/config.txt : core_freq = 250. Cela affectera les performances du processeur.  Si vous préférez conserver des performances plus élevées n’ajoutez pas la ligne core_freq = 250 mais plutôt la ligne force_turbo = 1 mais cela nécessite d’utiliser un ventilateur et un radiateur.

J’ai choisi la première.

Les ports série

Si tout va bien en faisant un ls -l /dev vous devriez retrouver un port serial0 qui pointe vers ttyAMA0.

Les tests

Bien entendu pas question de connecter quoi que ce soit derrière le port série sans savoir d’abord si ça fonctionne. Vous me voyez venir ? Alors c’est une question dans les commentaires à la fin de l’article sur la carte SIGFOX (j’imagine, bien sûr : ça ne se produira pas ! 😀 ) :
« Bonjour, j’ai suivi le tuto mais ça ne marche pas ! »
Réponse : « Est-ce que vous avez testé le port série avant de connecter la carte SIGFOX ?  »
« Non, mais j’ai bien suivi le tuto !! ça doit marcher !!« 

Eh bien non, cher(e) lecteur(trice) ! Point ne suffit de suivre à la lettre un tuto ! Tu te dois de vérifier à chaque étape que le résultat attendu est bien au rendez vous…

Certes me diras tu, mais comment qu’je fais moi ? pour tester le port série ?
Fastoche :
Tu vas relier les ports GPIO 8 et 10 correspondant à TXD et RxD (Données émises => Données reçues).
Lorsque tu vas envoyer des données sur le port série TxD, elles vont revenir par le port RxD… Hop là retour à l’envoyeur (ça s’appelle un loopback) ! Et le programme utilisé pour envoyer les données va les recevoir et les afficher 🙂
Suite à une remarque de msg (voir les commentaires) reliez les bornes 8 et 10 avec une résistance pour éviter la destruction des ports (ou pire) en cas d’erreur. 680 Ω ou 560 Ω fera l’affaire.
Bon avant de sortir la grosse artillerie on va dégainer un petit bout de Python, déjà pour se rendre compte de ce qui se passe.

 

Attention !
Le loopback fonctionne bien lorsque l’UART est connecté aux broches 8 et 10. Pensez à débrancher le court-circuit entre ces deux bornes après la fin des tests, sinon vous risquez d’endommager votre SoC !

Un programme en Python

#!/usr/bin/env python
# -*- coding: utf-8 -*-
#
# Test du port série
import serial
test_string = "Je teste le port série 1 2 3 4 5"
port_list = ["/dev/ttyAMA0", "/dev/ttyAMA0", "/dev/ttyS0", "/dev/ttyS0",]
for port in port_list:
  try:
    serialPort = serial.Serial(port, 9600, timeout = 2)
    print "Port Série ", port, " ouvert pour le test :"
    bytes_sent = serialPort.write(test_string)
    print "Envoyé ", bytes_sent, " octets"
    loopback = serialPort.read(bytes_sent)
    if loopback == test_string:
      print "Reçu ", len(loopback), "octets identiques. Le port", port, "fonctionne bien ! \n"
    else:
      print "Reçu des données incorrectes : ", loopback, " sur le port série ", port, " bouclé \n"
    serialPort.close()
  except IOError:
    print "Erreur sur ", port, "\n"

Ce programme (adapté d’un prog du forum raspberrypi.org) va envoyer des données en sortie sur le port série, puis les récupérer  sur l’entrée. Ici le test qui nous intéresse est celui de /dev/ttyAMA0. Vous pouvez mettre les ports que vous voulez tester dans la liste.

Lancez le programme de test et vous devriez obtenir :

pi@raspberrypi:~ $ python tesTxRx.py
Port Série  /dev/ttyAMA0  ouvert pour le test :
Envoyé  33  octets
Reçu  33 octets identiques. Le port /dev/ttyAMA0 fonctionne bien !
Port Série  /dev/ttyAMA0  ouvert pour le test :
Envoyé  33  octets
Reçu  33 octets identiques. Le port /dev/ttyAMA0 fonctionne bien !
Erreur sur  /dev/ttyS0
Erreur sur  /dev/ttyS0

Si vous n’avez pas la confirmation que le port ttyAMA0 fonctionne correctement, inutile de continuer. Il faut d’abord faire fonctionner ce port pour pouvoir l’utiliser.

Minicom un mini émulateur de terminal sous Linux

Pour utiliser Minicom, commencez par l’installer sur votre Raspberry Pi.

pi@raspberrypi:~ $ sudo apt-get install minicom

Configurez le :

Pour adapter le fonctionnement à la carte SIGFOX qui rejoindra ce Raspberry Pi, il faut régler les paramètres du port série à 9600 bits par seconde, 8 bits de données, pas de parité et un bit de stop. Ceci se traduit par 9600 8N1.

Choisissez également le port série pour qu’il corresponde au port raccordé au GPIO : /dev/ttyAMA0.

Il ne reste plus qu’à tester : tapez… n’importe quoi sur le clavier et ça doit apparaître sur l’écran. Si rien n’apparait… C’est que le port série ne fonctionne pas ou que quelque chose est mal configuré.

Conclusion

Ce n’est pas la première fois que la Fondation Raspberry Pi nous fait le coup. On avait déjà connu ça avec l’introduction de systemd, peu documentée. Les habitués de Linux s’en sortaient tant bien que mal, mais cela avais mis de nombreux débutants en mauvaise posture. Pas ou peu d’infos, pas de doc… Système D ( 😀 ) obligatoire.

Eh bien là c’est rebelotte. On modifie les ports série, pas ou peu d’infos… Des surprises à la clé !

Eh les gars pensez aux utilisateurs… Le Raspberry Pi est fait pour l’éducation (aussi) et ceux/celles qui le mettent en œuvre ne sont pas forcément des vieux linuxiens barbus ! Alors s’il vous plait un peu d’infos et de doc, juste un peu 😉

Sources

Cet article Le port série du Raspberry Pi 3 : pas simple ! a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Carte de prototypage SIGFOX par SNOC

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la SNOC sort une carte breakout (prototypage) de dimensions réduites. Basée sur un module Wisol SFM10R1 cette carte vous permet de disposer des fonctionnalités de SigFox sur tous vos montages. C’est l’IoT à portée de Raspberry Pi !

Après la carte RPISIGFOX destinée à munir le Raspberry Pi de l’accès à SigFox que je vous avais présentée  fin 2015, voici une nouvelle carte équipée du tout récent module SFM10R1 de Wisol. SNOC m’a proposé de la tester sur le Raspberry Pi, ce que j’ai accepté avec plaisir et j’ai donc reçu à titre gracieux ce module (merci Pascal), ce qui vaut à cet article d’être classé comme sponsorisé.

Si vous voulez un rappel sur la technologie SigFox, reportez vous à l’article précédent. Rapidement, on peut dire que la portée d’un émetteur en numérique dépend de sa puissance, mais aussi du débit de données. Avec un faible débit de données, la portée peut être très importante. C’est le principe de SigFox.

============= Article sponsorisé =============

Breakout board – Carte de Prototypage SigFox pour Raspberry Pi et Arduino

La carte SNOC BRKSW01

La carte que propose SNOC est vraiment de dimension réduite puisqu’elle occupe moins de 5 cm2 !

Si on la compare à un timbre poste on voit que son encombrement est à peine supérieur.
Ceci permet d’envisager de l’embarquer dans des montages de taille réduite qui nécessiteraient une connexion à SigFox.
IoT nous voici 😉 !

Le matériel reçu

L’ensemble du matériel arrive dans un carton. Tout est bien protégé. L’antenne et son câble sont dans un sachet plastique zippé.

La carte SigFox est dans une pochette antistatique de bonne qualité. Vous éviterez de trop la manipuler, de mettre les doigts sur les pastilles etc. Ça craint l’électricité statique ces petites choses là !

Le matériel inclus dans le paquet reçu intègre le module lui même, ainsi que les connecteurs à souder (eh oui, il faudra sortir votre fer à souder ! ) pour monter le module à l’horizontale ou à la verticale.

Le montage de gauche permet d’assurer une bonne rigidité en cas de montage sur une breadboard (plaque d’expérimentation) ou sur une carte de circuit imprimé. La version de droite, pour montage vertical autorise un montage/démontage facile sur une breadboard. C’est cette configuration que j’ai choisie.

Le matériel comprend également une antenne adaptée à la fréquence de SigFox, ainsi qu’un adaptateur UFL <=> RP-SMA de 100 mm de longueur, assurant la liaison entre la prise coaxiale présente sur la carte et l’antenne.

Le module WISOL WSSFM10R1

Le module émetteur/récepteur SigFox qui équipe la carte pèse moins d’un gramme (0,85 g) et ne mesure quant à lui que 13 x 15 x 2,21 mm. Il confère à la carte ses caractéristiques, la contribution de SNOC est de faciliter son utilisation par les makers en proposant une carte facile à mettre en œuvre. Le module est en CMS et pas facile à souder avec des moyens amateurs.

Alimenté entre 1,8 et 3,3 volts, il consomme un peu plus de 50 mA en émission et 15 mA en réception (uniquement pendant le temps de ces opérations). En veille, la consommation chute à 2 μA !

Ses caractéristiques :

  • Taille : 13.0×15.0x2.21mm
  • Chipset : AX-SFEU-1-01/ ON Semiconductor
  • Freq. Tx/ Data rate : 868.13MHz/ 100bps
  • Freq. Rx/ Data rate : 869.525MHz/ 600bps
  • Puissance sortie Tx : +14dBm (max)
  • Sensibilité Rx : -127dBm@600bps
  • Alimentation : @+3.3V
  • Tx : 60mA(max), Rx: 15mA (max)
  • Tensions acceptées : +1.8V~+3.6V
  • Température d’utilisation : -30°C à +85°C

Le module utilise un TCXO 48 MHz pour rester dans la tolérance des fréquences SigFox durant toute la durée de vie du produit.

Ce module intègre un circuit ON Semiconductor AX-SFEU dont la documentation est disponible en ligne.

Le schéma du AX-SFEU

Cliquez pour agrandir.

Ce schéma est extrait d’une note d’application du module AX-SFEU (page 16). S’il peut donner une idée du schéma réel du module Wisol dans lequel le AX-SFEU est utilisé, il n’y a aucune garantie qu’il soit exactement celui qui est mis en œuvre. Il n’est donné qu’à titre indicatif.

En résumé :

La carte BRKWS01 requiert au minimum les connexions +3,3v, masse et Tx Rx. Les transmissions de données peuvent être surveillées avec les LED LEDTX et LEDRX. La carte dispose également de deux sorties pour une LED CPU (activité du processeur) et RADIO LED pour l’émission. Il faut réfléchir à l’adjonction de ces LED qui peuvent se révéler utiles pour la mise au point mais seront par le suite consommatrices de courant…

Voilà le schéma de branchement que j’ai retenu.

La carte SNOC embarque un module Wisol SFM10R1… qui embarque un module AX-SFEU 🙂 Avec la doc de ce dernier module on peut donc tirer pas mal d’informations sur le fonctionnement de tout cet ensemble et envisager des trucs rigolos… non ?

Par exemple, d’après SNOC les commandes AT$I=10 et AT$I=11 renvoient l’ID du module et le PAC… Ce qui correspond bien à la documentation du module AX-SFEU.

Attention !
Certaines modifications peuvent mettre en danger le module Wisol embarqué sur la carte SNOC. Vous risquez de compromettre le bon fonctionnement de la carte en modifiant certaines valeurs. Dans ce cas vous perdez bien entendu la garantie SNOC.
Si vous intervenez dans les registres de la carte, vous le faites à vos risques et périls, ni SNOC ni framboise314 ne pourront être tenus pour responsables en cas de dysfonctionnement.

Montage de la carte SNOC BRKWS01

Soudure du connecteur

J’ai sorti mon plus beau fer à souder pour souder le connecteur coudé. Utilisez un fer bien propre et évitez de chauffer trop fortement les pastilles. Éventuellement laissez un peu de temps entre deux soudures pour laisser redescendre la température.

Connexion de l’antenne

L’antenne se connecte sur cette prise, destinée à être montée sur un châssis ou un boîtier. Si vous faites un montage « en l’air » vissez d’abord la prise SMA sur l’antenne pour éviter de soumettre le câble à des torsions trop importantes.

Vissez bien la prise SMA sur l’antenne.

Connexion du câble sur la carte

La carte comporte une prise coaxiale miniature.

La prise présente à l’extrémité du câble d’antenne va venir se positionner sur la prise de la carte. Il faudra bien l’enfoncer pour assurer le contact et une solidité suffisante de la liaison.

Voilà, la prise est connectée à la carte. On est pratiquement prêt à passer aux essais. S’il se fait tard, reportez les essais à demain matin. Lorsqu’on commence à être fatigué il est plus facile de faire des conneries erreurs et vous risquez de mettre la vie de la carte SigFox en danger.

Mise en place de la carte prototype sur le Raspberry Pi

Bon, j’avoue ce n’était pas simple de connecter la carte SNOC BRKWS01 sur le GPIO du Raspberry Pi. Je ne voulais pas faire un montage volant avec des fils de liaison femelle/femelle. C’est un coup à laisser traîner (volontairement ou involontairement) la carte à un endroit dangereux. J’ai donc choisi d’utiliser une carte Explorer HAT Pro récemment arrivée.
Elle offre la possibilité d’accéder facilement à des ports GPIO intéressants dans ce cas : le 3,3 v et la masse, ainsi que les E/S de l’UART, TxD et RxD sur des connecteurs type Arduino.

L’Explorer HAT Pro est également équipée d’une mini breadboard bien pratique pour des essais rapide de petits montages électroniques, et bien adaptée dans le cas qui nous intéresse. Dans un premier temps j’avais positionné la carte « dans le fond » mais à l’usage il s’est avéré plus judicieux de la monter plus en avant et de connecter les fils derrière. Après… vous ferez bien comme vous voulez 😉

Avant de relier les fils, si vous utilisez ce type de carte, pensez à faire un test de bon fonctionnement du Raspberry Pi. Un démarrage du système au minimum pour vérifier qu’il n’y a pas de souci avec la carte seule. Ensuite vous pourrez connecter les fils…
Pensez aussi à tester le bon fonctionnement du port série avant de vous lancer dans les tests ! Pas la peine d’aller plus loin si le port série ne répond pas 🙁
Pour ma part j’ai bouclé Tx et Rx et utilisé putty.
Comme d’habitude, si vous montez, connectez, reliez tout le bazar et que ça ne démarre pas ou que ça ne fonctionne pas… vous ne saurez pas où chercher 😀 Alors allez-y doucement, pas à pas, étape par étape… Vous augmenterez vos chances de réussite !

Connexion et tests

Bon, voilà… tout est connecté on peut passer aux essais. Pour tester la carte SigFox, j’ai choisi d’utiliser putty sur le Raspberry Pi (il n’est pas d’origine dans Raspbian, il faudra l’installer).

Configuration de putty

Configurez l’interface série comme ci-dessus.

Puis connectez vous sur le port série (cliquez sur le bouton Open). Avant de continuer on va faire une parenthèse, je vous explique ce qu’est l’écho. Si vous connaissez déjà… passez au chapitre suivant 🙂

L’écho, qu’est-ce ?

En informatique ça désigne le traitement qui est réservé à un caractère envoyé par un terminal (putty dans notre cas) à une unité centrale (la carte SigFox ici). Si une commande est composée de plusieurs caractères, chaque caractère est traité indépendamment.

Nota
Les plus anciens se souviennent des commandes AT ou Hayes qui permettaient de commander les modems : numéroter (ATDT, ATDP), régler le volume, manipuler les registres internes du modem… Ce sont ces mêmes commandes qui sont utilisées sur les modules SigFox 🙂 Ça ne nous rajeunit pas !!

Premier cas : pas d’écho

Le terminal envoie la commande AT (aussi appelée commande Hayes) à la carte SigFox. En l’absence d’écho, la carte SigFox reçoit la commande et répond OK si elle fonctionne… Le problème c’est que si rien ne s’affiche on ne sait pas si c’est parce que la carte ne fonctionne pas ou si la commande AT est réellement partie… (configuration, problème hard…)

Deuxième cas : écho distant

Lorsque l’écho distant est activé (dans ce cas ça se passe au niveau de l’UC distante, donc de la carte SigFox dans notre cas) le terminal envoie la commande AT à l’UC distante, qui la renvoie vers le terminal. Dans ce cas on est certain(e) que tout fonctionne, la liaison aller-retour ET la carte SigFox. Ensuite si l’UC distante (la carte SigFox) est prête, elle renvoie OK.

Le problème c’est que je n’ai pas trouvé dans les commandes de l’AX-SFEU de commande AT permettant d’activer l’écho 🙁 On ne pourra donc pas utiliser l’écho distant. Par défaut on sera donc en mode sans écho comme ci-dessus dans le premier cas.

Troisième cas : écho local

Pour pallier à l’absence de l’écho distant il existe sur les terminaux un mode écho local qui envoie sur l’écran les commandes saisies, sans les faire transiter par l’UC distante. On voit donc s’afficher la commande et la réponse de l’UC distante. Bien évidemment, en cas de problème de liaison ou de non fonctionnement de la carte SigFox, on se retrouve avec juste AT affiché sur l’écran, sans savoir d’où vient le souci. C’est ce mode que nous utiliserons pour dialoguer avec la carte SigFox. Nous verrons comment activer le mode écho local sur putty.

Quatrième cas : écho local ET écho distant

Là c’est la totale. Lorsque vous tapez AT sur le clavier le terminal affiche AT sur l’écran (écho local) et envoie la commande simultanément via le port série jusqu’à l’UC distante. L’UC distante renvoie la commande AT vers l’écran. On se retrouve donc avec deux affichages successifs de chaque commande. Puis la carte SigFox répond OK. Sa réponse s’affiche sous les deux commandes AT.

Mode écho local sur putty

Dans putty ouvrez la catégorie Terminal et cochez Force on dans la rubrique Local echo. C’est bon nous sommes prêt(e)s pour tester la carte :

On commence par taper AT au clavier, puis Entrée

Yesssss la commande AT s’affiche et… ouf la carte répond OK ! On va pouvoir continuer à explorer les possibilités de la carte.

Inscription sur le site web SigFox

Avant de pouvoir accéder au réseau SigFox, il faut créer un compte sur le site de la société toulousaine. Cette inscription enregistre le numéro de série de votre carte SNOC et autorise le réseau à faire transiter vos données. Avec la carte SNOC, vous avez un an d’abonnement inclus, comprenant 140 messages (jusqu’à 12 octets) en UP par jour, et 4 messages en DOWN par jour.

Accéder à la page d’inscription

Rendez vous sur la page snoc.fr/sigfoxactivate. Cliquez sur le bouton ACTIVEZ.

Vous aboutissez sur le site SigFox. Sélectionnez le prestataire de votre pays. Pour la France… c’est SigFox 🙂

Saisissez les informations relatives à votre carte SNOC BRKWS01 (elles figurent sur les étiquettes du matériel que vous avez reçu).

Saisissez les informations nécessaires à la création de votre compte.

Votre inscription est terminée. Il reste à la valider en suivant le lien que vous avez reçu dans un mail à l’adresse que vous avez fournie.

Cliquez sur le lien dans le message pour terminer votre inscription.

Saisissez votre mot de passe (2 fois) en respectant les consignes : 8 caractères, comprenant au moins une minuscule, une majuscule, un chiffre et un caractère spécial !

Cliquez pour agrandir.

Vous avez maintenant accès à la page de votre périphérique SigFox et allez pouvoir configurer certains paramètres, mais aussi voir les messages envoyés par votre carte.

Votre carte SigFox étant enregistrée sur le réseau, nous pouvons passer aux essais 🙂

Envoi de données via SigFox

Mode manuel

On va envoyer 12 octets de données à partir de putty :

Une commande AT pour voir si la carte répond… OK ! c’est bon ça fonctionne et on entre la commande d’envoi d’un message : AT$SF=   suivie des 12 octets en hexadécimal.
Ensuite on appuie sur la touche Entrée et… on attend quelques secondes, le temps que les données soient envoyées par radio (n’oubliez pas qu’on a une grande portée, mais un faible débit). Quand le OK revient, c’est fait, votre message est envoyé !

On vérifie ?

Bon… Sur la page de mon module , sur le site de SigFox, on retrouve quoi ? La date et l’heure de mon message et le contenu que j’ai envoyé. Super !

En cliquant sur le symbole circulaire sous Location, on a l’affichage d’une carte qui indique la grande région dans laquelle le signal a été capté (carré coloré) et la zone de forte probabilité de la provenance (zones plus sombres). Ça correspond bien à ma position (Le Creusot – 71)

Programme Python

Si vous souhaitez envoyer des messages depuis une application domotique ou depuis une application que vous avez écrite, il est intéressant de le faire de façon automatique. Je vous propose ce programme traduit et adapté du github de SNOC.

#!/usr/bin/env python
# -*- coding: utf-8 -*-

## @package rpisigfox
#  Ce script contrôle la carte BRKWS01 pour l'envoi d'un message SIGFOX.
#
#  V1.0 Permet l'envoi d'un message normal sur le réseau SigFox.
#  syntaxe :
#  ./tx.py MESSAGE
#  où MESSAGE est une chaîne encodée en HEXA. La longueur peut être de 2 à 24 caractères représentant 1 à 12 octets.
#  Exemple : ./tx.py 00AA55BF envoie les 4 octets 0x00 0xAA 0x55 0xBF
#
import time
import serial
import sys
from time import sleep

class Sigfox(object):
    SOH = chr(0x01)
    STX = chr(0x02)
    EOT = chr(0x04)
    ACK = chr(0x06)
    NAK = chr(0x15)
    CAN = chr(0x18)
    CRC = chr(0x43)

    def __init__(self, port):
        # permet de choisir le port série – par défaut /dev/ttyAMA0
        portName = port

        print 'Serial port : ' + portName
        self.ser = serial.Serial(
            port=portName,
            baudrate=9600,
            parity=serial.PARITY_NONE,
            stopbits=serial.STOPBITS_ONE,
            bytesize=serial.EIGHTBITS
        )

    def getc(self, size, timeout=1):
        return ser.read(size)

    def putc(self, data, timeout=1):
        ser.write(data)
        sleep(0.001) # temporisation pour permettre au circuit de se préparer

    def WaitFor(self, success, failure, timeOut):
        return self.ReceiveUntil(success, failure, timeOut) != ''

    def ReceiveUntil(self, success, failure, timeOut):
        iterCount = timeOut / 0.1
        self.ser.timeout = 0.1
        currentMsg = ''
        while iterCount &amp;amp;amp;amp;amp;gt;= 0 and success not in currentMsg and  failure not in currentMsg :
            sleep(0.1)
            while self.ser.inWaiting() &amp;amp;amp;amp;amp;gt; 0 : # bunch of data ready for reading
                c = self.ser.read()
                currentMsg += c
            iterCount -= 1
        if success in currentMsg :
            return currentMsg
        elif failure in currentMsg :
            print 'Erreur (' + currentMsg.replace('\r\n', '') + ')'
        else :
            print 'Délai de réception dépassé (' + currentMsg.replace('\r\n', '') + ')'
        return ''

    def sendMessage(self, message):
        print 'Sending SigFox Message...'

        if(self.ser.isOpen() == True): # sur certaines plateformes il faut d'abord fermer le port série
        self.ser.close()

        try:
            self.ser.open()
        except serial.SerialException as e:
            sys.stderr.write("Ouverture du port série impossible {}: {}\n".format(ser.name, e))
            sys.exit(1)

        self.ser.write('AT\r')
        if self.WaitFor('OK', 'ERROR', 3) :
            print('SigFox Modem OK')

            self.ser.write("AT$SF={0}\r".format(message))
            print('Envoi des données ...')
            if self.WaitFor('OK', 'ERROR', 15) :
                print('OK Message envoyé')

        else:
            print 'Erreur Modem SigFox'

        self.ser.close()

if __name__ == '__main__':

    if len(sys.argv) == 3:
        portName = sys.argv[2]
        sgfx = Sigfox(portName)
    else:
        sgfx = Sigfox('/dev/ttyAMA0')

    message = "1234CAFE"
    if len(sys.argv) &amp;amp;amp;amp;amp;gt; 1:
        message = "{0}".format(sys.argv[1])
    sgfx.sendMessage(message)
    #time.sleep(600) #mise en sommeil pendant 10 mn

Ce programme s’utilise en ajoutant en paramètre les 12 octets à envoyer. Comme parfois l’éditeur de WordPress fait des siennes avec les programmes, vous pouvez aussi le télécharger ici.

Essai du programme SigFox en Python

pi@raspberrypi:~ $ ./tx.py 012345678901AABBCCDDEEFF
Serial port : /dev/ttyAMA0
Sending SigFox Message...
Délai de réception dépassé ()
Erreur Modem SigFox

Quand ça ne fonctionne pas voilà ce qui se passe. En fait ici j’avais laissé putty connecté au port série. Le programme n’a pas pu accéder au port qui était déjà occupé et a retourné une erreur.

pi@raspberrypi:~ $ ./tx.py 012345678901AABBCCDDEEFF
Serial port : /dev/ttyAMA0
Sending SigFox Message...
SigFox Modem OK
Envoi des données ...
OK Message envoyé

Cette fois le message a bien été envoyé. Un tour sur le site SigFox pour confirmer :

Vous voyez que le précédent message est « descendu » d’un cran et que le nouveau message est bien affiché sur la première ligne.

Envoyer le message vers un site web

Principe

La première partie de l’aventure reste la même : le Raspberry Pi envoie un message à la carte SigFox. La carte transmet les 12 octets maxi) par radio au réseau SigFox. A réception du message le serveur SigFox va transférer les données vers un serveur désigné par l’utilisateur. C’est ce qu’on appelle un « callback ».

Paramétrage du callback

Dans l’onglet « Device Type » du site SigFox, en cliquant sur le nom de la carte, on fait apparaître dans la colonne de gauche un menu comportant l’option Callback. En cliquant sur cette option, on ouvre la fenêtre ci-dessus. Le lien encadré en rouge est appelé après réception du message. Le numéro de la carte SigFox {device} et les données {data} reçues sont passées en paramètres à la page sigfox.php, présente sur le serveur VPS hébergé chez web4all.

Vous pourrez aussi passer les infos en PUT et en json si ça vous fait plaisir 🙂 RTFM

Le fichier sigfox.php

<?PHP
// Création de la chaine contenant les données
$data = '';
$data .=  htmlspecialchars($_GET["id"]).PHP_EOL;
$data .=  htmlspecialchars($_GET["data"]).PHP_EOL;

// Création du nom de fihier horodaté
$name = 'data_'.date('Y-m-d H:i:s').'.txt';

$maj = fopen($name,"w+");     // On ouvre le fichier en ecriture
fseek($maj,0);                // On se place en debut de fichier
fputs($maj, $data);           // On ecrit dans le fichier la chaine $data
fclose($maj);                 // On ferme le fichier
?>

Bon, j’avoue que je ne me suis pas foulé 😀 mais l’idée ici c’est de voir si ça fonctionne. Après, quand vous saurez récupérer vos données vous en ferez bien ce que vous voulez… Et puis ça vous fera un peu bosser aussi 😉

Dans le dossier du site web (accès au VPS avec putty) sur le serveur VPS on retrouve le fichier PHP sigfox.php qui récupère les données et les enregistre dans un fichier (par sécurité je vais le renommer avant de publier cet article 😀 😀 ). On voit aussi les fichiers horodatés créés lors des tests de la carte BRKWS01.

Les données enregistrées

root@prebeta1:/var/www/html# cat data_2017-02-14 20:46:52.txt
21xxxx
012345678901aabbccddeedd

Chaque fichier de données contient le numéro de la carte SigFox qui a envoyé le message et sur la ligne suivante le message lui-même.

Libre à vous de stocker ces infos dans une base de données, d’en extraire des moyennes, des statistiques et/ou de jolies courbes…

Dans 12 octets qu’est ce que tu veux mettre ?

Je viens d’un autre siècle. Non, je n’ai pas profité d’une faille spatio-temporelle ni effectué un voyage dans le temps. Mon premier ordinateur avait 1 Ko de mémoire. Pour les plus jeunes : il n’y a pas d’erreur ! Le ZX 81 possédait une mémoire de 1024 octets. Bon, j’ai vite ajouté une mémoire supplémentaire de 16 Ko sinon on ne faisait pas grand chose. Mais à cette époque, Monsieur, on coupait les Bytes en 4. Je m’explique : la place était tellement chère qu’on jonglait avec les données en mémoire pour occuper le moins de place possible. Décalages, rotations et autres masques à base de Et ou de OU logique étaient de rigueur. Aujourd’hui plus personne ne s’en préoccupe avec les Go de RAM disponible.

Sauf que…

Quand on n’a que 12 octets… Comment qu’on fait ?

Gestion des bits de données

Cliquez pour agrandir.

Un exemple sera plus parlant. Ce n’est qu’un exemple, hein, on peut certainement faire mieux et on peut certainement faire pire ! C’est pour faire comprendre à ceux qui n’ont jamais pratiqué ce genre d’exercice…

Une station météo isolée

C’est une demande fréquente dans la région (bin oui, je suis en Bourgogne) de disposer d’une station météo autonome pour surveiller une vigne. Elle doit être alimentée par panneau solaire, et pouvoir renvoyer par SigFox la température sol, la température de l’air, la pression atmosphérique, la vitesse et la direction du vent, la pluviométrie, la tension de batterie, la tension en sortie du panneau solaire et le courant de charge… en 12 octets.

Le bon informaticien replie son ordinateur portable, range sa tablette et sort quelques feuilles de brouillon, un crayon et une gomme. Le mauvais informaticien saute sur son clavier et se met à taper (n’importe quoi en général) frénétiquement… Enfin ça, c’est juste mon avis de vieil informaticien.

Le tableau est juste la transcription de réflexions « papier ». Après, vous ferez bien comme vous voulez 🙂

Température

  • Un bit est nécessaire pour le signe (+ ou -)
  • Trois bits codent le premier chiffre (0 à 7)
  • Quatre bits codent le deuxième chiffre (0 à 9)
  • Quatre bits codent pour la décimale (0 à 9)

Avec 12 bits on code une température entre -79,9 °C et +79,9 °C. On peut réduire le nombre de bits utilisés, au détriment de la facilité de traitement. c’est vous qui verrez en fonction de vos besoins de transmission d’information… Si vous avez eu ce genre de réflexion, n’hésitez pas à en faire part dans les commentaires. Toutes les idées sont bonnes !

Pression

Les valeurs extrêmes enregistrées mondialement sont de 870 hPa et 1086 hPa. Plus modestement en France on peut tabler sur 940 à 1067 hPa. J’ai donc choisi de représenter la valeur (pression – 940) ce qui donne une valeur entre 0 et 127 qu’on peut coder sur 7 bits.

Pour les autres valeurs du tableau, je vous laisse regarder, critiquer…

En bonus quelques commandes supplémentaires

SNOC fournit dans sa documentation les commandes suivantes :

Le jeu de commandes disponibles est assez limité. Heureusement la documentation AX-SFEU vient au secours de l’utilisateur curieux :

Présentation vidéo de la SNOC

 

Conclusion

Toute petite mais pleine de possibilités, cette carte ne coûte que 23,88 € avec les connecteurs, le câble de raccordement et l’antenne, plus un an d’abonnement à SigFox. Rien à redire de ce côté là.

Le fonctionnement est conforme à ce qui est attendu et le traitement des données ne pose aucun problème.

De mon côté j’aurais apprécié d’avoir un câble d’antenne un peu plus long. Il sera peut-être possible d’en trouver dans les accessoires.

Selon le montage qu’on fera, la carte sera au plus près de l’antenne (c’est mieux pour les ondes radio) et reliée au Raspberry Pi via une liaison série. Ici on n’a pas de contrainte de distance aussi forte. Du coup, j’aurais bien aimé trouver un trou de fixation sur le module, pour le monter sur une colonnette à proximité de l’antenne.

Vu la longueur de cet article, j’ai choisi de l’arrêter ici mais il y aura un second épisode car on peut aussi recevoir 4 messages par jour via SigFox (download) et piloter à distance certains équipements (mettre une chaudière en route, régler une température…). Plus prosaïquement, je prévois d’allumer une LED à distance en réglant sa brillance en PWM 😀

Sources

 

Cet article Carte de prototypage SIGFOX par SNOC a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Connectez vous de n’importe où à votre Raspberry Pi avec VNC CONNECT

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Du nouveau dans Raspbian PIXEL : VNC Connect est une nouvelle version de VNC, gratuite, qui facilite la connexion sécurisée à votre Raspberry Pi de n’importe où dans le monde. Dans cette version personnelle du produit vous pourrez gérer jusqu’à 5 Raspberry Pi de n’importe où dans le monde.

Cliquez pour avoir de l’information sur les niveaux.

Connectez vous de n’importe où dans le monde à votre Raspberry Pi avec VNC CONNECT

Une première version de RealVNC

Depuis Septembre 2016, Raspbian est livré avec la possibilité d’accès distant et de prise de main distante en affichant l’écran de votre Raspberry Pi sur un autre ordinateur. C’est VNC qui a amené cette fonctionnalité en fournissant gratuitement à la communauté Raspberry Pi la version la plus récente et la plus sécurisée de VNC.

Une des critiques de cette solution était que si la connexion était relativement facile sur le même réseau, il fallait des connaissances plutôt bonnes en réseau afin de se connecter à un Raspberry Pi au travers d’Internet ! Or souvent les utilisateurs débutants du Raspberry Pi n’avaient pas ces connaissances.

VNC CONNECT pour le Raspberry Pi

VNC Connect, une toute nouvelle version de VNC, a été développé suite à ces critiques. Cette version de VNC vous permet non seulement de faire des connexions directes depuis votre propre réseau, mais autorise aussi des connexions sécurisées à votre ordinateur depuis n’importe où dans le monde, sans connaissances spéciales en réseau, à partir d’une large gamme de périphériques.

VNC Connect est disponible pour Raspberry Pi, dès maintenant, dans les dépôts de Raspbian. Il est gratuit pour une utilisation non commerciale et éducative.

Une gestion simplifiée des connexions

Le choix de l’ordinateur utilisé pour se connecter à l’aide de VNC a toujours été fastidieux. Il fallait se rappeler des adresses IP ou des noms d’hôtes, ou utiliser une application distincte pour garder une trace de ces informations. Avec VNC Connect, est apparu un nouveau VNC Viewer avec un carnet d’adresses intégré et une interface utilisateur améliorée, ce qui simplifie considérablement la gestion des périphériques et des connexions. Vous avez maintenant la possibilité d’enregistrer en toute sécurité des mots de passe pour les connexions fréquemment utilisées et vous pouvez synchroniser vos entrées avec d’autres visionneuses VNC, ce qui facilite l’accès à votre Raspberry Pi à partir d’autres ordinateurs, tablettes ou appareils mobiles.

Amélioration de la capture directe

Des améliorations importantes ont été apportées à la fonction expérimentale de «capture directe» de VNC Connect qui est particulière au Raspberry Pi. Cette fonctionnalité vous permet de voir et de contrôler les applications qui sont rendues directement à l’écran, comme Minecraft, omxplayer ou même le terminal. Vous devriez constater que la performance de VNC en mode de capture directe s’est améliorée et est beaucoup plus utilisable pour les tâches interactives.

Comment installer VNC Connect

VNC Connect est disponible dans les dépôts de Raspbian dès maintenant, et peut s’installer en entrant les commandes suivantes sur un terminal :

sudo apt-get update
sudo apt-get install realvnc-vnc-server realvnc-vnc-viewer

Si vous utilisez déjà VNC Server ou VNC Viewer, les mêmes commandes installeront la mise à jour. Il faudra redémarrer pour utiliser la version la plus récente. Une mise à jour du système aura le même effet.

Vous trouverez plus d’informations à propos de l’installation sur la page Raspberry Pi de RealVNC. Si vous souhaitez profiter de la connectivité par Internet, vous devrez créer un compte RealVNC.

Utiliser VNC Connect

Mise en route de VNC Connect

Comme pour les précédentes versions de VNC, il faudra cocher la case d’activation dans la fenêtre de Configuration du Raspberry Pi.

Découvrir VNC Connect

Attention !
Pour la suite de ce chapitre, votre Raspberry Pi doit être connecté à Internet.

Cliquez sur l’icône VNC en haut à droite de l’écran de Raspbian PIXEL. Cette fenêtre d’accueil s’ouvre. Cliquez sur pour connecter en bas de la fenêtre.

Vous arrivez sur la page de connexion de VNC.

Dans la partie GET STARTED entrez votre adresse mail et cliquez sur NEXT.

Renseignez les différents champs, cochez (ou pas) les cases en bas de la fenêtre, puis cliquez sur SIGN UP.

Vous allez recevoir un message à l’adresse mail que vous avez indiquée. Cliquez sur VERIFY MAIL pour valider votre adresse mail.

VNC confirme la vérification de votre email. Cliquez sur GOT IT.

Vous pouvez maintenant activer votre compte gratuit qui vous permet de gérer jusque 5 machines.

Sécuriser la connexion

Le Raspberry Pi que je connecte à Internet n’a pas de grosses applications critiques. Il me sert surtout pour les essais. Alors, bon, si un hacker russe ou chinois se connecte et prend la main, tout ce qu’il risque de récupérer comme info, c’est la température dans le bureau. Au pire il pourra allumer une LED sur la plaque breadboard. Pas de quoi casser trois pattes à un canard 😀

Par contre, si votre Raspberry Pi envoie un flux vidéo, s’il gère une alarme ou votre domotique, y compris la chaudière, on ne va peut être pas laisser des intrus se connecter dessus. Enfin, c’est mon avis. Dans ce cas je vous conseille de valider en bas de la fenêtre précédente la vérification en 2 étapes.

Cela vous envoie sur cette page : cliquez sur ENABLE 2 STEPS VALIDATION

Comme j’utilise déjà Google Authenticator (pour Facebook ou twitter) c’est cette méthode que j’ai choisie. Google Autenticator (GA) génère un code éphémère, calculé à partir d’une clé propre à chaque utilisateur. Lors de la première utilisation GA génère une clef numérique secrète de 80 bits unique pour chaque utilisateur. Cette clef est transmise sous forme d’une chaîne de 16 caractères en base 32 ou par l’intermédiaire d’un code QR (j’ai choisi cette option !). L’application mobile calcule à chaque connexion une signature numérique basée sur cette clef unique, en codant le nombre de périodes de 30 secondes écoulées depuis l’ « epoch» Unix. Un nombre à 6 chiffres est affiché par l’application et l’utilisateur doit le recopier sur le site web, en plus de son mot de passe. Ceci garantit que seul cet utilisateur pourra accéder aux informations.

En cas de perte (vol)  de votre mobile l’application génère des codes de secours qu’il faudra garder précieusement !

Bon, on n’est plus loin de la fin de ce tutoriel. On accède à la page perso VNC… Mais il n’y a pas encore d’ordinateur affiché. On va s’en occuper !

Configuration de VNC Server sur le Raspberry Pi

Dans la partie gauche de la fenêtre : Connectivité, cliquez sur Ouvrir une session. Entrez les informations de login de votre compte VNC.

Choisissez la méthode d’authentification en 2 étapes.

Entrez le code fourni par l’appli sur votre smartphone/tablette. Les codes sont valides une minute.

Choisissez la méthode pour la connexion : directe pour votre seul réseau local, cloud pour une connexion via Internet.

Votre Raspberry Pi est rattaché à votre compte VNC et vous allez pouvoir vous y connecter à distance.

Connexion à votre Raspberry Pi

Liste d’ordinateurs disponibles

Revenez sur la machine distante (ça va, vous suivez toujours ?) Le Raspberry Pi apparait dans la liste des ordinateurs.

Installer VNC Viewer

Si vous ne l’avez pas encore sur votre smartphone ou votre tablette, rendez vous sur la page de téléchargement de VNC.

Cliquez sur le système de votre matériel (pour moi c’est Android).

Et installez VNC Viewer sur le(s) matériels que vous souhaitez utiliser pour la prise de main à distance sur votre Raspberry Pi.

VNC sur tablette ou smartphone

Sur la tablette ou le smartphone, démarrez VNC Viewer.

Le Raspberry Pi qui nous intéresse se trouve dans la Team (l’équipe). Tapez sur Team =>

Dans la Team, le Raspberry Pi apparait. Tapez dessus (pas trop fort, quand même 🙂 )

On va devoir s’authentifier pour se connecter.

Pour se connecter sur la machine il faut saisir le login/password de la machine (ici pi/raspberry).

et on se retrouve sur le bureau du Raspberry Pi 🙂

Les menus sont accessibles normalement, ainsi que les applications.

Par contre si on lance Minecraft on a une fenêtre toute noire. En fait Minecraft comme omxplayer et d’autres applis écrivent directement dans un framebuffer (mémoire d’écran). La dernière version de VNC permet cependant (à titre expérimental) de récupérer les infos qui n’apparaissent pas normalement.

Dans la fenêtre VNC Server sur le Raspberry Pi, cliquez sur le menu (les 3 barres en haut à droite). Dans l’item Options du menu cliquez sur Dépannage, puis cochez la case Utiliser le mode de capture direct (en rouge ci-dessus).

Cette fois Minecraft apparait bien dans la fenêtre !

Conclusion

Avec cette version de VNC Connect, le Raspberry Pi devient accessible de n’importe où via l’Internet. C’est encore une nouvelle possibilité qui va sans doute inspirer bien des makers et nous attendons avec impatience les applications de cette possibilité !

Sources

Get ‘Back to my Pi’ from anywhere with VNC Connect

Cet article Connectez vous de n’importe où à votre Raspberry Pi avec VNC CONNECT a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Un nouvel économiseur d’écran pour le Raspberry Pi

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La Fondation Raspberry Pi est basée à Cambridge. Quand on dit «basée à Cambridge», cela veut dire que ses bureaux sont à Cambridge. Mais le lien entre le Raspberry Pi et Cambridge est beaucoup plus profond que la simple géographie.

Cambridge, aux sources du Raspberry Pi

Le Raspberry Pi a été créé dans le but d’augmenter le nombre d’étudiants en informatique à l’Université de Cambridge. Le cœur du processeur qui anime le Raspberry Pi a également été développé dans cette ville par ARM, une entreprise qui a bien réussi et qui a elle-même grandi à partir d’Acorn, l’un des pionniers à l’origine de la révolution de l’informatique personnelle des années 1980.

Le processeur graphique original VideoCore a été conçu par le personnel de Cambridge Consultants, l’une des premières sociétés de conseil technique au Royaume-Uni. Ils ont créé une société appelée Alphamosaic pour vendre le VideoCore. Cette société a ensuite été acquise par Broadcom dont les ingénieurs ont amélioré le produit pour aboutir à la version qui gère le multimédia du Raspberry Pi.

La naissance du Raspberry Pi… à Cambridge

Ce sont ces mêmes ingénieurs qui ont mis sur pied le projet «skunkworks» en dehors de leurs heures de travail. Ce projet est devenu la carte Alpha du Raspberry Pi. Lorsque la fondation Raspberry Pi a été créé en tant qu’organisme de bienfaisance et société, il semblait évident qu’elle devait être domiciliée à Cambridge. La plupart de son personnel vit dans ou autour de Cambridge, et beaucoup d’entre eux sont diplômés de l’Université. Cambridge coule profondément dans l’ADN du Raspberry Pi : le président David Cleevely aime à dire que l’histoire du Raspberry Pi ne pouvait pas se dérouler ailleurs, et bien que cela ne soit pas tout à fait vrai, Cambridge a fourni l’environnement qui lui a permis de prospérer comme il l’a fait. Très fière de sa connexion à Cambridge, la fondation a décidé de la célébrer.

L’idée de l’économiseur d’écran vidéo (screensaver)

Il y a quelques mois, Eben Upton et Simon Long regardaient les superbes vidéos du survol de la ville offertes par Apple comme écran de veille sur l’Apple TV. Ils se sont dit que ce serait formidable de pouvoir faire quelque chose de similaire pour Raspbian et ont obtenu l’aide de Cambridge Filmworks, des experts en tournage vidéo avec des drones, à qui ils ont demandé de tourner une vidéo montrant les meilleurs éléments de l’architecture de Cambridge. Le résultat est magnifique.

Dans le même esprit, Eben et Simon ont également pensé que ce serait bien d’avoir des images de fond (wallpaper) pour le bureau qui montraient les plus jolies vues de la ville et de l’Université. Les meilleures photos de Cambridge viennent de Sir Cam, qui prend des photos pour l’Université qui a très généreusement permis à la fondation d’accéder à ses archives. Les images choisies représentent des endroits qui ont une signification particulière.

Le thème Cambridge pour Raspbian PIXEL

Aujourd’hui, la fondation lance le pack thématique Cambridge pour PIXEL : un économiseur d’écran vidéo qui montre l’architecture de Cambridge et un ensemble de fonds d’écran.

Tout ceci est entièrement facultatif, ce ne sont que des bonus pour améliorer la présentation de votre bureau PIXEL, si vous le souhaitez.

Installer les fonds d’écran

sudo apt-get install cantab-wallpaper

Fonds d’écran Cambridge – Cliquez pour agrandir.

Installer l’économiseur d’écran

sudo apt-get install cantab-screensaver

Installer les deux (économiseur vidéo + fonds d’écran)

pi@raspberrypi:~ $ sudo apt-get install cantab-theme
Lecture des listes de paquets... Fait
Construction de l'arbre des dépendances
Lecture des informations d'état... Fait
Les paquets supplémentaires suivants seront installés&amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;nbsp;:
cantab-screensaver cantab-wallpaper libauthen-sasl-perl
.../...
libwww-perl libwww-robotrules-perl miscfiles xscreensaver xscreensaver-data
0 mis à jour, 34 nouvellement installés, 0 à enlever et 0 non mis à jour.
Il est nécessaire de prendre 236 Mo dans les archives.
Après cette opération, 244 Mo d'espace disque supplémentaires seront utilisés.
Souhaitez-vous continuer ? [O/n]

Notez que les fonds d’écran seront installés dans le même répertoire /usr/share/pixel-wallpaper que les images de fond d’écran PIXEL standard. Vous pouvez utiliser la boîte de dialogue Paramètres d’apparence pour choisir le fond d’écran que vous souhaitez.

Notez également que l’économiseur d’écran représente environ 200 Mo de vidéo haute résolution. Ne l’installez pas si votre carte SD est pleine ou si votre connexion réseau est lente.

Une fois que vous avez installé les paquetages, vous devrez configurer l’économiseur d’écran. Allez dans Préférences > Économiseur d’écran dans le menu principal et sélectionnez l’économiseur d’écran appelé ‘Cantab‘.

Si vous voulez uniquement utiliser l’économiseur d’écran de Cambridge, dans la liste déroulante Mode choisissez «Seulement un économiseur d’écran». Si vous ne faites pas cela, vous obtiendrez une sélection aléatoire des économiseurs. Vous pouvez également configurer le nombre de minutes avant que l’économiseur d’écran ne soit activé dans la partie basse de l’écran.

Vidéo

Voici un court extrait de cette vidéo :

Conclusion

Avec cet économiseur d’écran Raspbian dispose d’un outil de mise en veille intégré. Il faudra tester s’il est possible de remplacer la vidéo de Cambridge par une autre (.h264) pour personnaliser à volonté l’affichage du Raspberry Pi après une période d’inactivité…

La vidéo se trouve dans /usr/share/cantab-video/ et les fonds d’écran dans /usr/share/pixel-wallpaper/.

Sources

Cambridge theme for PIXEL

 

Cet article Un nouvel économiseur d’écran pour le Raspberry Pi a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....


Utilisation simultanée de PiFace 2 et SenseHAT sur un Raspberry Pi (le retour)

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Proposé par Christian, cet article a la particularité de mettre en œuvre simultanément une carte SenseHAT et une PiFace 2 normalement non utilisables ensemble. La première partie décrivait les étapes de la mise en œuvre. Ici vous aurez la solution définitive, avec les sources des programmes.

Utilisation simultanée de la SenseHat et de la PiFace

Le boîtier terminé

L’idée de Christian était de réaliser un boîtier autonome capable de réalise un timelapse. Des boutons poussoirs permettent de sélectionner un mode de fonctionnement en lançant un script au démarrage selon le bouton qui est appuyé. Une carte RTC a également été ajoutée.

Synoptique de la réalisation

Cliquez pour agrandir

Les photos de la réalisation

Cette première version a été revue et une carte SHIM a été utilisée pour chaque carte add-on.

Montage des cartes sur le Pi

Mise en place de la nappe vers la carte SenseHat

Les deux caméras et leurs éclairages (visible et IR)

L’autre face du boîtier

La carte RTC en place, elle a été dotée d’un buzzer piezo et reçoit l’information venant du poussoir chargé d’arrêter « proprement » le Raspberry Pi.

Vue de l’ensemble. La carte SenseHat (à gauche) est fixée sur le dessus du boîtier.

Montage de la caméra dans son boîtier.

La notice d’utilisation

Christian a écrit une notice pour l’utilisation de son boîtier. Vous pouvez la consulter au format PDF.

Les scripts

Vous pouvez télécharger sous forme d’un fichier scripts.zip l’ensemble des scripts nécessaires au fonctionnement de ce timelapse. Les programmes sont assez explicites,. Seul le fichier CaptP.cfg mérite une explication : C’est le fichier de configuration de Captureflash-31.py en utilisation Locale. Ce fichier est défini avec la touche 6 du Menu en mode distant.

Conclusion

Merci Christian d’avoir mené à bien cette aventure et surtout de la partager avec les lecteurs de framboise314.

Elle pourra aider à la réalisation de montages nécessitant l’emploi de plusieurs cartes et les scripts « clé en main » seront un bon point de départ pour la programmation.

Sources

Utilisation simultanée de PiFace 2 et SenseHAT sur un Raspberry Pi

Cet article Utilisation simultanée de PiFace 2 et SenseHAT sur un Raspberry Pi (le retour) a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

L’Officiel PC Raspberry Pi N°3 : A lire sur la plage…

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Sorti début juillet, ce N°3 de l’Officiel PC Raspberry Pi sera un compagnon pour vos moments de farniente lors des vacances d’été. Vous bossez ? Emmenez le avec vous pour vous évader un moment… 😉 L’Officiel PC offre un ÉNORME cadeau aux lecteurs de Framboise314, vous le découvrirez… en bas de cette page !

L’Officiel PC Raspberry Pi N°3 : 84 pages de framboise !

Je vous propose dans un premier temps de voir le sommaire de ce numéro, avant de passer les articles en revue :

Le sommaire

Tinker Board

Tinker Board est une carte compatible Raspberry Pi (pour le facteur de forme) proposée par ASUS. Cet article vous présente la carte sous les angles matériel et logiciel.

Les OS du Raspberry Pi

Avec les années, le Raspberry Pi s’est vu doté d’une quantité impressionnante d’OS. Certains sont généralistes, d’autres plus spécialisés. Vous trouverez une liste très complète des OS, chacun d’eux avec des annotations et un lien pour y accéder.

Ubuntu Mate

Justement, Ubuntu Mate fait partie de ces distributions. Si vous êtes habitué(e) à Ubuntu, c’est sans doute l’OS qu’il vous faut.

Kali Linux

Kali est un outil de pentesting, destiné à tester la sécurité de VOTRE ordinateur, réseau, site ou base de données. Pas pour pirater votre voisin, je vous le rappelle 🙂 Il existe une version pour Raspberry Pi que vous découvrirez ici.

F2SF pour ménager votre carte SD

La carte SD est le maillon faible du Raspberry Pi. Avec son nombre d’écritures limité, elle souffre lorsque le système l’utilise car c’est généralement toujours au même endroit qu’il écrit. F2FS gère les secteurs de la mémoire flash et évite que la même  zone soit sollicitée en permanence.

Contrôler son Raspberry Pi avec un smartphone

Présentation et mise en œuvre de quelques applis permettant de piloter son RasPi à distance avec un smartphone.

Les clones du Raspberry Pi

Le Raspberry Pi vous semble trop cher ? Pas assez puissant ? Trop volumineux etc. Cet article présente les différents choix qui se présentent à vous pour remplacer votre framboise. Un conseil toutefois : certaines cartes semblent intéressantes au premier abord mais on s’aperçoit vite (mais trop tard) que la communauté n’est pas active et qu’on reste avec ses questions…

Gladys votre assistante à domicile

Gladys c’est une assistante qui apprend à vous connaître et facilite votre quotidien. Ce qui ne gâte rien, c’est que la conception de Gladys est française !!

Arduino Uno

Le projet Gladys met en œuvre un Arduino, vous trouverez ici les bases à connaître pour utiliser cette carte.

Scratch

Scratch est un superbe outil pour apprendre la programmation aux enfants de 7 à 97 ans. Sarah Lacaze, auteur du livre Scratch paru chez ENI vous explique ce qu’est ce langage et vous propose de réaliser un jeu de labyrinthe.

Gérer vos courses

Plus de petits pois, scannez le code barre. Plus de Nutella ? scannez le code barre. A partir d’une base de données SQLite vous pourrez générer la liste pour vos courses, classée par rayons du supermarché, et l’imprimer sur une imprimante thermique…

Contrôler des servomoteurs avec une manette de jeu

Avec la carte 16 servos d’Adafruit, cet article vous propose de piloter en WiFi des servomoteurs reliés au Raspberry Pi depuis un PC et une manette de jeu.

Les astuces

Le coin des astuces répond à des questions basiques, souvent posées sur les forums ou à la rédaction de la revue.

Les projets

Des exemples de projets pour le Raspberry Pi si vous manquez d’idées… La tondeuse commandée à distance, le téléphone, la photo longue distance ou encore le replay pour babyfoot ou le skateboard télécommandé devraient vous ravir.

S’abonner

Suite aux précédents article au sujet de cette revue, j’ai eu des commentaires ou des mails demandant comment s’abonner. La réponse est ci-dessus : il vous suffit d’imprimer le coupon, de le remplir et de l’envoyer à l’adresse indiquée !

Participer

Encore mieux : si vous avez des idées à partager pourquoi ne pas le faire via framboise314 ou alors… dans l’Officiel PC Raspberry Pi 🙂

Le CADEAU de L’Officiel Raspberry Pi aux lecteurs de Framboise314 : Le N°1 en PDF gratuit et sans DRM !

Cliquez pour ouvrir le PDF

De nombreux lecteurs du N°2 de la revue et des lecteurs du blog ont demandé comment se procurer le N°1 de la revue qu’ils avaient raté. IDPRESSE a offert en exclusivité à Framboise314 le fichier PDF de ce numéro. L’éditeur vous offre Gratuitement et sans protection DRM  le N°1 en téléchargement. Le fichier fait plus de 50Mo… soyez patient(e) 🙂

 

Conclusion

Encore un numéro réussi avec des informations tous azimuts et des réalisations complètes dont vous pourrez télécharger les sources.

Un grand merci à Benoit et à IDPresse pour le cadeau offert aux lecteurs de framboise314 🙂

Sources

Cet article L’Officiel PC Raspberry Pi N°3 : A lire sur la plage… a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Un Répéteur/Routeur/AP WiFi pour moins de 20 euros

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Vu chez Dodocool, ce Répéteur/Router/AP WiFI m’a semblé intéressant vu son prix… Dodocool m’en a gracieusement envoyé un exemplaire pour le tester.

Cet article vous est donc proposé avec la mention :

============= Article sponsorisé =============

Dans cet article je ne mets en œuvre que la fonction répéteur, pour laquelle il ne faut pas de connaissance particulière en réseau. Je l’ai donc classé dans la rubrique « débutants ».

Cliquez pour avoir la définition des niveaux.

DC38 Dodocool : Un Répéteur/Routeur/AP WiFi pour moins de 20 euros

Le déballage

L’appareil est livré dans une boîte en carton qui le protège correctement. La boîte de l’exemplaire que j’ai reçu avait été un écrasée lors du transport mais l’intérieur n’a absolument pas souffert.

Sur la boîte on peut lire les caractéristiques du DC38. La vitesse est indiquée jusque 300Mbps, ce n’est qu’un maximum, on verra que la valeur réelle est moins élevé.

Une fois l’ensemble sorti de la boîte, on se retrouve en possession d’un boîtier qui se connecte directement sur une prise secteur. Il est muni de 2 antennes orientables. C’est d’ailleurs pour cela que ce modèle m’a intéressé, les deux antennes extérieures devraient être plus performantes que les modèles comportant une antenne intégrée… Dans l’emballage il y a aussi un câble réseau (avec prises RJ45) et une documentation en plusieurs langues.

La documentation en français est assez bien faite et … compréhensible, ce qui n’est pas toujours le cas du matériel asiatique 🙂 J’en ai fait un PDF que vous pouvez télécharger/ouvrir en cliquant sur l’image ci-dessus ou sur ce lien : Documentation Dodocool DC38.

La version la plus récente du firmware est disponible en téléchargement sur le site du constructeur.

Le DC38 fonctionne avec du logiciel open source (tiens….!!) soumis à la licence GPL v2. Le constructeur l’annonce sur la première page de la documentation (ci-dessus). Il est donc tenu de redistribuer le code source comme prévu par la licence. J’ai contacté le support fin juin. Je mettrai la réponse ci dessous dès que je l’aurai reçue… Wait and see !

Le tour du propriétaire

Si on regarde ses dimensions, le DC38 se présente comme un bloc compact de 8x8x9cm environ (antennes repliées).

Les voyants disposés sur la droite de la face avant donnent des indications sur le fonctionnement de l’appareil. De bas en haut on trouve la LED LAN qui indique la connexion au port RJ45 LAN et son activité. Idem pour le port WAN. La LED Power/WPS s’allume lors de la connexion au secteur et son clignotement matérialise la fenêtre pendant laquelle on peut utiliser la connexion par WPS (le bouton situé à gauche de la photo). WLAN indique le niveau du signal sur 3 LEDs.

Sur un côté on trouve les interrupteurs (switches) : ON/OFF pour la mise en service de l’appareil et AP/Repeater/ Routeur pour choisir le mode de fonctionnement.

De l’autre côté un seul bouton poussoir dissimulé dans un trou pour éviter un Reset non souhaité. Il faudra se munir d’un petit tournevis pour l’actionner.

Sous le boîtier on trouve les prises destinées à recevoir les câbles réseau LAN et WAN.

A proximité de la prise secteur (au format français) la plaque d’identification donne les informations sur l’adresse IP par défaut, l’URL ainsi que l’adresse MAC. Le logo C E indique normalement la conformité aux normes européennes (dans le logo China Export les lettres sont plus rapprochées). Pour ce qui est des login / mot de passe, comme d’habitude, pensez à les changer ! (voir le Guide Ultime de la Sécurité 🙂 )

Bon, on a fait le tour, reste à déplier les antennes, et à connecter le DC38 dans une prise…

Modes de fonctionnement du DC38

Mode routeur : Dans ce mode c’est le DC38 qui gère la totalité de la liaison avec votre FAI.

Mode Point d’accès : permet de disposer d’un accès WiFi avec un appareil qui n’en a pas au départ (modem, Raspberry Pi 2).

Répéteur WiFi

Mode répéteur : c’est le mode qui nous intéresse aujourd’hui. Il est utilisé pour étendre la portée d’un point d’accès WiFI (en général votre Box Internet), sans nécessiter de paramétrage compliqué.

Sur ce schéma (http://www.3etechnic.be/3e/fr/component/tags/tag/9-repeteur-wifi) on voit que la box a une couverture qui ne permet pas de recevoir convenablement le WiFi dans toutes les parties du bâtiment.

On place un répéteur dans la zone d’action de la Box. Il est chargé de retransmettre le signal pour augmenter la portée du WiFi.

Je suis un peu dans cette configuration avec la Box à un niveau et mon bureau (avec mes Raspberry Pi) à l’étage, séparé du bas par une dalle en béton armé…  Pas très transparent pour les ondes tout ça…

Configuration

Positionnez le commutateur en position « Répéteur », branchez le DC38 sur une prise secteur et passez l’inter A/M sur ON et… c’est parti.

J’ai choisi de configurer le DC38 sans utiliser le câble de connexion, en utilisant un smartphone. Vous trouverez le mode opératoire en détails dans la documentation.

La première étape consiste à trouver le DC38 dans la liste WiFi du smartphone. Il est identifié (SSID) comme Wireless-N. La Box locale est juste dessous, elle se nomme Livebox-d9b9.

Le signal a l’air costaud, c’est parti pour la connexion 🙂

Ça mouline, le temps de récupérer une adresse IP pour le smartphone.

Ah… ça se connecte

Un tour dans le navigateur à l’adresse ap.setup.

et voilà la page d’accueil 🙂

Dans la liste déroulante, choisissez Français

et saisissez l’identifiant et le mot de passe : admin   admin

Vous voici sur la page d’accueil. Répéteur est bien affiché (en haut à gauche). Cliquez sur Répéteur.

Dans la liste qui apparait sélectionnez votre Box (ici c’est la Livebox-d9b9). Cliquez sur Appliquer.

Entrez la clé de sécurité de votre Box.

La barre défile pendant que le DC38 se connecte à la Box.

On va reconnecter le smartphone au WiFi.

Le répéteur apparait sous le même nom que la box, avec la même Pass Phrase

Les choses se déroulent comme d’habitude

On se connecte au répéteur

Le signal est plus fort que précédemment.

La navigation Internet fonctionne 🙂

Sur cette copie d’écran de WiFi Analyser on voit que deux signaux Livebox-d9b9 sont présents : un en rouge à -70db et un autre beaucoup plus puissant, vers -25dB, c’est le DC38. J’étais à proximité du répéteur d’où la puissance du signal.

En mode vu-mètre la différence est également bien visible

 

Vous pouvez distinguer les deux appareils en regardant l’adresse MAC, celle du DC38 commence par 80:3f…

Un peu plus de précision

Scientifique dans l’âme, une mesure ponctuelle ne me satisfait pas. Surtout faite à proximité du répéteur. Je voulais voir ce que la mise en place de cet équipement changeait dans l’environnement réel (murs, dalle en béton, espace extérieur…).

J’ai donc installé HeatMapper de EkaHau pour faire un relevé du niveau WiFi dans a maison et aux alentours.

Intérieur et alentours avec la box seule

Avec la Box seule, la zone en vert foncé se limite à la pièce dans laquelle se trouve la box (et encore…) et on peut voir que l’extérieur est très mal couvert par le WiFi. Sur la terrasse, en bas à gauche, c’est vraiment limite pour utiliser une tablette.

Intérieur et alentours avec le répéteur

Avec le répéteur (situé à l’étage au dessus de la Box) la couverture WiFi a sérieusement augmenté et par exemple la terrasse est cette fois parfaitement desservie.

Étage avec la Box seule

La Box est à l’étage en dessous, située en haut de l’image à peu près aux 2/3 de l’image. On voit que la zone de couverture est centrée sur la Box.

Étage avec le répéteur

Cette fois le répéteur fonctionne. Il est situé dans la pièce en bas à droite du plan. Tout l’étage est correctement desservi par le WiFi.

Conclusion

Cet appareil est disponible sur Amazon (je n’ai pas de lien, ni d’affiliation avec Amazon ! ) pour 19,99€ au moment où j’écris ces lignes.

Sa mise en œuvre a amélioré la couverture WiFi de la Box, sans que les utilisateurs aient à modifier la configuration de leurs appareils connectés et sans nécessiter de paramétrage complexe. Les Raspberry Pi connectés à la Box n’y ont vu que du feu et continuent leur petit bonhomme de chemin comme si de rien n’était.

Dodocool offre aux lecteurs de Framboise314 un Code promo de 40% : 8DSFDPKR  pour l’achat de ce produit sur Amazon.

L’avenir de ce DC38 devrait rejoindre celui d’un Raspberry Pi. J’aimerais l’alimenter en direct (après l’alim secteur) et l’utiliser comme point d’accès sur un Raspberry Pi. Mais ça… c’est une autre histoire 🙂

 

Sources

Cet article Un Répéteur/Routeur/AP WiFi pour moins de 20 euros a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Boot simplifié sur USB avec les Raspberry Pi 1, 2 et 3

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La Fondation a dû avoir les retours sur les dégâts que le  Raspberry Pi occasionne aux cartes SD. C’est sans doute pour pallier à ce problème qu’elle a développé des moyens de s’affranchir de la carte SD, le maillon faible du Raspberry. Dyox vous propose ce tutoriel pour éliminer la carte micro SD du Raspberry Pi.

Boot simplifié sur USB avec les Raspberry Pi 1, 2 et 3

Nous devons cet article à Jean-François (@dyox), lecteur assidu et attentif du blog, et participant actif au forum framboise314. Il a publié ce tutoriel il y a quelques jours sur le forum.

Lexique
OTP : One-Time Programmable
MSD : Mass Storage Device (pour dire disque dur ou clé USB)
DD : Disque Dur

Si c’est une nouvelle installation :Sinon, il faut refaire une image complète de la carte micro SD pour la mettre sur le MSD.

Les prérequis

  • Un Raspberry Pi 3 (BCM2837)
  • Une version de Raspian >= 2017-04-10 (actuellement 2017-07-05)
  • Le nouveau bootcode.bin pour les Raspberry Pi (BCM2835), Raspberry Pi 2 (BCM2836) et si la méthode conventionnelle pour le Raspberry Pi 3 ne fonctionne pas.

Nota : Le tutoriel qui suit concerne le Raspberry Pi 3 avec une nouvelle installation de Raspian, en l’occurrence la version du 2017-07-05.

Tutoriel

Sur PC (pour ma part sous Windows) :

  1. Installez Raspian sur la SD ET ensuite sur le MSD avec la procédure conventionnelle.
  2. Reprogrammer l’OTP en ajoutant program_usb_boot_mode=1 à la fin du fichier config.txt de la carte SD. Pour cela, aucune difficulté. Bien que la SD possède au moins 2 partitions, seule la 1ère (la partition de boot), qui est en FAT32, est accessible sous Windows et donc le fichier config.txt peut être modifié sous Windows
  3. Démarrer le Raspberry Pi avec la carte microSD et on vérifier tout de suite la modification du registre 17 de l’OPT :
    $ vcgencmd otp_dump | grep 17
    17:3020000a  la réponse doit être cette valeur, sinon il est inutile de continuer

On peut maintenant effacer ou commenter la ligne program_usb_boot_mode=1

Vous pouvez éteindre le Raspberry Pi et enlever la carte micro SD.

Branchez le MSD et démarrez le Raspberry Pi. Si le MSD est compatible, on boote dessus. Le temps de démarrage se situe entre 5 et 10s.

Les résultats


Pour ma part, cela fonctionne avec un -très vieux- DD 2,5 » 40Go (Momentus, 0,47A) PATA branché sur hub alimenté car directement sur le Raspberry Pi il « gratte », même avec son cordon double USB. Et je n’ai pas besoin de ralentir la séquence de boot (voir plus loin).

Si cela ne fonctionne pas pour vous voir la section dépannage.

Voilà c’est fini ! Votre Raspberry Pi peut maintenant booter sur USB et LAN, en plus de la micro SD bien sûr ! Si celle-ci est présente, elle reste prioritaire lors de la séquence de boot.

Dépannage

  • Si cela ne fonctionne pas, essayez d’étendre la durée d’initialisation du MSD (5s au lieu de 2s) avec l’option program_usb_timeout=1 dans le config.txt.
  • Augmentez l’intensité des ports USB avec l’option max_usb_current=1 dans le config.txt (1200mA au lieu de 600mA) pour un DD. Inutile car automatique sur la v3 !
  • Essayez aussi avec le nouveau bootcode.bin. A mettre SEUL sur une carte microSD formatée en FAT32. Si cela ne fonctionne toujours pas, ajoutez un fichier timeout en plus pour étendre la durée d’initialisation du MSD à 6s.
  • Si cela ne fonctionne toujours pas, alors le MSD n’est pas compatible.

Astuces

On peut raccourcir le délai de boot sur MSD en insérant une carte micro SD vierge (5s de gagnées)

Si le MSD est une clé USB, pensez à utiliser le système de fichier F2FS.

Pour en savoir plus

Lisez les articles pointés par des liens dans les sources, tout est bien documenté et expliqué en particulier sur https://www.raspberrypi.org/documentation/hardware/raspberrypi/bootmodes/README.md

Pour info

Mes clés OCZ ATV USB2 32Go et INTEGRAL USB2 32Go (ci-dessus) n’ont pas fonctionné

Par contre cette clé Transcend 16 Go a fonctionné sans « artifice », comme mon DD.

Sur les Pi 1 et 2 et la manip du bootcode.bin modifié (pas besoin du fichier timeout ) :
Cette clé fonctionne, mes précédentes clés, toujours pas… et mon DD a toujours besoin de son hub.
Le boot sur le Raspberry Pi 3 avec NOOBS sur ma clé USB Transcend fonctionne également.

Bon maintenant, j’ai besoin de motivation :mrgreen:
L’objectif est de modifier rpi-clone pour que le clonage se fasse sur MSD et si c’est une clé qui est détectée, celle-ci sera formatée en F2FS.

Conclusion

L’article sur le boot du Raspberry Pi 3 que j’avais publié en août 2016 n’est plus d’actualité car la Fondation a fait évoluer les méthodes de boot pour tous les Raspberry Pi.

Merci à Jean-François @dyox pour ce tutoriel publié sur le forum framboise314 🙂 et dont il a autorisé la reprise sur le blog, afin qu’un maximum de lecteurs en profite.

Bien entendu si @dyox aboutit dans sa modification de rpi-clone, les pages de framboise314 lui sont ouvertes 😀

Si vous utilisez la méthode de Jean-François, n’hésitez pas à signaler dans les commentaires ci-dessous les modèles de clés, disques durs… qui fonctionnent et ceux qui restent récalcitrants malgré vos efforts.

Sources

Bootez votre Raspberry Pi 3 sur une clé USB

 

 

Cet article Boot simplifié sur USB avec les Raspberry Pi 1, 2 et 3 a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Raspbian Stretch pour le Raspberry Pi est disponible

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Voila maintenant presque deux ans qu la version Jessie de Raspbian est sortie. Debian sort une version sur un cycle de deux ans. Raspbian Stretch est maintenant disponible en téléchargement sur le site de la fondation.

Raspbian Stretch pour le Raspberry Pi

Les versions de Debian sont nommées d’après les personnages de la trilogie Toy Story de Disney Pixar. Dans le cas, comme moi, vous vous demandiez qui est Stretch ? c’est une pieuvre pourpre qui apparait dans de Toy Story 3. Bonjour, Stretch!

Pas beaucoup de différence avec Jessie

Des optimisations en arrière plan

Les différences entre Jessie et Stretch sont principalement des optimisations en arrière plan, et vous ne devriez vraiment pas remarquer de différences dans l’utilisation quotidienne du bureau et des applications. (Si vous êtes vraiment intéressé(e), les détails techniques figurent dans les notes de version de Debian ici.)
Cependant, il y a eu quelques petits changements à dans l’image de la distribution, qui méritent d’être mentionnés.

De nouvelles versions des applications

La version 3.0.1 de Sonic Pi est incluse – cela ajoute beaucoup de nouvelles fonctionnalités en termes d’entrée / sortie. Consultez les notes de version de Sonic Pi pour plus de détails sur ce qui a changé.

Le navigateur Web Chromium a été mis à jour en version 60, la version stable la plus récente. Cela offre une utilisation améliorée de la mémoire et un code plus efficace, vous pourrez peut-être constater qu’il est légèrement plus rapide qu’avant. L’aspect visuel a également été très légèrement modifié.

L’audio Bluetooth

Dans Jessie, PulseAudio était utilisé pour fournir un support audio sur Bluetooth, mais l’intégration de cette technologie avec l’architecture ALSA utilisée pour d’autres sources audio n’était pas facile. Pour Stretch, c’est le package bluez-alsa qui est utilisé pour que l’audio Bluetooth fonctionne avec ALSA lui-même. PulseAudio n’est donc plus installé par défaut, et le plugin de volume sur la barre des tâches ne démarre plus et n’arrête plus PulseAudio. Du point de vue de l’utilisateur, tout devrait fonctionner exactement comme précédemment : le seul changement est que si vous souhaitez toujours utiliser PulseAudio pour une autre raison, vous devrez l’installer vous-même.

Meilleure gestion des autres noms d’utilisateur

Le compte d’utilisateur par défaut de Raspbian a toujours été appelé «pi», et beaucoup d’applications de bureau supposent qu’il s’agit de l’utilisateur actuel. Cela a été modifié pour Stretch. Maintenant, les applications comme Raspberry Pi Configuration ne le prennent plus par défaut. Cela signifie, par exemple, que l’option de connexion automatique en tant qu’utilisateur ‘pi‘ se connecte maintenant automatiquement avec le nom de l’utilisateur courant.

Un autre changement est la façon dont sudo est géré. Par défaut, l’utilisateur ‘pi‘ était configuré avec un accès sudo sans mot de passe. Ce n’est plus le cas maintenant, les applications de bureau qui nécessitent un accès sudo demanderont le mot de passe plutôt que de simplement ne pas fonctionner si un utilisateur qui n’a pas les droits de sudo sans mot de passe les utilise.

Scratch 2 Sense HAT extension

Dans la dernière version de Jessie, la version hors ligne de Scratch 2 a été ajoutée. Bien que Scratch 2 n’ait pas changé dans cette version, une nouvelle extension permet d’utiliser la Sense HAT avec Scratch 2. Regardez dans ‘More Blocks’ et cliquez sur ‘Add an Extension’ pour charger l’extension.

Cela fonctionne avec une Sense HAT physique ou avec l’émulateur Sense HAT. Si une Sense HAT est connectée, l’extension contrôlera celle-ci de préférence à l’émulateur.

 

Correction pour l’exploit de Broadpwn

Il y a quelques mois, une vulnérabilité a été découverte dans le firmware du chipset sans fil BCM43xx qui est utilisé sur Pi 3 et Pi Zero W. Elle permet potentiellement à un attaquant de prendre en charge la puce et d’exécuter du code. La version Stretch comprend un patch qui répond à cette vulnérabilité.

Il existe également l’ensemble habituel de corrections de bugs mineurs et d’améliorations de l’interface utilisateur – à vous de les repérer 🙂 !

Comment obtenir Raspbian Stretch

Comme il s’agit d’une version majeure de la distribution, il est recommandé d’utiliser une image propre. Celle-ci est disponible sur la page Téléchargements du site de la fondation, comme d’habitude.

La mise à niveau d’une image Jessie existante est possible, mais ce n’est pas garanti qu’elle fonctionne dans toutes les configurations. Si vous souhaitez essayer de mettre à niveau une image de Jessie pour Stretch, il est vivement recommandé d’effectuer une sauvegarde d’abord – vous seul serez responsable de la perte de données si une mise à jour échoue.

Pour mettre à niveau, modifiez d’abord les fichiers /etc/apt/sources.list et /etc/apt/sources.list.d/raspi.list. Dans les deux fichiers, modifiez chaque occurrence du mot ‘jessie’ en ‘stretch’. (Les deux fichiers auront besoin de sudo pour être modifiés.)

Ensuite, ouvrez une fenêtre de terminal et exécutez

 

sudo apt-get update
sudo apt-get -y dist-upgrade

 

Répondez «oui» à toutes les invites. Il peut également y avoir un point où l’installation s’arrête pendant qu’une page d’informations s’affiche à l’écran – maintenez la touche «espace» pour faire défiler tout cela, puis appuyez sur «q» pour continuer.

Enfin, si vous n’utilisez PulseAudio pour rien d’autre que l’audio Bluetooth, retirez-le de l’image en tapant

 

sudo apt-get -y purge pulseaudio *

 

Mise à jour du 19 août 2017

Depuis la publication de l’article, des lecteurs ont signalé quelques petits problèmes. Voici une mise à jour de la Fondation :

  • Certaines personnes ont remarqué que les polices chinoise et japonaise manquent, ce qui affiche des textes brouillés lorsque les paramètres régionaux sont modifiés. Ceci est dû à un paquet de polices qui était présent dans Jessie mais pas inclus dans Stretch. Une alternative est le paquet de polices Droid – pour l’installer, faites:
    sudo apt-get install fonts-droid-fallback
  • Il y a un bug dans la fenêtre de configuration : le bouton « Set Keyboard … » de l’onglet Localisation ne fonctionne pas. Cela a été corrigé -> pour obtenir le correctif :
    sudo apt-get update
    sudo apt-get upgrade
  • Il existe un bug intermittent dans l'interaction entre l'application serveur RealVNC et le bureau. Cela fait toujours l'objet d'investigations... La fondation indiquera quand un correctif sera disponible, mais pour l'instant, vous pourrez constater que la barre des tâches disparaît parfois lors du démarrage si le serveur VNC est activé. Ceci est intermittent, donc si vous redémarrez à plusieurs reprises vous pourrez finir par obtenir un fonctionnement normal. Sinon, pour afficher la barre des tâches, appuyez sur Ctrl-Alt-T pour afficher une fenêtre de terminal, et dans le terminal, entrez lxpanel -p LXDE-pi
    Vous devrez laisser ce terminal ouvert en cours d'exécution. Il est cependant recommandé de désactiver le serveur VNC dans la configuration de Raspberry Pi pour l'instant, jusqu'à ce que le problème soit résolu.

Sources

Raspbian Stretch has arrived for Raspberry Pi

 

 

Cet article Raspbian Stretch pour le Raspberry Pi est disponible a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Pi Desktop un boîtier pour votre Raspberry Pi

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Au mois de mai je vous avais annoncé la sortie du boîtier PiDesktop pour le Raspberry Pi. Il permet de protéger le Raspberry Pi mais offre en plus une horloge RTC, un bouton arrêt-marche façon PC et la possibilité d’ajouter un disque dur SSD. Je l’utilise et je vous propose cette présentation de Pi Desktop.

Cliquez pour une information sur les niveaux

Ce boîtier peut être utilisé sans problème par un débutant. J’ai cependant attribué le niveau « Avancé » à l’article car selon la version de Raspbian utilisée, l’utilisation (ou pas) de l’horloge RTC et du disque SSD il est possible que l’utilisateur doive aller chercher des infos qui ne figureraient pas dans cet article.

Matériel et logiciel utilisés

  • Raspbian Jessie mis à jour le 25 septembre 2017
  • Raspbian Stretch mis à jour le 25 septembre 2017
  • Etcher et Win32DiskImager
  • Cartes SD Samsung EVO 16Mo
  • SSD 32Go KingSpec
  • Tournevis miniature
  • Pinces brucelles
  • Boîtier Pi Desktop (provenance Kubii)

Pi Desktop, un boîtier pour le Raspberry Pi

Le déballage de PiDesktop

Comme d’habitude on va se pencher sur le paquet reçu.  Il est arrivé une grande boîte en carton avec des bulles géantes à l’intérieur et le petit coffret bien protégé au milieu. de ce côté là rien à dire !

Le boîtier est protégé par une boîte en carton épais et résistant. Ça ressemble un peu aux boîtes de montres ou de smartphone. Costaud.

Une fois le couvercle soulevé on tombe sur la notice de montage. C’est écrit petit et en anglais, mais c’est disponible au format pdf en ligne. Vous avez une version en français ci-dessous 🙂

A l’intérieur du carton on trouve encore une protection épaisse qui entoure le boîtier par lui même. On voit ici la face supérieure, protégée par un film. Elle est séparée des éléments inférieurs par une couche de mousse découpée à ses dimensions. La protection externe  comporte 2 encoches pour faciliter l’extraction des éléments.

Après avoir enlevé la face supérieure et sa couche de mousse, on arrive sur le boîtier. Il renferme un emballage plastique dans lequel on trouve

  • La carte fille qui va se connecter sur le Raspberry Pi
  • Un jeu d’entretoises et de vis
  • Un radiateur à ailettes pour le CPU de la framboise
  • Un adaptateur USB qui va permettre de relier le SSD (si présent) à un port USB du Raspberry Pi

Finalement il ne reste que le boîtier.

Tout ça est bien protégé et si vous recevez un boîtier abimé, c’est pas de bol vous êtes tombé sur lui :

Transfert de colis au centre de tri de Créteil

Parfois, comme moi, vous avez du recevoir des #paquets aux coins un peu #abimés… Des enveloppes un peu écrasées ou arrachées, des connecteurs "un peu" écrabouillés, des joystick explosés, des verres de protection pour tablette "un peu" fracassés etc. Je vous laisse ajouter vos exemples à ces exemples qui sont les miens 🙂 . Pourtant comme le montre le film ci-dessous pris en douce au centre de tri postal de Créteil, nos colis sont traités avec le plus grand soin par Laposte. Enfin, je vous rassure, seuls ceux qui sont marqués "#FRAGILE" sont traités de la sorte. Bien entendu tous les postiers ne sont pas à classer dans la même catégorie, mais il appartient à LA POSTE de veiller à ce que ce genre de choses n'existe plus. Même si c'est maintenant privé et qu'ils ont une obligation de rendement, on peut attendre un meilleur traitement pour nos colis. Non ?

Publié par Framboise314 sur mercredi 26 juillet 2017

 

Le montage du Raspberry Pi et de la carte dans le boîtier

J’ai utilisé un Raspberry Pi 3 qui a déjà vécu de nombreuses aventures, il est donc garni de deux radiateurs. Je n’ai pas utilisé le radiateur fourni dans le kit. Voilà à quoi le boîtier ressemble un fois le Raspberry Pi en place. On va voir les étapes de cet assemblage.

Les étapes

Cliquez pour agrandir

J’ai repris le schéma fourni par Element 14 et séparé le montage en 11 étapes que voici :

Etape 1

Montez le radiateur sur le CPU du Raspberry Pi. Dans mon cas le CPU est déjà garni d’un radiateur.

Etape 2

Préparez une carte SD avec une image de Raspbian. Utilisez Etcher, Win32DiskImager, dd… ou par tout autre moyen à votre convenance

Etape 3

A ne réaliser que si vous avez prévu d’installer une caméra dans le boîtier

Mettez en place le câble en nappe de la caméra dans le connecteur CSI

Etape 4

Mettez le Raspberry Pi en place dans le boîtier. Les trous de la carte doivent être bien en face des trous du boîtier destinés à recevoir les vis.

Vérifiez que les prises soient bien alignées avec les trous du boîtier, côté HDMI et sortie Son.

Également côté ports USB et réseau. Les deux prises PWR et micro USB serviront par la suite pour la carte additionnelle.

Etape 5

Vissez les colonnettes les plus longues dans les trous de la carte

Etape 6

Glissez la caméra dans les glissières prévues sur un côté du boîtier. Deux clips viennent bloquer la caméra en place.

Vérifiez que l’objectif de la caméra  est bien centré dans l’ouverture (enlevez le film de protection si ce n’est pas fait.

Montée dans ce sens, les images de la caméra sont retournées (haut-bas). Vous pouvez tordre la nappe pour la mettre en bas. Il est aussi possible de retourner l’image via la ligne de commande…

Etape 7

Le boîtier est livré avec une pile CR2032 qui vient se loger sous la carte. Elle permet de maintenir à l’heure l’horloge RTC embarquée sur la carte d’extension, et de garder le Raspberry Pi à l’heure, même s’il démarre sans être connecté au réseau.

Sortez la pile de son emballage et placez la sur le support, en biais comme ci-dessus. Appuyez dans le sens de la flèche pour clipser la pile en place.

La pile une fois en place est maintenu par la languette métallique située à gauche.

Etape 8, Etape 9 et Etape 10

Si vous ne souhaitez pas utiliser de disque mSATA, passez directement au montage de la carte d’extension.

L’ordre de ces trois étapes n’a pas d’importance. J’ai choisi de monter le disque mSATA sur la carte d’extension d’abord. Mais vous pouvez tout aussi bien monter la carte d’extension sur le Raspberry Pi en premier…

J’ai en stock un disque SSD mSATA KingSpec (oui je sais c’est pas trop connu comme marque 🙂 ) de 32Go. Le boîtier Pi Desktop peut accepter des mSATA jusqu’à 1To de capacité.
Bon… si un généreux donateur/sponsor/mécène veut bien me fournir un disque mSATA de 1To je ferai l’essai… en attendant ce sera un 32Go 😀

Sortez les disque mSATA de son emballage. Attention à l’électricité statique présente sur vos mains pleines de doigts.

Insérez le disque mSATA dans son connecteur. Pas moyen de se tromper, il y a une encoche, donc un seul sens de montage.

Vissez les vis pour bloquer le disque mSATA et éviter qu’il ne sorte du connecteur en cas de vibrations. Il y avait des vis avec le disque mSATA et d’autres dans le sachet de visserie du Pi Desktop. Je n’ai eu que l’embarras du choix.

Le mSATA est en place.

Vous pouvez maintenant mettre la carte en place. Il est également possible de monter d’abord la carte puis d’ajouter le disque mSATA.

 

Insérez avec précaution le connecteur GPIO sur le connecteur du Raspberry Pi (flèche jaune). Le GPIO est toujours accessible au dessus de la carte via un connecteur 40 points. Vérifiez la disponibilité des broches GPIO car certaines sont utilisées par la carte !

Remarquez le haut des colonnettes (flèche rouge) il comporte une partie cylindrique qui va venir se loger dans les trous de montage de la carte d’extension.

Il ne vous reste qu’à vérifier l’alignement des prises avec les trous du boîtier et à mettre en place les vis supérieures (flèche jaune).

Etape 11

Il nous reste à monter le couvercle. Celui-ci comporte un poussoir qui va venir appuyer sur le bouton poussoir présent sur la carte d’extension.

La carte d’extension comporte également une LED qui va briller de tous ses feux lorsque le Raspberry Pi est sous tension. Lorsque le programme de gestion est installé, elle clignote pendant un reboot.

La LED bleue va éclairer un plastique transparent qui entoure le logo au centre du couvercle et illuminer la circonférence en bleu.

Enlevez la protection du couvercle…

Puis la protection qui recouvre le logo Element 14

Mettez le couvercle en place. Il se clipse tout autour du boîtier. Si vous voulez le retirer par la suite, soit vous avez des ongles costauds, soit (comme moi) vous glisserez un tournevis d’horloger le long du boîtier pour faire sauter les clips, en espérant ne pas déraper et faire une vilaine rayure sur la surface lisse et brillante…

 

On voit ici l’effet de la LED bleue qui éclaire le tour du logo. Pas mal …

La dernière chose à faire est de mettre en place le « bouchon » USB qui va relier le disque mSATA (si vous en avez monté un sur la carte d’extension) à votre Raspberry Pi.

Le bouchon s’insère (salutations) sur la prise USB supérieure droite du Raspberry Pi et fait la liaison avec le disque SSD mSATA. Si vous devez accéder au disque mSATA depuis un autre ordinateur (pour y installer une image par exemple) il suffira de retirer le bouchon et de relier la prise micro USB au PC par un cordon standard micro USB – USB A.

Le bouchon en place. Il reste 3 prises USB.

Tout est prêt, Houston ! On est parés pour le décollage !

Installation du système

On va voir deux méthodes d’installation de l’OS :

  • Raspbian sur une carte micro SD avec le mSATA en disque de données
  • Raspbian sur le mSATA (pas de carte micro SD)
Attention !

J’attire votre attention sur le fait qu’une fois la carte micro SD mise en place et le Raspberry Pi monté dans le boîtier, vous ne pourrez plus retirer la carte 🙁 J’ai essayé avec des pinces brucelles mais ça coince à la sortie. Il faudra donc être certain que tout va bien avant de visser le Raspberry Pi en place. D’autre part si vous voulez faire des tests avec un montage « en volant » sur la table (donc sans les entretoises) :

  • Assurez vous que le connecteur 40 points est bien positionné, pas décalé. Revérifiez 2 fois !
  • Mettez en place le bouchon USB avant la mise sous tension, il maintiendra la carte d’extension écartée des capots métalliques des prises USB
  • Vérifiez (plutôt 2 fois qu’une que rien ne risque de provoquer de court-circuit si vous posez le Raspberry Pi dessus (trombone, agrafe, stylo métallique…)

La carte micro SD bute sur la glissière de la caméra. On ne pourra pas changer de carte facilement.

Installation de Raspbian sur carte micro SD

Normalement à l’Etape 2, vous avez préparé une carte micro SD avec une image de Raspbian. Vous pouvez utilisez Etcher, Win32DiskImager, dd… ou par tout autre moyen à votre convenance. La carte est en place dans le connecteur du Raspberry Pi.

Démarrage

SplashScreen de Pi Desktop

Ce nouvel écran indique que le programme de Pi Desktop a bien été installé.

Connectez la prise micro USB sur la prise PWR en face avant du boîtier. Appuyez brièvement sur le bouton A/M présent sur le dessus du couvercle. A LED bleue s’allume et vous devriez voir la ou les framboises s’afficher sur l’écran. Attendez que le Raspberry Pi ait démarré.

Ouvre le navigateur et mettez le système à jour.

sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade

Ouvrez le navigateur.

Rendez vous sur la page www.element14.com/PiDesktop Cliquez sur Downloads puis sur Pi Desktop Debian Package (on github).

Téléchargez le fichier .zip indiqué ci-dessus. Éventuellement la version peut-être différente si vous installez PiDesktop à une date future (on est fin sept. 2017). Vous pouvez aussi le télécharger ici : pidesktop-base-1.1.0

Rendez vous dans le répertoire Downloads, et décompressez l’archive.

Installez le paquet de gestion de Pi Desktop.

Comment ça marche ?

  • Lorsque vous appuyez une fois rapidement (plus de 150mS) sur le bouton A/M, le Raspberry Pi démarre
  • Lorsque vous appuyez plus longuement (plus de 2 secondes) sur le bouton A/M, le programme de gestion arrête proprement le Raspberry Pi (le système s’arrête normalement) puis coupe l’alimentation.
  • Lorsque vous appuyez très longuement (plus de 5 secondes) sur le bouton A/M, le programme de gestion arrête le Raspberry Pi à « la sauvage » en coupant l’alimentation.

Si vous éteignez le Raspberry Pi en passant par le menu  Shutdown, La LED va se mettre à clignoter :

et il faudra de toute façon appuyer 5 secondes sur le bouton A/M pour éteindre complètement la bête…
Donc pour éteindre le Raspberry Pi, mieux vaut appuyer 2 secondes sur A/M. Le système s’arrête proprement et la LED s’éteint, l’alimentation du Raspberry Pi est coupée.

Si vous avez un SSD monté sur le support mSATA

Vérifiez que votre disque SSD est vu par le système (voir ici pour la suite : partitionner et formater un SSD)

Préparer le disque en mode texte

En mode texte on montera le disque manuellement pour tester puis automatiquement. En mode graphique après redémarrage il n’y a rien à faire, vous retrouverez le disque déjà monté par le système dans /media/pi.

Cette commande permet de rendre pi propriétaire sur les sous répertoires de media et l’autorise à intervenir.

En mode graphique

Ici le SSD apparait comme /media/pi/Data, j’ai créé un dossier d1 pour tester l’accès.

A partir de là vous avez un système opérationnel avec un disque supplémentaire pour stocker vidéos, données, jeux…

Installation de Raspbian sur SSD mSATA

Modifier le registre de l’OTP

Une des possibilités intéressantes du Raspberry Pi est qu’il peut démarrer directement sur un sur un périphérique USB. Or, coup de bol, notre mSATA est justement connecté en USB… yesss !

Pour que le pi démarre sur un périphérique externe, il faut modifier un registre pour l’autoriser. Cette modif est irréversible. Mais si vous insérez une carte micro SD elle est prioritaire et c’est l’OS qui est sur la carte qui démarre.

Pour cette modif voyez cet article ou celui-ci.

Transférer l’image de l’OS

Pour le reste rien de spécial. Raccordez le mSATA à votre PC via un câble micro USB <=> USB-A puis procédez comme d’habitude (Etcher, Win32DiskImager, dd…). L’important c’est que l’image de Raspbian soit sur le SSD. Enlevez la carte SD (ça peut toujours re-servir 😉 ), rebranchez le bouchon USB (bin oui, pour brancher le câble USB il a bien fallu l’enlever) et appuyez sur le bouton de démarrage. Si tout s’est bien passé, vous devriez voir les framboises apparaitre sur l’écran.

Temps de démarrage
Je n’ai pas fait de mesures exactes, mais avec la carte SD le Pi 3 que j’utilise démarre en 21 secondes. C’est le temps qui se passe entre l’appui sur le bouton et l’apparition du message d’insulte qui me dit que je n’ai pas modifié le mot de passe SSH). En démarrant sur le SSD il faut à peu près 45 secondes pour que le message s’affiche. Ce n’est pas une catastrophe… A mon avis si on monte son Raspberry Pi 3 dans un joli boîtier, ce n’est pas pour faire du test. On le démarre une fois     et après on l’utilise. S’il met une vingtaine de secondes de plus, ça ne me dérange pas. Mais bon, il faut le savoir.

Notice d’installation

User Manual

 

Element 14 met à votre disposition une notice Pi Desktop User Manual_EN_Rev4.0 (en anglais mais les éléments importants sont dans cet article).

Vous pouvez la télécharger au format PDF en cliquant sur l’image ci-contre.

 

Ventiler… une bonne idée ?

J’avais pensé ajouter un ventilateur de 30x30mm mais il y a des renforts qui ne facilitent pas l’opération en face avant (à côté des prises), sur le côté il y a aussi des perforations et j’ai essayé.

Ventilateur de 30x30mm en fonctionnement, alimentation 3,3 volts.

Le premier essai avec le ventilateur connecté en 5v n’a pas été concluant. (trop de bruit)
J’ai sorti le contact 5v (fil rouge) de la prise pour le brancher directement sur la pinoche 3.3v comme me l’avait conseillé un lecteur. Le ventilateur tourne (photo ci-dessus) et n’est pas bruyant lorsqu’il est tenu à la main.

Je l’ai fixé contre la paroi perforée avec du « patafix » et remis le PiDesktop en route.
Ça démarre et le ventilo tourne mais malgré l’isolation amenée par le « patafix » on entend le sifflement du ventilateur à travers les trous de la cloison. Ce ne sont pas des vibrations car pratiquement tout bruit disparait en bouchant les trous avec un bout de papier.

D’un autre côté, la température reste en dessous de 50 degrés (il fait 22 dans la pièce) et ce n’est pas mal, mais avec le bruit en contrepartie. Pour ma part je vais virer ce générateur de bruit… Vous ferez bien comme vous voudrez 🙂

Conclusion

Proposé à 54 € (hors frais de port) par Kubii, ce boîtier offre une protection parfaite pour le Raspberry Pi en plus d’une présentation qui lui ouvre les portes des salons où le WAF a son importance ! Le prix me semble justifié par la qualité de l’ensemble que ce soit l’emballage ou la qualité du boîtier (très bien ajusté aux dimensions des cartes), la finition de la carte d’extension et de sa visserie…

Il offre la possibilité de gérer « normalement » l’alimentation sans avoir à débrancher la prise USB d’alimentation.

Comme à mon habitude j’ai ajouté à la barre des taches un moniteur de température CPU. En utilisation « normale » (c’est quoi normal) c’est à dire Internet, bureautique, youtube… la température reste en dessous de 65 degrés. Il y a bien un espace à droite des prises USB où il y a une zone perforée.

Sources

 

Un boîtier façon NUC pour le Raspberry Pi

Cet article Pi Desktop un boîtier pour votre Raspberry Pi a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Raspberry Pi + écran officiel 7″ : Le minimum pour démarrer avec Windows IoT Core

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Que dois-je acheter pour commencer avec un Raspberry Pi et Windows 10 ? A cette question posée par tout novice, on peut répondre par une multitude de solutions. Le débutant lui, désire une configuration simple techniquement, bon marché, et surtout éprouvée.
Afin de mettre de côté les éventuels dysfonctionnements, incompatibilités et tracas toujours décourageants au début, je vous propose d’utiliser la configuration matérielle décrite ci-dessous pour bien démarrer avec votre Raspberry Pi sous Windows IoT Core.

Le matériel :

Voici la liste exhaustive de ce que vous aurez besoin :

  • Un Raspberry Pi, bien sûr : comme l’objectif est d’installer Windows IoT Core, il faudra obligatoirement un Pi2 ou un Pi3.
  • Une alimentation : l’alimentation officielle pour Pi3 assurera un résultat sans déconvenues.
  • Une carte SD : de ses performances va largement dépendre la rapidité de l’ensemble. Investissez dans une carte hautes performances USH-3 avec un taux de transfert de 60 ou 90 MB/s. Attention, ne vous faites pas berner sur la vitesse en écriture, généralement inférieure à celle de lecture. Un minimum de 4Go est requis. Pour ma part, les cartes SAMSUNG EVO PRO et SANDISK de la gamme Extrême et Extrême plus offrent de bon résultats.
  • Un écran : l’avantage de l’écran officiel 7″ réside dans son excellent rapport qualité prix et sa totale compatibilité. Mais sachez que n’importe quel écran tactile d’ordinateur muni d’une prise DVI ou HDMI fera l’affaire.
  • Du contreplaqué ou du plastique type PPMA pour les supports.

Le montage :

L’écran :

L’écran officiel pour Raspberry Pi est composé d’une dalle de 800×480 pixels associée à une carte contrôleur vissée à l’arrière. Ces éléments sont reliés entre eux par deux nappes de couleur orange et noire, l’une pour la transmission de l’image (1), l’autre pour la réception des informations tactiles (2). Tout ce beau monde est généralement pré-monté. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez suivre cette vidéo pour vous guider dans le montage.

En dehors des deux nappes que nous venons d’évoquer, la carte contrôleur dispose de quatre connecteurs.

Commençons par ceux de type USB, l’un micro-USB dénommé PWR IN, l’autre un USB classique nommé PWR OUT. Cette connectique permet « d’insérer » notre écran dans un circuit d’alimentation existant. En effet, le bloc d’alimentation viendra se connecter sur PWR IN, et un câble USB → Micro-USB prendra place dans PWR OUT pour transmettre l’alimentation électrique vers le Raspberry Pi. Néanmoins, nous n’utiliserons pas cette configuration classique ici pour une raison d’encombrement que nous aborderons par la suite.

A la place, nous utiliserons le troisième connecteur nommé GPIO. Il dispose de 5 broches, dont la première pour le 5V, et la dernière pour la masse. Les trois autres broches mettent à disposition les signaux du bus I²C et une broche d’interruption. Nous laissons ces trois broches inutilisées et connectons les deux fils rouge et noir respectivement aux 5V et GND.

Le dernier connecteur nommé RPI-DISPLAY reçoit une nappe à 15 conducteurs à destination du Raspberry Pi. Cette nappe véhiculera l’image à afficher dans le sens Raspberry → écran, et les informations tactiles dans le sens écran → Raspberry.

Le Raspberry Pi :

Cette solution d’affichage a l’avantage de s’adapter parfaitement à la mécanique du Raspberry Pi. Les entretoises fournies avec l’écran sont spécialement adaptées au soutien du Raspberry à bonne hauteur. Ainsi, il suffit de placer la carte Raspberry sur ces dernières, puis de la fixer à l’aide des quatre vis fournies.

C’est le moment de relier nos deux fils rouge et noir au GPIO du Raspberry Pi. Selon le brochage que vous finirez par connaitre par cœur à force, le fil rouge se place sur la broche 2 et le fil noir sur la broche 6. Ceci relie les alimentations 5 volts des deux cartes, autorisant le branchement du bloc d’alimentation soit sur le PWR IN du contrôleur d’écran, soit sur le Raspberry Pi. Notez que j’ai une préférence pour la deuxième solution car cette dernière permet de rester protégé d’un éventuel court-circuit grâce aux fusibles polyfuses du Raspberry.

Insérons ensuite la nappe dans le connecteur DISPLAY du Raspberry Pi en prenant soin de soulever la partie mobile blanche vers le haut avant l’insertion, puis de la verrouiller en appuyant vers le bas.

Les supports :

Pour l’instant, notre montage est néanmoins très instable et peut être détérioré à tout moment à cause de l’absence points de support. Bien évidement il existe beaucoup de supports tous faits dans le commerce. Pour ne pas alourdir le budget, je vous donne ici deux solutions proches que les bricoleurs ou les « fab-labeurs » réaliseront en quelques minutes.

La première utilise du contreplaqué d’au moins 12mm d’épaisseur, façonné en forme de triangle, avec une ouverture rectangulaire à l’intérieur.

Les deux triangles sont identiques. Deux encoches prennent place sur l’hypoténuse, en regard avec les deux fixations prévues sur la dalle d’écran. Deux vis M3 de 16mm de longueur prennent place dans des trous percés dans la tranche du bois. Ces trous sont prolongés et agrandis dans la partie pointue du triangle de manière à permettre l’insertion d’un tourne-vis pour le serrage.

La deuxième est réalisée avec deux plaques de PPMA de 5mm, prenant en sandwich une autre plaque de PPMA de 3mm, découpées à la laser.

La forme triangulaire est identique au modèle en bois. La plaque de 3mm, prise en sandwich, est en fait découpée en quatre parties distinctes. Des réserves permettent le passage des vis et du tournevis dans la tranche du support. Le tout est maintenu à l’aide de vis M2,5 vissées dans des trous taraudés dans l’une des plaques de 5mm. Des taquets de maintien prennent place dans des logements carrés. Ils sont collés avec un mélange de chutes de PPMA dissoutes dans de l’acétone. Les vis assurent le serrage du sandwich, les taquets carrés évitent la rotation des pièces de 3mm.

Plus compliquée à mettre en œuvre, cette version plastique transparente est néanmoins plus élégante et offre une meilleure stabilité à l’ensemble à cause de son poids.

Le fichier Sketchup de la version bois
Les fichiers SVG de la version plastique

A cause du faible espace entre le support et la carte contrôleur d’écran, on comprend désormais le choix de ne pas utiliser la prise PWR OUT. A moins d’investir dans un câble de petite longueur, coudé au niveau de la prise USB grand format.

Le système Windows 10 :

L’installation de Windows IoT Core sur la carte SD se réalise à l’aide d’un Pc en Windows 10. Notez qu’une tablette Surface équipée de Windows 10 suffit.

  • Téléchargez le Dashboard depuis cette page.
  • Installez-le sur votre Pc Windows.
  • Lancez le Dashboard et acceptez la configuration du pare-feu.
  • Dans le menu de gauche, cliquez sur Configurer un nouvel appareil.
  • Sélectionnez Raspberry Pi 2 & 3 comme type d’appareil.
  • Sélectionnez la version courante nommée Windows IoT Core (xxxxx).
  • Insérez la carte SD dans votre Pc afin de la voir apparaître dans la liste déroulante intitulée Disque.
  • Saisissez le nom d’hôte que votre appareil endossera sur le réseau dans la zone intitulée Nom de l’appareil.
  • Saisissez, puis confirmez le mot de passe d’administration que vous souhaiterez utiliser.
  • Si vous disposez d’un Pi 3 et d’un bon réseau WiFi local, configurez dès à présent l’accès WiFi. Sinon, rien de plus fiable qu’une bonne « vielle » connexion Ethernet filaire.
  • Cochez l’acceptation des termes du contrat.
  • Cliquez sur Télécharger et installer.

Le téléchargement de Windows IoT Core démarre. Vient ensuite la configuration des partitions de la carte SD et enfin la copie des fichiers nécessitant l’acceptation d’une élévation de droits.

  • Éjectez proprement la carte SD de votre Pc Windows 10.

Le premier démarrage :

  • Insérez la carte SD dans votre Raspberry Pi (1). Rappelez vous que les contacts de la carte SD doivent être en regard du circuit imprimé du Raspberry. Un peu de doigté sera nécessaire pour se saisir de la carte SD à l’intérieur de la boucle formée par la nappe DSI, afin de l’insérer délicatement dans le slot de la carte Raspberry Pi.

  • Branchez l’éventuel câble Ethernet (2).
  • Branchez le bloc d’alimentation sur votre Raspberry Pi (3).
  • Branchez le bloc d’alimentation sur le secteur 220v.

C’est à ce moment là que les « intégristes » devront se cacher les yeux, car le logo Windows va apparaître au centre de l’écran.

Un premier redémarrage va se réaliser automatiquement de manière à opérer le changement de nom de machine. Vient l’écran de bienvenue de couleur bleue, puis ensuite le choix de langue.

La fonctionnalité tactile est immédiatement opérationnelle, et elle est bien utile pour configurer la langue, le WiFi ou encore Cortana. Une fois terminée, vous devez obtenir à l’écran l’affichage de l’application installée par défaut appelée IoTCoreDefaultApp.

L’apparition du clavier virtuel n’est pas activée par défaut. Son activation passe par le Device Portal, le portail web d’administration des machines Windows 10.

  • Repérez l’adresse IP de votre Raspberry affichée sur la page d’accueil de l’application par défaut.
  • Depuis n’importe quel navigateur internet connecté au même réseau local que votre Raspberry Pi, accédez au Device Portal en saisissant l’adresse suivante :

http://<IP_RASPBERRY>:8080

Bien évidemment, <IP_RASPBERRY> est à remplacer par l’adresse IP de votre Raspberry Pi.

  • Entrez administrator comme compte utilisateur,  puis le mot de passe que vous avez configuré lors de l’installation de la carte.

Vous accédez alors aux paramètres de votre système. Voici quelques réglages à réaliser immédiatement :

  • (1) Sur la page DEVICE Settings, réglez immédiatement la Time zone de manière à ce que l’horloge de votre Raspberry soit correctement affichée. En France, c’est (UTC+01:00) Brussels, Copenhagen, Madrid, Paris.
  • (2) Toujours sur cette page, cochez la case Show the on-screen keyboard when text input controls have focus. En clair, afficher le clavier virtuel lorsqu’un contrôle d’entrée de type texte est actif.

Voyons à quoi ressemble ce clavier virtuel en exploitant la toute dernière nouveauté embarquée : un petit navigateur web.

  • Sur votre Raspberry Pi, cliquez le bouton Navigateur. Le navigateur démarre automatiquement sur la page d’accueil Microsoft de Windows IoT Core.
  • En touchant la zone de texte contenant l’url, le clavier virtuel apparaît.
  • Maintenez appuyée la touche &123, afin de choisir votre disposition de touches préférée.

Conçue au tout début de Windows IoT Core, l’application IoTCoreDefaultApp n’est pas toujours optimisée pour l’utilisation du clavier virtuel. De toute manière cette application n’est qu’une page d’accueil par défaut. Votre but par la suite, est de créer et d’installer votre application à la place.

A l’aide du dernier bouton à droite de la barre supérieure symbolisant l’alimentation, vous avez la possibilité d’effectuer un arrêt complet, ou bien un redémarrage.

J’attire votre attention sur le fait que la led verte du Raspberry n’est pas pilotée par le système Windows. Son clignotement intervient seulement pendant les phases de boot et d’arrêt de votre Raspberry, gérées par le système EFI. Vous pouvez donc considérer que votre Raspberry est complètement arrêté uniquement lorsque la led verte clignote sept fois de suite.

Conclusion :

Vous disposez désormais d’une petite plate-forme de test simple et évolutive en fonction de votre progression dans le monde du Raspberry Pi, et ce, quelque soit le système d’exploitation que vous souhaitez découvrir. Nous aurons bien évidemment l’occasion d’y revenir dans de prochains articles.

Cet article Raspberry Pi + écran officiel 7″ : Le minimum pour démarrer avec Windows IoT Core a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....


Clavier Bluetooth pour le Raspberry Pi chez Lidl

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Il y a souvent des « gadgets » chez LIDL, aujourd’hui en passant dans les rayons, j’ai vu ce clavier Bluetooth. La question qui vient à l’esprit du RaspiNaute c’est : Est-ce que ça marche sur la framboise ? Le clavier existe en Blanc et en Noir. J’ai opté pour le noir. N’écoutant que mon courage et très attaché à mon surnom d’Inspecteur Gadget,  j’ai déposé le clavier sur le tapis et réglé les 18,19€ demandés par la caissière (pardon, l’hôtesse de caisse).

Un clavier Bluetooth à 18,19€

Pas très grande la boîte, le clavier fait 28cmx10cm pour seulement 1cm d’épaisseur. Ca fait à peu près la même taille que la partie alphabétique d’un clavier classique, sans tout ce qu’il y a autour. Il comporte 64 touches avec une disposition AZERTY, comme on peut le voir au travers de la partie transparente de la boîte.

Dans la boîte on trouve le clavier (ouf !) mais aussi un (court) câble de rechargement microUSB. Le clavier est équipé d’une batterie LiPo 3,7v/500mAh qui lui confère une autonomie de 90h (sans le rétroéclairage LED. Si vous allumez les LED (mais c’est tellement joli 🙂 ) la durée de vie tombe à 4 à 10h selon la luminosité et la couleur choisie. Enfin, d’après la notice. Une LED s’allume pendant la charge et s’éteint quand la batterie est chargée. Elle clignote quand l’énergie restante devient faible.

Le clavier est à la norme Bluetooth 3.0 et utilisable avec iOS, Android et Windows. J’ai choisi comme système Android (Fn Z) et ça a fonctionné sur la framboise. Les touches « spéciales » fonctionnent normalement |  \  & etc.

La notice

Une notice (en français s’il vous plait) accompagne ce clavier. Je l’ai trouvée assez détaillée, cependant certains dessins, en particulier ceux qui concernent l’utilisation des touches) m’on semblé bien trop petit (qui a dit ça doit être l’âge 😉 ).

Il faudra passer un peu de temps à lire la notice ce genre de clavier intègre pas mal de possibilités accessibles par des combinaisons de touches.

Connexion au Raspberry Pi

J’ai fait simple. Sur le Raspberry Pi j’ai cliqué sur le logo Bluetooth.et choisi Add Device…

La fenêtre s’est ouverte. J’ai mis le clavier sous tension (on peut dire aussi je l’ai allumé, mais ça me fait toujours bizarre). Puis j’ai appuyé simultanément sur Fn et C (Fonction C). La touche C est pourvue d’un logo Bluetooth. La LED A/M a changé de couleur et est devenue bleue clignotant, signe que l’appairage devient possible. Après un moment (qui m’a semblé long) le clavier SBTB 3.0 A1 est apparu dans la fenêtre. J’ai sélectionné le clavier en cliquant sur sa ligne (elle devient bleue… Elle aussi :-D), puis cliqué sur le bouton Pair.

L’appairage nécessite la saisie d’un code sur le clavier. Il suffit de taper directement sur les touches de la rangée du haut sur le clavier, puis de valider en appuyant sur le touche Entrée.

Si vous avez saisi le bon code, la connexion entre le Raspberry Pi et le clavier s’effectue.

Après quelques secondes, le clavier est connecté. J’ai ouvert un terminal et saisi des commandes sans rencontrer de difficulté

Le rétroéclairage

Le clavier est rétroéclairé par des LED RVB qui autorisent 7 couleurs (8 avec le noir qui n’en est pas une) et deux niveaux de luminosité (3 avec l’extinction des LED 😉 ). L’effet est sympa si vous utilisez le clavier dans la pénombre. En pleine lumière… euh….

Les couleurs et niveaux de luminosité sont accessibles par des combinaisons de touches, là encore.

Et sous Windows 10 ?

A la demande de plusieurs lecteurs qui ont apparemment des soucis pour faire adopter ce clavier par leur système propriétaire et non libre 😉 voici comment j’ai fait pour utiliser ce clavier sur un portable équipé de l’OS en question.

Cliquez pour agrandir

On va commencer par ouvrir la partie Bluetooth dans les Paramètres de Win10. Cliquez sur la croix (Ajouter un appareil Bluetooth)

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Sur le clavier : mettez le sous tension, puis appuyez sur Fn et sur la touche C simultanément. La LED doit maintenant clignoter en bleu. Après quelques secondes, le clavier apparait dans le fenêtre. Demandez la connexion. Windows vous demande de saisir un code sur le clavier ici 06818459, validez avec la touche entrée.

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Le clavier est prêt à l’emploi et est connecté

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Après avoir cliqué sur OK le clavier SBTB 3.0 A1 apparait dans la liste des appareils Bluetooth connectés. Je l’ai utilisé avec Word et Excel sans rencontrer de difficulté 😉

Voilà, ça, c’est fait. Après il ne faudrait pas que le blog qui est normalement consacré au Raspberry Pi et à Raspbian dérive vers des install sous Windows… 😀

Conclusion

Pour 18,19€ voilà un clavier qui va rejoindre mon matériel utilisé en atelier et/ou en expo. léger, pas encombrant. C’est l’idéal pour des déplacements. Pendant que j’y étais j’ai aussi testé le clavier sur une tablette Samsung. Aucun problème pour le connecter et l’utiliser.

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Le prix semble annoncé avec une réduction de 39% pour le black friday (pourquoi on a importé ce truc ? c’est comme le lapin de Pâques  ou Halloween, ça me file des boutons !)

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mais le catalogue indique bien un prix de 18,19€, donc on doit le trouver à ce prix… Si vous optez pour ce clavier et que vous l’appréciez, n’hésitez pas à mettre un commentaire ci-dessous… Dans le cas contraire aussi 🙂

En complément, suite en particulier au retour de Dodutils sur tweeter, Effectivement ce clavier ne comporte que le minimum, touches alphabétiques et chiffres. D’autre part il semble qu’on puisse l’utiliser tout en le rechargeant (contrairement à ce que dit la notice) mais dans ce cas il ne se connecte pas …

Je n’ai pas d’actions chez LIDL, pas d’affiliation non plus !

Sources

 

Cet article Clavier Bluetooth pour le Raspberry Pi chez Lidl a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Connectez vous de n’importe où à votre Raspberry Pi avec VNC CONNECT

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Du nouveau dans Raspbian PIXEL : VNC Connect est une nouvelle version de VNC, gratuite, qui facilite la connexion sécurisée à votre Raspberry Pi de n’importe où dans le monde. Dans cette version personnelle du produit vous pourrez gérer jusqu’à 5 Raspberry Pi de n’importe où dans le monde.

Cliquez pour avoir de l’information sur les niveaux.

Connectez vous de n’importe où dans le monde à votre Raspberry Pi avec VNC CONNECT

Une première version de RealVNC

Depuis Septembre 2016, Raspbian est livré avec la possibilité d’accès distant et de prise de main distante en affichant l’écran de votre Raspberry Pi sur un autre ordinateur. C’est VNC qui a amené cette fonctionnalité en fournissant gratuitement à la communauté Raspberry Pi la version la plus récente et la plus sécurisée de VNC.

Une des critiques de cette solution était que si la connexion était relativement facile sur le même réseau, il fallait des connaissances plutôt bonnes en réseau afin de se connecter à un Raspberry Pi au travers d’Internet ! Or souvent les utilisateurs débutants du Raspberry Pi n’avaient pas ces connaissances.

VNC CONNECT pour le Raspberry Pi

VNC Connect, une toute nouvelle version de VNC, a été développé suite à ces critiques. Cette version de VNC vous permet non seulement de faire des connexions directes depuis votre propre réseau, mais autorise aussi des connexions sécurisées à votre ordinateur depuis n’importe où dans le monde, sans connaissances spéciales en réseau, à partir d’une large gamme de périphériques.

VNC Connect est disponible pour Raspberry Pi, dès maintenant, dans les dépôts de Raspbian. Il est gratuit pour une utilisation non commerciale et éducative.

Une gestion simplifiée des connexions

Le choix de l’ordinateur utilisé pour se connecter à l’aide de VNC a toujours été fastidieux. Il fallait se rappeler des adresses IP ou des noms d’hôtes, ou utiliser une application distincte pour garder une trace de ces informations. Avec VNC Connect, est apparu un nouveau VNC Viewer avec un carnet d’adresses intégré et une interface utilisateur améliorée, ce qui simplifie considérablement la gestion des périphériques et des connexions. Vous avez maintenant la possibilité d’enregistrer en toute sécurité des mots de passe pour les connexions fréquemment utilisées et vous pouvez synchroniser vos entrées avec d’autres visionneuses VNC, ce qui facilite l’accès à votre Raspberry Pi à partir d’autres ordinateurs, tablettes ou appareils mobiles.

Amélioration de la capture directe

Des améliorations importantes ont été apportées à la fonction expérimentale de «capture directe» de VNC Connect qui est particulière au Raspberry Pi. Cette fonctionnalité vous permet de voir et de contrôler les applications qui sont rendues directement à l’écran, comme Minecraft, omxplayer ou même le terminal. Vous devriez constater que la performance de VNC en mode de capture directe s’est améliorée et est beaucoup plus utilisable pour les tâches interactives.

Comment installer VNC Connect

VNC Connect est disponible dans les dépôts de Raspbian dès maintenant, et peut s’installer en entrant les commandes suivantes sur un terminal :

sudo apt-get update
sudo apt-get install realvnc-vnc-server realvnc-vnc-viewer

Si vous utilisez déjà VNC Server ou VNC Viewer, les mêmes commandes installeront la mise à jour. Il faudra redémarrer pour utiliser la version la plus récente. Une mise à jour du système aura le même effet.

Vous trouverez plus d’informations à propos de l’installation sur la page Raspberry Pi de RealVNC. Si vous souhaitez profiter de la connectivité par Internet, vous devrez créer un compte RealVNC.

Utiliser VNC Connect

Mise en route de VNC Connect

Comme pour les précédentes versions de VNC, il faudra cocher la case d’activation dans la fenêtre de Configuration du Raspberry Pi.

Découvrir VNC Connect

Attention !
Pour la suite de ce chapitre, votre Raspberry Pi doit être connecté à Internet.

Cliquez sur l’icône VNC en haut à droite de l’écran de Raspbian PIXEL. Cette fenêtre d’accueil s’ouvre. Cliquez sur pour connecter en bas de la fenêtre.

Vous arrivez sur la page de connexion de VNC.

Dans la partie GET STARTED entrez votre adresse mail et cliquez sur NEXT.

Renseignez les différents champs, cochez (ou pas) les cases en bas de la fenêtre, puis cliquez sur SIGN UP.

Vous allez recevoir un message à l’adresse mail que vous avez indiquée. Cliquez sur VERIFY MAIL pour valider votre adresse mail.

VNC confirme la vérification de votre email. Cliquez sur GOT IT.

Vous pouvez maintenant activer votre compte gratuit qui vous permet de gérer jusque 5 machines.

Sécuriser la connexion

Le Raspberry Pi que je connecte à Internet n’a pas de grosses applications critiques. Il me sert surtout pour les essais. Alors, bon, si un hacker russe ou chinois se connecte et prend la main, tout ce qu’il risque de récupérer comme info, c’est la température dans le bureau. Au pire il pourra allumer une LED sur la plaque breadboard. Pas de quoi casser trois pattes à un canard 😀

Par contre, si votre Raspberry Pi envoie un flux vidéo, s’il gère une alarme ou votre domotique, y compris la chaudière, on ne va peut être pas laisser des intrus se connecter dessus. Enfin, c’est mon avis. Dans ce cas je vous conseille de valider en bas de la fenêtre précédente la vérification en 2 étapes.

Cela vous envoie sur cette page : cliquez sur ENABLE 2 STEPS VALIDATION

Comme j’utilise déjà Google Authenticator (pour Facebook ou twitter) c’est cette méthode que j’ai choisie. Google Autenticator (GA) génère un code éphémère, calculé à partir d’une clé propre à chaque utilisateur. Lors de la première utilisation GA génère une clef numérique secrète de 80 bits unique pour chaque utilisateur. Cette clef est transmise sous forme d’une chaîne de 16 caractères en base 32 ou par l’intermédiaire d’un code QR (j’ai choisi cette option !). L’application mobile calcule à chaque connexion une signature numérique basée sur cette clef unique, en codant le nombre de périodes de 30 secondes écoulées depuis l’ « epoch» Unix. Un nombre à 6 chiffres est affiché par l’application et l’utilisateur doit le recopier sur le site web, en plus de son mot de passe. Ceci garantit que seul cet utilisateur pourra accéder aux informations.

En cas de perte (vol)  de votre mobile l’application génère des codes de secours qu’il faudra garder précieusement !

Bon, on n’est plus loin de la fin de ce tutoriel. On accède à la page perso VNC… Mais il n’y a pas encore d’ordinateur affiché. On va s’en occuper !

Configuration de VNC Server sur le Raspberry Pi

Dans la partie gauche de la fenêtre : Connectivité, cliquez sur Ouvrir une session. Entrez les informations de login de votre compte VNC.

Choisissez la méthode d’authentification en 2 étapes.

Entrez le code fourni par l’appli sur votre smartphone/tablette. Les codes sont valides une minute.

Choisissez la méthode pour la connexion : directe pour votre seul réseau local, cloud pour une connexion via Internet.

Votre Raspberry Pi est rattaché à votre compte VNC et vous allez pouvoir vous y connecter à distance.

Connexion à votre Raspberry Pi

Liste d’ordinateurs disponibles

Revenez sur la machine distante (ça va, vous suivez toujours ?) Le Raspberry Pi apparait dans la liste des ordinateurs.

Installer VNC Viewer

Si vous ne l’avez pas encore sur votre smartphone ou votre tablette, rendez vous sur la page de téléchargement de VNC.

Cliquez sur le système de votre matériel (pour moi c’est Android).

Et installez VNC Viewer sur le(s) matériels que vous souhaitez utiliser pour la prise de main à distance sur votre Raspberry Pi.

VNC sur tablette ou smartphone

Sur la tablette ou le smartphone, démarrez VNC Viewer.

Le Raspberry Pi qui nous intéresse se trouve dans la Team (l’équipe). Tapez sur Team =>

Dans la Team, le Raspberry Pi apparait. Tapez dessus (pas trop fort, quand même 🙂 )

On va devoir s’authentifier pour se connecter.

Pour se connecter sur la machine il faut saisir le login/password de la machine (ici pi/raspberry).

et on se retrouve sur le bureau du Raspberry Pi 🙂

Les menus sont accessibles normalement, ainsi que les applications.

Par contre si on lance Minecraft on a une fenêtre toute noire. En fait Minecraft comme omxplayer et d’autres applis écrivent directement dans un framebuffer (mémoire d’écran). La dernière version de VNC permet cependant (à titre expérimental) de récupérer les infos qui n’apparaissent pas normalement.

Dans la fenêtre VNC Server sur le Raspberry Pi, cliquez sur le menu (les 3 barres en haut à droite). Dans l’item Options du menu cliquez sur Dépannage, puis cochez la case Utiliser le mode de capture direct (en rouge ci-dessus).

Cette fois Minecraft apparait bien dans la fenêtre !

Conclusion

Avec cette version de VNC Connect, le Raspberry Pi devient accessible de n’importe où via l’Internet. C’est encore une nouvelle possibilité qui va sans doute inspirer bien des makers et nous attendons avec impatience les applications de cette possibilité !

Sources

Get ‘Back to my Pi’ from anywhere with VNC Connect

Cet article Connectez vous de n’importe où à votre Raspberry Pi avec VNC CONNECT a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Un nouvel économiseur d’écran pour le Raspberry Pi

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La Fondation Raspberry Pi est basée à Cambridge. Quand on dit «basée à Cambridge», cela veut dire que ses bureaux sont à Cambridge. Mais le lien entre le Raspberry Pi et Cambridge est beaucoup plus profond que la simple géographie.

Cambridge, aux sources du Raspberry Pi

Le Raspberry Pi a été créé dans le but d’augmenter le nombre d’étudiants en informatique à l’Université de Cambridge. Le cœur du processeur qui anime le Raspberry Pi a également été développé dans cette ville par ARM, une entreprise qui a bien réussi et qui a elle-même grandi à partir d’Acorn, l’un des pionniers à l’origine de la révolution de l’informatique personnelle des années 1980.

Le processeur graphique original VideoCore a été conçu par le personnel de Cambridge Consultants, l’une des premières sociétés de conseil technique au Royaume-Uni. Ils ont créé une société appelée Alphamosaic pour vendre le VideoCore. Cette société a ensuite été acquise par Broadcom dont les ingénieurs ont amélioré le produit pour aboutir à la version qui gère le multimédia du Raspberry Pi.

La naissance du Raspberry Pi… à Cambridge

Ce sont ces mêmes ingénieurs qui ont mis sur pied le projet «skunkworks» en dehors de leurs heures de travail. Ce projet est devenu la carte Alpha du Raspberry Pi. Lorsque la fondation Raspberry Pi a été créé en tant qu’organisme de bienfaisance et société, il semblait évident qu’elle devait être domiciliée à Cambridge. La plupart de son personnel vit dans ou autour de Cambridge, et beaucoup d’entre eux sont diplômés de l’Université. Cambridge coule profondément dans l’ADN du Raspberry Pi : le président David Cleevely aime à dire que l’histoire du Raspberry Pi ne pouvait pas se dérouler ailleurs, et bien que cela ne soit pas tout à fait vrai, Cambridge a fourni l’environnement qui lui a permis de prospérer comme il l’a fait. Très fière de sa connexion à Cambridge, la fondation a décidé de la célébrer.

L’idée de l’économiseur d’écran vidéo (screensaver)

Il y a quelques mois, Eben Upton et Simon Long regardaient les superbes vidéos du survol de la ville offertes par Apple comme écran de veille sur l’Apple TV. Ils se sont dit que ce serait formidable de pouvoir faire quelque chose de similaire pour Raspbian et ont obtenu l’aide de Cambridge Filmworks, des experts en tournage vidéo avec des drones, à qui ils ont demandé de tourner une vidéo montrant les meilleurs éléments de l’architecture de Cambridge. Le résultat est magnifique.

Dans le même esprit, Eben et Simon ont également pensé que ce serait bien d’avoir des images de fond (wallpaper) pour le bureau qui montraient les plus jolies vues de la ville et de l’Université. Les meilleures photos de Cambridge viennent de Sir Cam, qui prend des photos pour l’Université qui a très généreusement permis à la fondation d’accéder à ses archives. Les images choisies représentent des endroits qui ont une signification particulière.

Le thème Cambridge pour Raspbian PIXEL

Aujourd’hui, la fondation lance le pack thématique Cambridge pour PIXEL : un économiseur d’écran vidéo qui montre l’architecture de Cambridge et un ensemble de fonds d’écran.

Tout ceci est entièrement facultatif, ce ne sont que des bonus pour améliorer la présentation de votre bureau PIXEL, si vous le souhaitez.

Installer les fonds d’écran

sudo apt-get install cantab-wallpaper

Fonds d’écran Cambridge – Cliquez pour agrandir.

Installer l’économiseur d’écran

sudo apt-get install cantab-screensaver

Installer les deux (économiseur vidéo + fonds d’écran)

pi@raspberrypi:~ $ sudo apt-get install cantab-theme
Lecture des listes de paquets... Fait
Construction de l'arbre des dépendances
Lecture des informations d'état... Fait
Les paquets supplémentaires suivants seront installés&amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;nbsp;:
cantab-screensaver cantab-wallpaper libauthen-sasl-perl
.../...
libwww-perl libwww-robotrules-perl miscfiles xscreensaver xscreensaver-data
0 mis à jour, 34 nouvellement installés, 0 à enlever et 0 non mis à jour.
Il est nécessaire de prendre 236 Mo dans les archives.
Après cette opération, 244 Mo d'espace disque supplémentaires seront utilisés.
Souhaitez-vous continuer ? [O/n]

Notez que les fonds d’écran seront installés dans le même répertoire /usr/share/pixel-wallpaper que les images de fond d’écran PIXEL standard. Vous pouvez utiliser la boîte de dialogue Paramètres d’apparence pour choisir le fond d’écran que vous souhaitez.

Notez également que l’économiseur d’écran représente environ 200 Mo de vidéo haute résolution. Ne l’installez pas si votre carte SD est pleine ou si votre connexion réseau est lente.

Une fois que vous avez installé les paquetages, vous devrez configurer l’économiseur d’écran. Allez dans Préférences > Économiseur d’écran dans le menu principal et sélectionnez l’économiseur d’écran appelé ‘Cantab‘.

Si vous voulez uniquement utiliser l’économiseur d’écran de Cambridge, dans la liste déroulante Mode choisissez «Seulement un économiseur d’écran». Si vous ne faites pas cela, vous obtiendrez une sélection aléatoire des économiseurs. Vous pouvez également configurer le nombre de minutes avant que l’économiseur d’écran ne soit activé dans la partie basse de l’écran.

Vidéo

Voici un court extrait de cette vidéo :

Conclusion

Avec cet économiseur d’écran Raspbian dispose d’un outil de mise en veille intégré. Il faudra tester s’il est possible de remplacer la vidéo de Cambridge par une autre (.h264) pour personnaliser à volonté l’affichage du Raspberry Pi après une période d’inactivité…

La vidéo se trouve dans /usr/share/cantab-video/ et les fonds d’écran dans /usr/share/pixel-wallpaper/.

Sources

Cambridge theme for PIXEL

 

Cet article Un nouvel économiseur d’écran pour le Raspberry Pi a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Utilisation simultanée de PiFace 2 et SenseHAT sur un Raspberry Pi (le retour)

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Proposé par Christian, cet article a la particularité de mettre en œuvre simultanément une carte SenseHAT et une PiFace 2 normalement non utilisables ensemble. La première partie décrivait les étapes de la mise en œuvre. Ici vous aurez la solution définitive, avec les sources des programmes.

Utilisation simultanée de la SenseHat et de la PiFace

Le boîtier terminé

L’idée de Christian était de réaliser un boîtier autonome capable de réalise un timelapse. Des boutons poussoirs permettent de sélectionner un mode de fonctionnement en lançant un script au démarrage selon le bouton qui est appuyé. Une carte RTC a également été ajoutée.

Synoptique de la réalisation

Cliquez pour agrandir

Les photos de la réalisation

Cette première version a été revue et une carte SHIM a été utilisée pour chaque carte add-on.

Montage des cartes sur le Pi

Mise en place de la nappe vers la carte SenseHat

Les deux caméras et leurs éclairages (visible et IR)

L’autre face du boîtier

La carte RTC en place, elle a été dotée d’un buzzer piezo et reçoit l’information venant du poussoir chargé d’arrêter “proprement” le Raspberry Pi.

Vue de l’ensemble. La carte SenseHat (à gauche) est fixée sur le dessus du boîtier.

Montage de la caméra dans son boîtier.

La notice d’utilisation

Christian a écrit une notice pour l’utilisation de son boîtier. Vous pouvez la consulter au format PDF.

Les scripts

Vous pouvez télécharger sous forme d’un fichier scripts.zip l’ensemble des scripts nécessaires au fonctionnement de ce timelapse. Les programmes sont assez explicites,. Seul le fichier CaptP.cfg mérite une explication : C’est le fichier de configuration de Captureflash-31.py en utilisation Locale. Ce fichier est défini avec la touche 6 du Menu en mode distant.

Conclusion

Merci Christian d’avoir mené à bien cette aventure et surtout de la partager avec les lecteurs de framboise314.

Elle pourra aider à la réalisation de montages nécessitant l’emploi de plusieurs cartes et les scripts “clé en main” seront un bon point de départ pour la programmation.

La version finale de cette réalisation se trouve sur la page https://www.framboise314.fr/utilisation-simultanee-de-piface-2-sensehat-raspberry-pi-episode-iii/

Sources

Utilisation simultanée de PiFace 2 et SenseHAT sur un Raspberry Pi

Cet article Utilisation simultanée de PiFace 2 et SenseHAT sur un Raspberry Pi (le retour) a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

L’Officiel PC Raspberry Pi N°3 : A lire sur la plage…

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Sorti début juillet, ce N°3 de l’Officiel PC Raspberry Pi sera un compagnon pour vos moments de farniente lors des vacances d’été. Vous bossez ? Emmenez le avec vous pour vous évader un moment… 😉 L’Officiel PC offre un ÉNORME cadeau aux lecteurs de Framboise314, vous le découvrirez… en bas de cette page !

L’Officiel PC Raspberry Pi N°3 : 84 pages de framboise !

Je vous propose dans un premier temps de voir le sommaire de ce numéro, avant de passer les articles en revue :

Le sommaire

Tinker Board

Tinker Board est une carte compatible Raspberry Pi (pour le facteur de forme) proposée par ASUS. Cet article vous présente la carte sous les angles matériel et logiciel.

Les OS du Raspberry Pi

Avec les années, le Raspberry Pi s’est vu doté d’une quantité impressionnante d’OS. Certains sont généralistes, d’autres plus spécialisés. Vous trouverez une liste très complète des OS, chacun d’eux avec des annotations et un lien pour y accéder.

Ubuntu Mate

Justement, Ubuntu Mate fait partie de ces distributions. Si vous êtes habitué(e) à Ubuntu, c’est sans doute l’OS qu’il vous faut.

Kali Linux

Kali est un outil de pentesting, destiné à tester la sécurité de VOTRE ordinateur, réseau, site ou base de données. Pas pour pirater votre voisin, je vous le rappelle 🙂 Il existe une version pour Raspberry Pi que vous découvrirez ici.

F2SF pour ménager votre carte SD

La carte SD est le maillon faible du Raspberry Pi. Avec son nombre d’écritures limité, elle souffre lorsque le système l’utilise car c’est généralement toujours au même endroit qu’il écrit. F2FS gère les secteurs de la mémoire flash et évite que la même  zone soit sollicitée en permanence.

Contrôler son Raspberry Pi avec un smartphone

Présentation et mise en œuvre de quelques applis permettant de piloter son RasPi à distance avec un smartphone.

Les clones du Raspberry Pi

Le Raspberry Pi vous semble trop cher ? Pas assez puissant ? Trop volumineux etc. Cet article présente les différents choix qui se présentent à vous pour remplacer votre framboise. Un conseil toutefois : certaines cartes semblent intéressantes au premier abord mais on s’aperçoit vite (mais trop tard) que la communauté n’est pas active et qu’on reste avec ses questions…

Gladys votre assistante à domicile

Gladys c’est une assistante qui apprend à vous connaître et facilite votre quotidien. Ce qui ne gâte rien, c’est que la conception de Gladys est française !!

Arduino Uno

Le projet Gladys met en œuvre un Arduino, vous trouverez ici les bases à connaître pour utiliser cette carte.

Scratch

Scratch est un superbe outil pour apprendre la programmation aux enfants de 7 à 97 ans. Sarah Lacaze, auteur du livre Scratch paru chez ENI vous explique ce qu’est ce langage et vous propose de réaliser un jeu de labyrinthe.

Gérer vos courses

Plus de petits pois, scannez le code barre. Plus de Nutella ? scannez le code barre. A partir d’une base de données SQLite vous pourrez générer la liste pour vos courses, classée par rayons du supermarché, et l’imprimer sur une imprimante thermique…

Contrôler des servomoteurs avec une manette de jeu

Avec la carte 16 servos d’Adafruit, cet article vous propose de piloter en WiFi des servomoteurs reliés au Raspberry Pi depuis un PC et une manette de jeu.

Les astuces

Le coin des astuces répond à des questions basiques, souvent posées sur les forums ou à la rédaction de la revue.

Les projets

Des exemples de projets pour le Raspberry Pi si vous manquez d’idées… La tondeuse commandée à distance, le téléphone, la photo longue distance ou encore le replay pour babyfoot ou le skateboard télécommandé devraient vous ravir.

S’abonner

Suite aux précédents article au sujet de cette revue, j’ai eu des commentaires ou des mails demandant comment s’abonner. La réponse est ci-dessus : il vous suffit d’imprimer le coupon, de le remplir et de l’envoyer à l’adresse indiquée !

Participer

Encore mieux : si vous avez des idées à partager pourquoi ne pas le faire via framboise314 ou alors… dans l’Officiel PC Raspberry Pi 🙂

Le CADEAU de L’Officiel Raspberry Pi aux lecteurs de Framboise314 : Le N°1 en PDF gratuit et sans DRM !

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De nombreux lecteurs du N°2 de la revue et des lecteurs du blog ont demandé comment se procurer le N°1 de la revue qu’ils avaient raté. IDPRESSE a offert en exclusivité à Framboise314 le fichier PDF de ce numéro. L’éditeur vous offre Gratuitement et sans protection DRM  le N°1 en téléchargement. Le fichier fait plus de 50Mo… soyez patient(e) 🙂

 

Conclusion

Encore un numéro réussi avec des informations tous azimuts et des réalisations complètes dont vous pourrez télécharger les sources.

Un grand merci à Benoit et à IDPresse pour le cadeau offert aux lecteurs de framboise314 🙂

Sources

Cet article L’Officiel PC Raspberry Pi N°3 : A lire sur la plage… a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

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